Lieux de Mémoire du Morbihan
par l'ANACR56
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 26 janvier 2025
- ARRADON:
Une stèle est érigée au lieu dit La Plage de Penboc'h à la mémoire des F.F.I Robert Le Cam et Alexis Mahé, arrêtés à Vannes suite à une dénonciation, le 30 juillet 1944, et exécutés en ce lieu le 31 juillet 1944.
AUGAN :
Stèles à la mémoire de Louis Chauveau ( 38 ans), arrêté chez lui à Josselin, le 19 juillet 1944, et exécuté le 20 juillet, dans un des bois du château de la Touaille en Augan, d’Eugène Brunel et de Donatien Lerat, morts en déportation.
AURAY :
Cérémonie chaque 30 avril, au cimetière d’Auray, en hommage aux cheminots Henri Conan et Jean Marca fusillés comme otages, le 30 avril 1942 au Polygone de Vannes ( voir sur notre site l’article dans le N° 157 de la revue Ami Entends-tu). Une stèle dans un square proche de la gare et une plaque dans la salle d’attente de la gare rendent hommage aux autres cheminots d’Auray morts pour la France : J.Betrom, Henri Burban, René Coquard, J.Greffier, F.Houget, E.Huguel, Léon Jaffré, Adrien Le Canu, F.Le Gal, Louis Le Gal, Maurice Le Mauguen, Félix Le Meur, Marc Lucien, René Nabat, René Sinquin. Une plaque rappelle enfin le combat de Joseph Rollo, né à Vannes le 10.01.1891, alias « Réal », organisateur du réseau Libération-Nord, arrêté le 31 mars 1944, par le SD . Déporté au KL Neuengamme, le 28 juillet 1944, lors de l’évacuation du camp, il décèdait le 8 avril 1945 à Sandbostel. - BAUD au lieu-dit Poulmein :
Situé à environ 3,5 km au N.-O. de Baud, à proximité du village de Crann, le monument en hommage aux maquisards appartenant à l'organisation « National Maquis » qui, début 1944, avait regroupé en ces lieux quelques 25 résistants, a été érigé en 1965 à la mémoire de Alphonse Bouler ( 41 ans) Mathurin Henrio ( 14 ans), Emile Le Labourer ( 42 ans), Georges Lestréhan ( 20 ans), tués le 10 février 1944, Louis Avry, Charles Ihuello, tués le 3 mars 1944 à Lanvaudan, Pierre Ferrand, Guy Moizant, tués le 28 avril 1944 à Pluvigner. Une cérémonie est organisée annuellement à Baud, le 10 février, jour anniversaire de l'attaque du camp de Poulmein.
BELZ :
une plaque sur la maison natale de Léon Le Moullec, né le 13.10.1920, rappelle que ce patriote, membre du mouvement Libération Nord, arrêté à Paris, déporté le 15 juillet 1944, est mort à Woebblin le 2 mai 1945.
BERNÉ :
au lieu-dit Landordu : Situé en bordure de la route départementale n 782 près de Kernascléden en direction de Le Faouêt, le monument a été inauguré en 1947. En 1957, à environ 200 mètres à l'arrière du monument, dans un sous-bois aménagé par la municipalité, une stèle a été érigée sur les lieux même de la découverte du charnier. Là, le 6 juillet 1944, furent exécutés et enfouis dans une fosse, 16 résistants dont des jeunes gens pris les armes à la main à Langonnet et à Plouray: Yves Faucheur (22 ans), Roger Garnier (20 ans), Yves Henrion(24 ans), Joseph Marie Le Corre (23ans), François Le Guyader (32 ans) natif de Mellionnec, François Marie Le Roux, Antoine Marchica (29ans), Francis Mostade (20ans), René Nicolas (23 ans), Jean-Louis Poher ( 22 ans), mais aussi le gendarme Joseph Le Bourgès (43 ans), arrêté le 19 juin à Serent, et Joseph Palaric ( 50 ans), arrêté le 18 juin à Ploerdut, et quatre inconnus .
Chaque année, le 6 juillet s'il s'agit d'un dimanche ou le dimanche suivant si cette date correspond à un jour de semaine, une cérémonie patriotique et religieuse y est organisée.
Deux autres stèles sont également érigées sur cette commune, l’une au lieu-dit Kergaër à la mémoire de Jules Le Sauce, dit Julot ou le Rouquin, né le 06.06.1920 à Hennebont, tué le 7 juin 1944 en cherchant à échapper à une patrouille allemande, la seconde à la Villeneuve - Zinsec, à la mémoire de Robert Grenet (16 ans), Louis Kervarec (17ans), Louis Robic (47ans), fusillés le 18 juillet 1944.
BIEUZY-LES-EAUX au lieu dit Rimaison :
Le 18 juillet 1944, après avoir été torturés pendant plusieurs jours, dans l'annexe du lycée de Pontivy, les résistants et F.F.L Alain Calloch de Kerillis, SAS, alias « Richard Skinner », André Cauvin, Louis Claustre, Jean Fleuriot, Emile Le Berre, François Le Pavec, Pierre Mourisset, Maurice Penhard, Jean Pessis alias « Grey » Robert Rouillé et deux inconnus, étaient exécutés, à l'écart de la route départementale n 156 reliant Pontivy à Bieuzy-les-Eaux, à quelques centaines de mètres du village de Rimaison. Leurs corps mutilés ne furent découverts par hasard que 11 jours plus tard. En bordure de route un panneau indique l'accès au monument, érigé sur les lieux même du charnier. Chaque année, le 14 juillet, une cérémonie du souvenir y est organisée.
BILLIO :
une croix est élevée à l’endroit où fut abattu Lucien Bertho, né le 12.01.1924 à Cruguel, agent de liaison, lors d’une mission qu’il effectuait le 16 juin 1944.
BRANDIVY:
un monument est élevé à la mémoire de Roger Cheviller (37ans), Jean Jarno (18 ans), Lucien Penpenic (20 ans), Louis Roperch (25 ans), Jean Rouxel (22 ans), Paul Spégagne (19 ans), Marcel Sthile (21 ans) morts pour la France le 28 juin 1944.
BREHAN , l’ abbaye de Timadeuc.
