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BOURHIS Marcel

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
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Croix de Guerre avec Étoile d'Argent
Section Spéciale Franche Pengam

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Source : http://francois.pengam.1944.free.fr/ssf-pengam.htm

La  Section Spéciale Franche Pengam
 
 
Un groupe de résistants de Landerneau prendra le nom de « Section Spéciale Franche Pengam » après la disparition de François Pengam.
Lors de la libération de Brest, elle paiera un lourd tribut dans les combats de Brest-Annexion.
Elle est composée à cette époque de onze hommes :
 
André Bernard, premier maître fusilier
Alain Villier, quartier maître, blessé par balle le 10 septembre
Marcel Lebail, mortellement blessé à la tête le 10 septembre
Paul Bruéra, tué le 10 septembre
Jacques Dolou, blessé le 10 septembre
Jean Dolou
Robert Derendenger
Edmond Pochon
Jean Le Page
Marcel Bourhis
Louis Le Dall
 
Elle participera glorieusement aux opérations, en soutien des Américains de la deuxième DIUS, en particulier le 38ème régiment d’infanterie US.
 
Merci à J. Le Bras pour ces renseignements
 
 
 
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Edmond Pochon raconte :
 
 
 

Quelques jours plus tard (après l’exécution de François Pengam), Louis Coat est venu me voir et m'a demandé si je voulais toujours venir. J'ai dit oui. Le groupe SS Pengam était constitué et nous nous sommes retrouvés à 9 à l'école Sainte Nonne à Dirinon, hébergés par les religieuses. Les Allemands étaient toujours au château qu'ils ont quitté quelques jours plus tard.
 
Notre mission était d'interdire le passage des trains sur la ligne Quimper- Landerneau. Il y eu des combats autour de la gare avec des pertes allemandes.
 
Le groupe a participé à la libération de Landerneau avec les paras SAS du lieutenant Thomé puis aux combats de la presqu’île de Plougastel, Loperhet, Saint Claude... Louis Coat a été blessé je lui ai donné les premiers soins et l’ai accompagné vers le poste de secours américain puis évacué sur la clinique du Dr Pouliquen à Landerneau. J'ai également été légèrement blessé par éclats à l'épaule et à la main sans gravité.
 
Place de l'église à Plougastel , j'ai vu un officier américain  qui ramassait des cailloux, il ramassait en fait les morceaux du calvaire très endommagé par les bombardements; je l'ai aidé à mettre les fragments dans des sacs de pommes de terre.
 

Nous avons eu à Dirinon la visite d'un officier de marine, le commissaire Deshaies, qui nous a proposé de faire partie d'une unité de fusiliers marins qu'il constituait avec différents groupes pour former le « corps franc de la marine » pour les combats de Brest, où nous avons été engagés principalement sur le secteur de la rue Jean Jaurès, où nous avons perdu deux camarades Le Bail et Bruera.
 
Il était convenu que le plus âgé du groupe mettrait le premier drapeau français sur Brest, il le portait sur lui. Lorsque Le Bail a été tué rue Jean Jaurès, c'est Dolou qui l’a porté et mis sur la préfecture maritime, rue de Siam.
 
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Jean Dolou à la préfecture maritime de Brest, escaladant les ruines pour y hisser le drapeau
 
 
 
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Louis Le Dall à l’entraînement
 
 
 
 

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Assis dans la voiture des SSF Pengam, E. Pochon, sur l’aile, Louis Le Dall, au milieu Jean Le Page, photo prise à la caserne de Landerneau
 
 
 

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Le Quartier Maître Alain Villier
 
 




Source des documents suivants : Dossier FTPF 1946 carton 12
(numérisation Pôle Jean Moulin LG)

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