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BEULZE Jacques

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
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Patronime dans la Résistance : DURAND
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Source : Histoire de rues CARHAIX par Dominique MESGOUEZ

Résistant et directeur de la Jeunesse et Sports

Jacques Beulze constitue lui aussi une figure carhaisienne qui a su-dépasser le stade local en prenant des fonctions départementales à la jeunesse et sports.

Ce résistant de la première heure n'a jamais fait de service militaire. Tuberculeux, il passa cinq années de sa vie en sanatorium (1935 à 1940). Né le 6 décembre 1914 à Scaër (son père combattant au front et sa mère travaillant dans une ferme), il suivit le cours complémentaire à Carhaix, puis l'Ecole Normale à Quimper (jusqu'en 1934).

Celui qui se destinait à une carrière d'enseignant ne dirigea une classe que pendant quelques années (un an avant guerre et quatre autres années de cours complémentaire, boulevard de la République, de 40 à 44 avec Charles Pinson).

De retour de sanatorium en 1940 il participe à de nombreuses actions de résistance sous le pseudonyme de Durand.

Dans un témoignage écrit, F. Le Maigre (responsable des résistants) précisa que «Jacques Beulze fut désigné en février 1944 par les colonels Pinson et Rossignol comme Chef Cantonal Civil de Carhaix.

Il a fait partie du groupe Libé-nord puis est devenu capitaine FFI dans le bataillon la Tour d'Auvergne. Il a assuré les liaisons entre les chefs du département (Poussin, Rossignol, Berthaud) et moi-même. Il a participé à plusieurs destructions de réseaux de communication dans le secteur de StHernin et Carhaix» précise F. Le Maigre dans cette lettre.

Veuf à la Libération, il se remarie et entre à la Jeunesse (qui n'était pas encore la Jeunesse et Sport) dirigée alors par P. Prigent.

Il passe lui-même directeur quelques années plus tard après le départ de son ami et prédécesseur Charles Pinson. Alors qu'il ne lui restait que deux années de fonction avant de prendre sa retraite, Jacques Beulze décède en 1980 :
«il en faisait beaucoup trop» disent aujourd'hui ceux qui l'ont connu. «Il adorait son métier ... »