Très tôt, l'abbaye de Timadeuc, située en plein coeur de la Bretagne, est entrée dans la Résistance. Dans le droit fil de leur engagement spirituel, l'aide à l'homme en détresse, les moines cisterciens avaient en effet, dès juillet 1940, accueilli et hébergé un soldat canadien blessé, qui fut par la suite embarqué par mer sur l'Angleterre pour reprendre le combat. Sous la direction du père abbé, Dom Dominique Nogues, agent Pl du réseau de Résistance Pat O'Leary , l'abbaye devint un centre de refuge, de réunion et même d'entraînement pour les patriotes et résistants, de recueil et de transit pour les combattants alliés traqués par les Allemands, en particulier les aviateurs abattus au-dessus de la région, que l'on évacuait ensuite sur les Côtes-d'Armor où ils étaient embarqués pour l’Angleterre. Le père Guenaël Thomas, rentré en juillet 1941 de captivité en Allemagne, qui était le cellérier — responsable de l'administration temporelle — du monastère, fut le principal organisateur de ces actions jusqu’à son arrestation par la Gestapo, le 14 juin 1943, lundi de Pentecôte. Lors d’une perquisition, les allemands avaient en effet découvert sous un tas de fagots une partie des armes récemment parachutées sur les terres de l'abbaye. Emprisonné, longuement et durement interrogé, le père Guenaël fut déporté vers Neuengamme où il mourut le 3 janvier 1945. Le père Gabriel Bourdier, sous-prieur en 1940, puis prieur à partir de 1943, continua l’action du père Guenaël aidé par le père Alain Christiaen jusqu’à la libération. Dom Dominique Nogues a été fait chevalier de la Légion d'honneur en 1953. Quant à l'abbaye de Timadeuc, elle est, par décret du 3 janvier 1946, titulaire de la Médaille de la Résistance, distinction rare pour une collectivité, et qui n'a été attribuée qu'à une seule autre communauté religieuse, celle des soeurs de Niederbronn, dans le Bas-Rhin.
BUBRY :
Dans le nouveau cimetière, une stèle inaugurée le 06/06/1998, en la mémoire de Raymond Guillemot, Joseph Le Mouël, Jean Mahé, Ferdinand Malardé du groupe F.T.P Vaillant Couturier, arrêtés le 10 décembre 1943, condamnés à mort le 17 février 1944, fusillés au Polygone de Vannes le 25 février 1944 ( voir l’article et leurs lettres sur notre site).
Au lieu dit Keryagunff : Sur le monument figurent les noms de Marie Gourlay « Dédée », Joséphine Kervinio « Martin », Anne-Marie Mathel « Jeanne », Anne -Marie Robic « Nénette», Georges Le Borgne « Serge », Désiré Le Douaron « Alphonse », membres de l'état-major F.T.P.F. du Morbihan, assassinés par les nazis le 26 juillet 1944. Tout d'abord érigée en 1950 sur les lieux même du massacre, la stèle a été déplacée en 1982 et reconstruite à quelques centaines de mètres de son lieu d'origine en bordure de la route départementale n 3 à 7 km de Bubry en direction de Guémené-sur-Scoff. Pour commémorer le 45e anniversaire de cette tragédie, une cérémonie a été organisée le 26 juillet 1989, en hommage surtout à l’action des femmes dans la Résistance d'où son nom de « Journée de la femme dans la Résistance ». Désormais la « Journée de la femme dans la Résistance » est célébrée en ce lieu tous les 26 juillet. - CAUDAN :
Menhir érigé à proximité du bourg commémorant la reddition de "la poche de Lorient" (10 mai 1945). Deux stèles rappellent aussi les crimes de guerre de la Werhmacht contre des civils , l’une à Kerviec à la mémoire de Maurice Coguic ( 51 ans), Joseph Guillermic ( 45 ans), Laurent Guillermic ( 14 ans), Maurice Leblans ( 43ans), Louis le Lannier ( 43 ans), Louis le Lannier ( 14 ans), expulsés de leurs abris, le 9 août 1944 pour être conduits au village de Manébos en Lanester où ils furent exécutés, la seconde à Kermaria à la mémoire des 4 membres de la famille Kerlau, Jean Pierre ( 57ans), Marie-Joseph ( 51 ans), Julien ( 28ans) et Charles ( 23 ans), abattus le même jour, près de la Montagne du Salut.
COLPO au lieu dit Botsegalo :
Située sur la route départementale n 150 à 2 km environ de Colpo en direction de Grand-Champ, l'imposante stèle de Botsegalo a été érigée à la mémoire de 33 résistants victimes du nazisme fusillés, entre le 18 et le 22 juillet 1944, après avoir été torturés dans les geôles de Locminé. Dans ce bois, depuis le 6 juin 1944, Raymond Le Vigouroux, alias « Hervé » commandant du 1 er bataillon F.F.I avait installé son quartier général. Le 16 juin Eugène Nédelec , né le 02.08.1911 à Locminé, était tué à Coëtthy. Son enterrement à Colpo, le 18 juin, confirmait pour les allemands, la présence d’un important regroupement de partisans dans ce secteur. A partir du 21 juin, le secteur était ratissé. Le 21 juin Jean Jacques Bellec était tué à Ker Charlotte, ainsi que Lucien Jolivet et Roger Le Boursicaud. D’ autres maquisards faits prisonniers, Joseph Conan ( 18 ans), René Donias ( 22 ans), Edouard Lhéridaud( 36ans) et Alexis Prigent (27ans) étaient assassinés au lieu dit Gaby. Mais le repli du bataillon sur un autre secteur faisait échouer les représailles. Sans doute, est- ce qui a conduit les nazis à exécuter en ce lieu, le 18 puis le 22 juillet, les combattants faits pour la plupart prisonniers lors de la bataille de Kervernen, le 14juillet 1944. Leurs corps ont été découverts dans les fossés, en contrebas du monument actuel. Puis à exécuter au lieu dit Trébimoël, le 3 août 1944, Henri Jegat, alias « Victor », né le 25.01.1920 à Bignan, arrêté le 1 août 1944.
ETEL:
Dans le Bar Breton, le 7 mai 1945, veille de l'armistice, sur une petite table ont été signés les actes préliminaires à la reddition de la poche de Lorient, ville libérée le 10 mai 1945. Une plaque rappelle également la mort au combat des soldats américains Thomas Leone et Loray Thornton, le 4 décembre 1944.
ELVEN :
Une stèle en hommage à l’Opération « Savana » décidée en février 1941 par les britanniques et les F.F.L conduisant notamment au parachutage, le 12 mars 1941, de Georges Bergé, de Joël Le Tac et Joseph Renault dans la lande du Lenne pour enquêter sur le camp de Meucon. En bordure de la route de Serent, se dresse le Calvaire des « Fusillés » de Guého, route de Sérent, en hommage à Remi Le Texier ( 22 ans), Joseph Nicolas (20 ans) et Armand Raulet (20 ans) abattus en ce lieu le 15 juillet 1944. - GUENIN :
Plusieurs plaques à la mémoire de François Perrono ( 60 ans) abattu par les allemands le 16 avril 1944, et de Maurice Le Golvan ( 19 ans) arrêté alors qu’il transportait des armes, abattu par les allemands le 17 juillet 1944, lors de sa tentative de fuite.
GOURIN :
C'est au cours d'une réunion tenue le 25 mars 1966 que les adhérents de la section de Gourin groupés au sein de 1'A.N.A.C.R. décidèrent d'ériger un monument en hommage aux résistants et aux déportés des montagnes Noires victimes du nazisme. Le monument, construit en 1969, inauguré le 12 octobre de la même année, se situe à l'angle de la rue de la Résistance, qui portait déjà son nom à l'époque, s'adosse au « square Jean Bariou » (fondateur du groupe Vengeance à Gourin) et est délimité au nord par la « rue Famille Bouchard », famille dont le père Albert (45 ans)et ses deux fils Albert(20 ans) et Ernest (19 ans) périrent dans les camps de concentration .Sur ce monument sont gravés les noms de 83 victimes de la répression nazie.
GRAND CHAMP :
Un monument dans le cimetière communal en hommage notamment à Joseph Guernevé ( 20 ans), Jean Jarno ( 20 ans) Jean Martin ( 20 ans) morts au combat le 28 juin 1944, et Jean Le Berrigot tué le 5 août 1944. Sur le lieu des combats à Locmiquel, le 2 juillet 1944, une stèle a été élevée en honneur des F.F.I. Bodivit, de La Sainte, Lepart et Roussin tués ce jour là.
GROIX :
Une stèle au Quehello à la mémoire de 5 aviateurs alliés abattus par les allemands.
GUÉGON au lieu dit Boccabois:
Aprés les combats de Saint Marcel, un groupe de parachutistes SAS dirigé par le vicomte Roger de la Grandière était accueilli par les époux Guégon dans leur ferme. Informés de leur présence, les allemands encerclaient le bourg, le 20 juin 1944, Roger de la Grandière et Jean Plouchard étaient tués en protégeant la fuite de leurs camarades, les allemands abattant dans le bourg Jean Bertho (14 ans), Joseph Le Coq (20ans) et Gustave Le Guennec (45 ans). En leur honneur, deux stèles ont été élevées entre le village de Boccabois et la Ville Guimard, la troisième au lieu dit «Le Pont Josselin ».
GUÉMENÉ:
Stèle dans la cour du collège Bisson à la mémoire des anciens élèves tués au maquis, fusillés à Port Louis, ou morts en déportation : Jean Dily, Jean Feuillet, Honoré Fortune, Jérôme Fraboulet, Louis Guéguen, Joseph Hémonet, François Lanquetil, Louis Le Bail, Paul Le Bourlay, Joseph Le Calvé, Joseph Le Lardic, Emile Le Strat, Maurice Le Nestour, Roger Lucas, Maurice Morvan, Joseph Pérès, André Rouillé, Aimé Trebuil, Francis Trebuil et Raymond Voisin, et un monument dans la cour de l’école Sainte Anne à la mémoire des résistants torturés dans les geôles de la Gestapo.
GUER:
Plusieurs stèles ont été érigées sur le territoire de la commune en hommage aux combattants du maquis de Paingrain formant la 4éme compagnie du 9 ème bataillon F.F.I commandé par Jean Le Tallec et aux résistants des cantons de Guer et de Comblessac, appartenant notamment au réseau Oscar, morts en déportation, Anne-Marie Boivin, Eugène Brunel, Georges Clément, Roger Chotard, Etienne Eon, Félix Landais, Maurice Le Fouillé, Donatien Lerat, Noël Margat, Henri Nogret, Henri Pestel.
GUIDEL:
Stèles commémorant les combats des «Cinq Chemins », le 21 juin 40, au cours desquels furent tués six soldats français, Billaud, Février, Gardinier, Hervoche, Le Biron et Martelle.
GUILLIERS :
Au nord de Ploërmel, un monument signale au bourg de Guilliers que, sur les 44 hommes pris dans la rafle du 20 janvier 1944, en représailles à l’exécution d’un soldat allemand tué par un inconnu, et déportés comme otages, 24 ne sont pas revenus.
Le plus âgé Joseph Pépion avait 61 ans, les plus jeunes François Guillemot, Fernand Harel, Jean Jegorel et Auguste Marot avaient 19 ans. Comme François Guillemot, Alfred Besnier (23 ans), Marcel Ganne (24 ans),)Eugène Jagoury (24 ans), Henri Le Goff (23ans), Joseph Louis (20 ans), François Macé (23 ans), Antoine Prod’Homme (23 ans), Yves Texier ( 30 ans), originaires de Guilliers mourraient à Mauthausen.
GUISCRIFF :
Au cimetière une stèle en hommage à trois parachutistes: Gérard de Carville, mort des suites de ses blessures lors des combats de Rosporden le 6 juillet 1944. le major Colin Ogden- Smith, et Maurice Miodon, tués le 29 juillet 1944 à Kerbezec. - HENNEBONT:
- Des stèles commémoratives ont été érigées Quai des Martyrs ,à la VilleNeuve, à St Gilles, à Kerroch, à Kerpotence et au Touldouar pour rendre hommage à tous les morts, F.F.I et militaires, patriotes fusillés en juin 1944, et civils victimes de la répression nazie plus particulièrement au moment de la libération de la ville, du 7 au 11 août 1944. Sur la stèle de la Ville Neuve on peut lire les noms de Jean Marie Brient (67 ans), Yves Brolon (22 ans), Joseph Driano (32 ans), Joseph Kerbellec (43 ans), André Le Floch (15 ans), Alain LeGuyader (16 ans), Aimé Le Réour ( 19 ans), Pierre Queven ( 62 ans), Marie- Louise Rio ( 63ans),PierrePerron (22ans),surlastèledeKerroch,ceuxdeBoulbard,Chabey(80ans) Cloirec (26 ans), Corvec , Jean-Marie Daniel (50 ans), Desjacques, Falhun (50 ans), Louis Felic (75 ans) Germaine Felic, Pierre Hervé ( 43 ans), Jego, Louis Laudrin (22 ans), Pierre Louis Le Lan ( 50 ans), Yvon Le Roux (23 ans), Joseph Le Saec (65 ans), Joseph Le Saec ( 33 ans), Yves Le Saec (18 ans) Antoine Le Scoarnec ( 38 ans), Julien Le Stang ( 40 ans) Joseph Maillard ( 78 ans), Charles Matelot ( 53 ans), Joseph Penhouet ( 68 ans) Jean-Louis Raude ( 69 ans) Jean- Marie Savin ( 47 ans), Marcel Theof ( 20 ans).
- Une cérémonie annuelle est organisée début août. ( voir sur notre site l’article dans le N° 155 de la revue Ami Entends-tu « les massacres d’ Hennebont »).
- ILE AUX MOINES :
- Stèles situées dans le cimetière communal en souvenir de 2 aviateurs anglais.
- INGUINIEL :
- Monument érigé en 1952 en plein centre du cimetière à la mémoire notamment du Capitaine Jacques de Beaufort et de 12 résistants morts au combat dans la nuit du 3 au 4 août 1944, ou assassinés à Rosquéo par les nazis.
- INZINZAC LOCHRIST:
- Tombe d'un soldat soviétique et plaque commémorative en souvenir du F.F.I. Désiré Lancelot tué le 10 août 1944.
- JOSSELIN :
- Sur le monument des fusillés , devant la clinique Saint-Martin, là où la Gestapo et la milice torturaient les résistants avant de les exécuter, sont inscrits les noms de 15 résistants et parachutistes de la France Combattante, dont le sergent Jacques Detray tué le 5 août 1944.
- KERNASCLEDEN :
- Monument dédié à un inconnu tué à Persquen le 23 juin 1944 en même temps que Jean Mathurin Le Bouin, les deux corps ayant été découverts dans une fosse près de la gare de Lignol.
- KERVIGNAC :
- En représailles suite à une attaque d’un groupe de soldats allemands par deux F.F.I, le 23 août 1944, les soldats de la Wehrmacht fusillaient dans le village de Kermassonet, Jean Boulard ( 83 ans), Louis Huchon ( 40 ans), Marie Huchon ( 32 ans), Louis Le Ral ( 63 ans) et Marie Portanguen ( 49 ans). Une croix rappelle ce crime de guerre.
- LANDAUL:
Stèle érigée en hommage à Lucien David ( 21 ans), François Fayot ( 23 ans), André Le Gleuher ( 20 ans) Françis Le Hellec ( 22 ans) Victor Le Mestre ( 20 ans) Eugène Le Palup ( 24 ans) fusillés le 30 avril 1944;
LANESTER :
Tous les 27 mai , une cérémonie est organisée Place Delaune à la date anniversaire de la création du C.N.R.. Se dressent également sur le territoire de la commune :
- le monument à la mémoire des 25 victimes civiles de l’explosion des réservoirs à Mazout au Cosquer, le 25 juin 1940,
- le monument pour les victimes de Kerviec, fusillées au Manébos le 9 août 1944;
- le monument de Saint-Nudec en hommage à Joseph Le Scaëc ( 62 ans) et ses fils Joseph ( 32 ans) et Yves ( 18 ans), exécutés en ce lieu le 7 août 1944, après avoir été requis par les soldats de la Wehrmacht pour tirer un canon à partir d’Hennebont, et en hommage également aux F.F.I du 6 éme bataillon, Jean Boudic, Pierre Rivallain et Jean Ruffaut tués au combat le 9 septembre 1944;
- une stèle à Kercand en hommage à Joseph Bouger( 41 ans), Jean Evanno ( 59 ans), Marcel Gouaux ( 18ans), Jacques Le Floch ( 53 ans), Mathurin Morvan ( 34 ans) Léon Pavic ( 31 ans), Joseph Penvern ( 34 ans), et Lucien Valy ( 31 ans) fusillés le 26 août 1944,
- se trouvent également au cimetière communal les sépultures d'aviateurs anglais tués lors des bombardements de Lorient;
LANGOELAN au lieu dit Kergoët:
Le 1er Juillet 1944, au lieu dit Kergoët en Langoëlan, les allemands encerclaient la ferme des époux Le Padellec autour de laquelle était cantonnée une section de F.F.I commandée par François Le Guyader. Lors des combats pour rompre l’encerclement étaient abattus le parachutiste Fernand Bonis, Jean Le Gouar ( 19 ans), Joseph Le Padellec ( 39 ans), François Pimpec et François Quintric. Quant à François Le Guyader fait prisonnier, il était torturé dans les geôles de l’école Sainte Barbe, et exécuté le 6 juillet 1944 à Landordu. A la mémoire de ces patriotes, un monument a été érigé près des lieux . Une cérémonie est organisée tous les deux ans, le premier samedi du mois de juillet.
LANVENEGEN:
Le 21 juin 1944, 24 jeunes gens étaient arrêtés lors d’une rafle à Spezet , et ce même 21 juin à Plouray, 6 réfractaires belges Jean de Coninck, Camille de Corte, Louis Dehenaw, Raymond Marmenout, René Mestdagh, Georges Sandele et 10 résistants appartenant à la 3 ème compagnie des FTP, François Bernard, Claude Chalmé, Félix Daouphars, Marcel Jaffre, SamuelLessard,FrançoisLePen,PierreRobic,AlbanRousseauétaient faitsprisonniers,et incarcérés à l’école Sainte Barbe de Le Faouët . Le 24 juin 1944 11 jeunes finistériens furent fusillés à Rozengat, les 16 maquisards furent fusillés à Rosquéo, seul Jean de Coninck parvenant à s’échapper. Deux stèles sur les lieux rappellent ces massacres.
Enfin la stèle érigée au lieu dit Boutel rappelle le massacre, le 3 juillet 1944, des trois jeunes maquisards, Raymond Denise, Robert Kessler et Jean-Marie Le Bloas.
LARMOR PLAGE:
Une rue est dédiée aux quatre frères Leroy-Queret : Louis ( 20 ans), marin d’Etat, décédé le 25 juin 1942, des suites d’une maladie contractée à bord de l’Impassible, Joseph ( 24 ans), maquisard, capturé le 8 juin 1944 prés de Berné, torturé à la prison du Bel Air à Quimperlé, porté disparu, Albert ( 28 ans), arrêté le 28 août 1944 par la Gestapo et fusillé le même jour au lieu dit Kernaduen en Ploemeur, Gilbert ( 21 ans), blessé lors des derniers combats à Guidel, le 7 mai 1945, mort des suites de ses blessures le 6 juin 1945.
LARRÉ :
Monument à la mémoire de Christophe Garel ( 24 ans) et Marcel Le Bouquin (21 ans) fusillés le 14 juillet 1944 au lieu dit Kerplat .
LE CROISTY au lieu-dit Kerbic-er-Mottennec :
Le 14 juin 1944 , Jean Le Capitaine ( né le 16 août 1924 à Lorient) et Xavier Foucault qui ramenaient pour leur maquis des armes récupérées au camp de Saint Marcel étaient abattus par des allemands. Connurentégalement ce sort, le 15 juin Raymond Belpeer ( 22ans), Lucien Janin ( 20ans), Jean Le Douaron ( 24ans) et Lucien Vaillant ( 20 ans). Une croix et une plaque rappellent leur mémoire. Une croix de Lorraine érigée près du rocher de Kermaquer rappelle également la mort au combat de Maurice Le Nestour (47ans), Maurice Le Nestour ( 24 ans) et Jean Hellec ( 22 ans).
LE FAOUET:
Devant l'intense activité manifestée par la Résistance dans le N.-O. du département, les autorités allemandes décidaient l'installation d'une Cour martiale dans les locaux du collège Sainte-Barbe, Cour qui a fonctionné à partir de juin 1944. Nombreux sont les résistants qui, arrêtés à cette période, furent torturés avant un simulacre de procès. 53 d'entre eux furent passés par les armes et entassés dans des fosses communes sur le territoire des communes environnantes, notamment Berné. 23 autres furent déportés . Une plaque commémorative apposée en 1945, à l’intérieur de la cour du collège Sainte-Barbe, rappelle ces crimes. Enfin, une cérémonie annuelle est organisée le 1 août à Trosalaün en mémoire de trois résistants de Plouray: Jean-Marie Lincy, Louis Poul et René Poulizac extraits des geôles du Faouët le 1 août 1944 pour être exécutés dans ce village.
LE PALAIS :
Une esplanade est dédiée aux frères Guy et Robert Moizant, le premier né le 05.05. 1924 à La Rochelle, arrêté le 28 avril 1944 à Pluvigner, avec Pierre Ferrand, responsable du maquis de Poulmein, mort à Vannes le 29 avril 1944 des suites des blessures reçues lors de l’arrestation au cours de laquelle Pierre fut tué, le second, né le 13.11. 1923 à La Rochelle, SAS, mort le 23 août 1944 lors du crash de son avion, au large des côtes du Sénégal. Une plaque rappelle aussi la mort au combat du FFI André Thomas, mort à Marzan le 7 mai 1945. À Bangor et à Locmaria des plaques rappellent la mort d’aviateurs américains lors du combat aérien du 28 juin 1943.
LIGNOL:
Une stèle à croix de lorraine est érigée au lieu dit Kerlautre à l’endroit même où fut abattu Jean Dily ( 24 ans) le 27 juillet 1944, qui ayant été arrêté le 23 juillet, torturé dans l’école Saint Barbe, avait conduit les allemands dans ce lieu, sachant que ses camarades avaient changé de camp depuis plusieurs jours.
LIZIO:
Une stèle à croix de Lorraine, route du Roc-Saint-André, a été érigée en hommage aux patriotes Henri Denoual, Théophile Denoual , Yves Kouriou et Marcel Sené exécutés par les nazis.
LOCMINÉ:
Un menhir de la Résistance a été dressé en hommage aux 1 193 résistants ( selon le décompte effectué par l'abbé Raoul, qui avait accès journellement auprès des prisonniers) qui, entre avril et août 1944 ont été incarcérés, entassés à 30 dans des cellules construites dans les sous-sols de l'école des filles de Locminé, où une antenne de la Gestapo s’était installée en avril 1944. Ils y furent le plus souvent torturés non seulement par les membres du S.D mais aussi par des miliciens et des membres du Bezen Perrot. Parmi les résistants qui ont été détenus à Locminé, plusieurs ont été transférés, pour y être fusillés courant mai, juin, juillet 1944 à Port-Louis, Penthièvre, ou exécutés dans les environs de Colpo, Saint-Jean-Brévelay, Plumelin. Une stèle en leur honneur a été érigée dans le cimetière où ils ont été enterrés. Une plaque a également été apposée dans le lieu où fut découvert par la Croix Rouge, le 4 août 1944, le corps de Julien Guidard, alias « Vincent » fait prisonnier lors de la bataille de Kervernen, le 14 juillet, vraisemblablement mort sous la torture dans les geôles de Locminé. - LORIENT :
Cours de Chazelles à Lorient une stèle a été érigée à l'emplacement même où l'état-major allemand, commandant les unité de la poche de Lorient, se rendit, le 10 mai 1945, aux forces françaises et américaines. Elle fut inaugurée le 10 mai 1975. A Lorient, l'Ecole des fusiliers marins a la garde du drapeau du 1 er régiment de fusiliers, prestigieuse unité des Forces françaises libres, qui s'est illustrée de 1940 à 1945 dans tous les combats de la France libre. Ce régiment a fait partie des rares unités auxquelles le général de Gaulle a conféré la Médaille de la Résistance (décret du 31 mars 1947). Dans le cimetière du Carnel, une stèle rappelle les quelques 200 péris en mer du chalutier La Tanche, coulé le 19 juin 1940, et une plaque est apposée sur l’une des alvéoles de la base des sous marin en l’honneur de Jacques Stosskopf , né le 27.11. 1898 à Paris, ingénieur à l’arsenal de Lorient jusqu’à son arrestation, dans ce lieu, le 24 février 1944, comme membre du réseau Alliance, exécuté d’une balle dans la nuque, au camp du Struthof, dans la nuit du 1 au 2 septembre 1944, comme 107 autres membres de ce réseau.
LOYAT :
Stèles à la mémoire des F.F.I. Alain Adelis (19 ans) et Ange Mounier (39 ans) tués au combat le 4 août 1944 et des jeunes gens pris dans la rafle de Guilliers le 20 janvier 1944, déportés et morts à Mauthausen : Léon Bougué (24 ans), Pierre Garaud (23 ans), Pierre Gouello (23 ans), Fernand Harel (19 ans), Adolphe Lequitte (23 ans), Auguste Marot (19 ans), Pierre Querbouet (29 ans). - MARZAN :
Deux croix se dressent, la première au village de Kerivin, en hommage à Joseph Annezo, Robert Elie, Alexis Kerhouault et Pierre Le Normand fusillés par les allemands le 6 août 1944, la seconde, dans un taillis, au lieu dit Penhap, non loin de la Vilaine, où furent exécutés François Mitaillé ( 35 ans) et sa soeur Thérèse ( 19 ans) le 7 août 1944. Une stèle a été inaugurée le 28 octobre 1996 en hommage aux combattants et civils victimes de l’armée allemande sur le front de la Vilaine .
MAURON :
Monument à la mémoire de 3 soldats américains et de Vital Percebois tués le 3 août 1944 lors des combats pour libérer la ville. Rappelons que 5 hommes originaires de Mauron, pris dans la rafle de Guilliers, le 20 janvier 1944, Raymond Doublet (33 ans), Jean Jégorel (19 ans), Joseph Pépion ( 61 ans), Ersnest Quesnel (49 ans), Prosper Vacher (21 ans), mourraient à Mauthausen.
MENÉAC :
Menhir à la mémoire du marquis Jean du Plessis de Grénédan, alias « Yves ». Peu après son évasion d’un camp de prisonnier à Laval le 29 août 1940, celui-ci avait constitué un réseau de renseignements. Arrêté le 3 juillet 1941 à Morlaix, incarcéré à Brest, Rennes, Fresnes puis en Allemagne à Rheinbach, il était transféré à Wittlich où il mourrait d’épuisement le 20 mai 1943.
MERLEVENEZ :
Monument au lieu dit Mané er Hoët en l'honneur des militaires français et alliés tombés sur le front de Lorient entre le Blavet et la Ria d’Etel de septembre 1944 à mai 1945, monument auquel le 14 mai 2006 une plaque a été ajoutée en hommage aux fusiliers marins Henri Cadoret, Louis Raoult et Robert Séveno morts pour la France le 30 octobre 1944.
MESLAN :
Un monument en l'honneur de Barthélemy Derrien, Pierre Droal, Jean-Louis Flégéo, Jean Guillemot, Jeannette Laurent, Joseph Lavolé, René Le Goualler, Joseph Le Solliec, Jean- Marie Le Stanguennec, tués au combat ou fusillés à Port Louis a été élevé à l’endroit où Jean Pengloan ( 52 ans), qui tentait de s’opposer au repli de soldats allemands de Plouray vers Lorient, a été abattu dans la nuit du 3 au 4 août 1944.
MONTENEUF:
Sur les terrains de la propriété de la comtesse du Bot à la Grée de Callac étaient effectués début 1944 plusieurs parachutages, la comtesse et son garde André Carelle cachant également à diverses reprises parachutistes et résistants dans les bâtiments annexes à la Porterie. Après les combats de Saint Marcel des groupes de parachutistes et de F.F.I s’y repliaient . Le 9 juillet 1944 s’y trouvaient 26 parachutistes et les F.F.I Léon Jacquin , Jacques et Paul Sévène . Vers 4 heures les allemands encerclaient les lieux. Pour permettre aux parachutistes de s’enfuir, André Carelle ( 30 ans), Léon Jacquin ( 23 ans), Jacques ( 23 ans) et Paul Sévène ( 21 ans) restaient, sans arme, dans le domicile du garde pour retarder les recherches des allemands. Ils étaient abattus sur place. René Plantard, ( 23 ans) jeune réfractaire qui venait de s’engager dans les parachutistes à Saint Marcel couvrait la retraite de ses camarades sur la route de Binio, et mourrait au combat. Deux habitants du bourg de Monteneuf Joseph Leclerc ( 62 ans) et Emile Chérel ( 22 ans) étaient abattus en représailles le 10 juillet. Une stèle surmontée de la croix de Loraine est apposée en leur hommage à la Fosse aux Loups en Augan où tous ont été enterrés.
MORÉAC :
La stèle de Porh Le Gal a été érigée à la mémoire de résistants victimes du nazisme tués au combat dans les maquis ou sur le front de Lorient, fusillés, ou morts en déportation. 105 noms y sont gravés dont un grand nombre de combattants volontaires du 4éme bataillon F.F.I., (ayant appartenu aux 2 eme et 3 ème compagnies des F.T.P ou à la 17 éme compagnie de l’Armée Secrète), originaires de la région de Locminé. D’autres stèles ont été érigées , à Kergal à la mémoire de Gédéon Février abattu le 12 juin 44, et à celle d'un pilote anglais abattu le 28 juin 1944, à la Croix Blanche, en hommage aux F.F.I Joseph et Jean Audo, Jean Duby, Pierre Le Brazidec, fusillés le 29 juin 1944, au lieu dit « Lojean », en hommage aux F.F.I Louis Nadan, Georges Le Berd, Hubert Mollo, et au parachutiste SAS Henri Filippi, exécutés en ce lieu le 19 juillet 1944, et enfin à Kerimars, en hommage à Roger Le Cam, Joseph Le Texier exécutés le 1 août 1944.
MOUSTOIR - AC :
Une croix a été élevée au lieu dit Minio, là où est tombé au combat à 20 ans Georges Le Hyaric, et aussi à la mémoire de Léon Allain, mort en déportation, et Louis Guillemet.
NEUILLAC - KERGRIST:
Depuis le début juillet 1944, le groupe de F.F.I commandé par Roger Massardier cantonnait au lieu dit Guerlogoden. Le 27 juillet 1944, quelques 300 soldats allemands attaquaient le camp. Au cours des combats, étaient tués les patriotes Guilloux, Le Meillour et André Le Clainche, deux autres maquisards Bernier et Louis Cadoret faits prisonniers par les allemands étant exécutés le 28 juillet 1944. Deux monuments à Guerlogoden et à Perchenic honorent ces hommes morts pour la France, ainsi notamment que le F.F.I Louis Madoré tué le 3 août 1944 sur le barrage installé par les F.F.I de Kergrist au lieu dit Les Quatre vents en Saint Gonnec.
NIVILLAC :
Une croix est érigée au lieu dit Izernac là où s’écrasa l’avion piloté par le capitaine Joseph Rollier, ( 39 ans), qui, le 22 septembre 1944, effectuait une mission de reconnaissance sur le front de la Vilaine.
NOSTANG :
En 1969, les F.F.I du 4 ème bataillon ont érigé une stèle, au carrefour de Pont- Couriaut, à la mémoire de leurs camarades morts au combat dans le secteur de Nostang au cours du mois d’octobre 1944, et plus particulièrement en hommage à Lucien Arnaud, Pierre Caro, Emile Draghi, André Guillouzo et Roger Mathière. - CITADELLE de PENTHIÈVRE:
À la libération de la poche de Lorient, dont la presqu'île de Quiberon faisait partie, furent découverts les corps, mutilés par les nazis, de 59 patriotes. A la mémoire de ces martyrs, à l'initiative d'un comité de résistants, un monument a été érigé.
Une cérémonie annuelle est organisée le 13 juillet. Sont inscrits sur le monument
Côté SUD :
originaire de Carcassonne: J Dufis ,
originaires de Locminé : Georges Busson, Albert Caro, Marcel Dantec, Antoine Ethore, Joachim Ethore Léon Fallot, Pierre Galerne, Edouard Guillot, Félix Hilary, Joachim Lamour, Gaston Lohezic, Jules Lolon, G Le Bellour, J Le Brazidec,
originaire de Meissac : Arsène Juillard,
originaire de Molac: A Daniel,
originaire de Mohon: J Gautier,
originaires de Plumelec : Jean Brule ( 21 ans), Mathurin Jego ( 49 ans), Paul Le Maire (33 ans), Jean Le Coq (32 ans),
originaire de Nantes: E David,
originaire de Port Louis : J.Le Normand,
originaires de Quily: Alexandre Caillot( 25 ans), Gabriel Caillot ( 32 ans),
originaires de Vannes : A Cadoret, L.Le Bihan, G Gasnier
Côté NORD
originaire de Brest: V Mahe,
originaire de Baden: P Le Guenedal,
originaire de Bubry: J Perron,
originaire de La Chapelle Caro : H Le Gall
originaire de Landevant: J Trehin ,
originaire de Languidic: A Peresse ,
originaires de Locminé: L Le Foulgoc, Jules Le Maguet, André Le Pennec ( 17 ans), Roger Le Roux, Jean Martin, Jean Nael, Mathurin Quilleré, Aristide Samson, Joseph Samson, Charles Simon, Joachim Thebaud ,
originaire de Mohon: P Herve,
originaires de Molac : E. Monnier , M Tellier
originaires de Plumelec : Henri Le Gal (19 ans), Jean Maréchal( 21 ans), Henri Mounier ( 24 ans), Robert Pichot ( 19 ans),
originaires de Pleucadeuc: E Monnier, A.Piquet
originaire de Saint Marcel: E Morel,
originaire de Saint Pierre Quiberon: M Tuffigo
originaire de Vannes: J. Penpenic ,
PLOËRMEL :
Sur la stèle des « martyrs de la Résistance », place d'Armes, sont portés les noms de 21 patriotes fusillés ou morts en déportation. Pour la plupart, ils appartenaient aux groupes Action- BOA de Ploërmel et au Corps Franc Vengeance: Henri Calindre (37 ans), Louis Cherel (24 ans) Pierre Chevalier, (21 ans), Lionel Dorléans, (19 ans), Paul Hervy, (18 ans), René Salomon ( 22 ans), arrêtés en février 1944, fusillés au champ de tir de La Maltière, le 30 juin 1944, Joseph Chérel, ( 56 ans), mort dans la prison de Rennes des suites de tortures Gustave Le Meur (18 ans)tué le 20 juin 1944, E.Breal, E.Caro, P.Colombel, M.Puissant, fusillés à Rennes, Firmin Olivaux, mort le 9 juillet 1994 lors du transport en Allemagne, Paul Éon, Joseph Guillo, Victor Olivaux, Robert Turpin, morts en déportation. D’autres stèles: au cimetière en mémoire des victimes du bombardement du 12 juin 44, une deuxième stèle, route de Josselin, en mémoire de Gustave Lemeur F.F.I, une troisième rue du Lac en mémoire de Julien Quatreville ( 18 ans) et Pierre Sassier, fusillés en représailles le 14 juin 44, près du pont de la Trinité.
PLOËRDUT au lieu dit Moustoiriallan:
A Kerusten se trouvait en juin et juillet 1944 un camp de maquisards, notamment la 1ère compagnie du 10 éme bataillon F.F.I commandé par Jean Le Coutaller. Le 31 juillet 1944, la Werhmacht encercla le camp : lors des combats qui s’en suivirent Ernest Valverd et Pierre Le Nalbaut furent tués : une croix est érigée sur les lieux. .
PLOUHARNEL :
Une stèle est érigée route de Carnac là où tomba au combat, le Lieutenant Auguste Lebon, le 24 janvier 1945.
PLUHERLIN :
Un monument a été élevé dès 1946 à la mémoire du massacre de 8 civils, le 24 juin 1944 près de la ferme de la Grande Métairie appartenant aux époux Braux: Emmanuel Burban ( 23 ans), Yves Daniel ( 22 ans), Alexis( 26 ans) et Edouard ( 24 ans) Guézo, René Guidoux ( 20 ans), Cyr Le Corres ( 21 ans), Jean Le Ny ( 22 ans), Georges Tigier ( 21 ans).
PLUMELEC :
Plusieurs monuments rendent hommage aux S.A.S de la France Libre morts pour la France:
- une croix au village du Halliguen, là où fut tué dans la nuit du 5 au 6 juin le caporal S.A.S. Emile Bouëtard, né le 4.09.1915 à Pleudihen( 22), premier tué du débarquement allié;
- une stèle au lieu dit Remungol d’en Bas : en mémoire du parachutiste Auguste Chilou et du maquisard Albert Le Blanc abattus en ce lieu le 29 juin 1944, les trois agriculteurs qui les hébergeaient Henri Mounier, Robert Pichot et Mathurin Jégo étant fusillés au fort de Penthièvre le 13 juillet 1944;
- au lieu dit Kerihuel: un mémorial rend hommage aux 18 patriotes massacrés dans ce lieu le 12 juillet 1944 par un détachement du S.D et des miliciens du F.A.T conduits par Fischer, Zeller et Munoz, soit les parachutistes Fernand Beaujan, Albert Bletterie, Louis Hanicq, Pierre Marienne, François Martin, Jean Marty, Jacques Mendès-Caldas; les F.F.I Henri Denoual, Raymond Garaud, André Gondet, Georges Grignon, Pierre Le Bomin, Emmanuel Le Breton, Hervé Louail et Eugène Morizur; les cultivateurs Ferdinand Danet , Alexandre et Rémy Gicquello;
- une plaque est apposée au bureau de la Poste à la mémoire d’Armande Morizur, agent de liaison, morte sous la torture, le 28 juin 1944 à Saint Jean Brévelay, dans l’école des religieuses transformée en lieu de détention par les nazis;
PLUMELIAU:
Plusieurs monuments rendent hommage aux maquisards tombés au combat:
- au lieu dit La Boulaye : monument inauguré le 20 avril 1947 par Charles Tillon, en hommage à Jean Kesler, né le 04.10.1921 à Hennebont, alias Jim et Maurice Devillers, alias Michel, membres du Comité Militaire Régional des FTP, abattus en ces lieux le 14 avril 1944 en tentant d’échapper aux allemands ;
- au cimetière une plaque rappelle les noms des jeunes gens de la compagnie FTP de Poulmarc’h, pris dans la rafle du 27 avril 1944, fusillés à Port Louis Henri Donias, alias Capitaine Georges ( 22 ans), Joseph ( 20 ans) et Roger ( 24 ans) Justum, Eugène Morvan ( 22 ans), Mathurin Le Tutour ( 20 ans) ou morts des suites de la torture, Désiré Le Moing ( 22 ans) ou en déportation Jean Lavenant ( 41 ans), Joseph Tilly ( 40 ans) ;
- au lieu dit Le Rhun : en hommage à François Hémon, et Henri Lancelot, abattus prés de ce lieu le 4 juillet 1944 par une patrouille de Cosaques;
- un menhir, un monument et des stèles rappellent les combats menés le 14 juillet 1944 aux lieux dits Kervernen, Kergant et Kerhudé près de Saint Nicolas des Eaux par les trois sections de la 4 éme compagnie des FTP commandées par Alphonse Le Cunff alias capitaine Bernard, pour briser l’encerclement des troupes allemandes, combats au cours desquels tombèrent 36 résistants, 25 autres faits prisonniers, puis à Locminé étant exécutés par la suite notamment dans le bois de Botségalo. Chaque année le 14 juillet une cérémonie commémorative est organisée sur ces différents lieux de mémoire.
PLUMELIN:
Trois monuments ont été construits, l’un à la mémoire d’Ange Horel, du groupe FTP Casanova, abattu près du village de Kerbregen, le 21 mai 1944, le deuxième à celle de Jean Raby, fusillé le 6 juillet 1944, le dernier enfin à celle de Roland Brulé, Henri Cadieu, Armel et Maurice Martin, Emile Lanco, Laurent Le Maire, arrêtés dans une rafle à Saint Jean Brévelay, le 9 juillet, fusillés le 13 juillet 44.
PLUVIGNER :
Trois monuments rendent plus particulièrement hommage à Charles Allanic, Lucien Audran, Joseph Benabès, Joseph Le Guernevé et Jean Martin, fusillés le 28 juin 1944, et à 7 FFI et 2 cultivateurs capturés le 21 juillet 1944 dans la ferme du Veniel, ligotés et et brulés vifs dans l’étable : Joseph Allanic ( 45 ans), Vincent Fayo ( 35 ans), Jean Georges( 22 ans), André Guhur ( 21 ans), Raymond Hantz ( 30 ans), Joachim Le Hénant ( 34 ans), Adrien ( 18 ans) et Jean-Louis ( 20 ans) Le Tallec.
PONT SCORFF au lieu dit Kerruisseau :
A Kerruisseau un lieu-dit situé à 3 km de Pont-Scorff en direction de Lorient. se trouve un menhir dressé en 1949, à l'initiative d'un groupe de camarades, pour rendre hommage aux morts du 7e bataillon F.F.I., du 3e bataillon du 118e R.I., du 14e dragon des Côtes-d'Armor et des 94e et 66e divisions des troupes américaines tués sur le front de la poche de Lorient. Une cérémonie y est organisée chaque année le 1er mai.
PONTIVY:
C'est à Pontivy que le général allemand Farmbacher installa le P.C. de son 25e corps d'armée.C'est aussi dans les geôles de Pontivy, que Gestapo et milice, torturaient les résistants des nombreux réseaux opérant dans la région, les maquisards F.F.I. ou F.T.P., les parachutistes de la France libre, avant leur exécution ou leur déportation. En témoignent les nombreuses stèles érigées dans les campagnes environnantes plus particulièrement : au Roheu, à Rimaison, Guerlogoden Cléguérec, Timadeuc et Stival en Pontivy où une stèle porte les noms des patriotes morts au combat Edmond Euzenat, Jean Jéhanno, Joseph Le Pennec, Henri Quilléré, fusillés : Barthélémy Derrien, Pierre Le Bellu, Jean-Marie Le Guennec, morts en déportation ou en captivité: Félix et Jean Darcel, Auguste Euzénat, Emmanuel Jaffré ( père et fils), Noël Jeggado, Jules Jouanguy, Alexandre Le Corvec, Jean Léauté.
CITADELLE de PORT LOUIS:
Le 23 mai 1945, 69 cadavres étaient exhumés de fosses creusées sous un stand de tir dans la citadelle. Il s’agissait des dépouilles de patriotes arrêtés dans divers lieux du départements, transférés à Port Louis et fusillés “ en secret”
maquisards de la compagnie de Poulmarc’h : Henri Donias, alias Capitaine Georges ( 22 ans), Joseph ( 20 ans) et Roger ( 24 ans) Justum, Eugène Morvan ( 22 ans), Mathurin Le Tutour Lieutenant Victor( 20 ans) Roger Le Cunff ( 21 ans), Henri Gaillard (21 ans), Léon Launay ( 23 ans), Jean Nivoix ( 20 ans) ,
maquisards dans la région de Cléguérec: Louis Maubé (23 ans), Jérôme Fraboulet (25 ans) Mathurin Guillo ( 22 ans), Rémy Houarno (20 ans), Albert Lescoat ( 23 ans)
maquisards dans la région de Guémené sur Scorff : Jean Feuillet (21 ans), Jean Martin (23 ans), André Trebuil (23 ans) Francis Trebuil (18 ans),
maquisards dans la région de ceux de Naizin : Alphonse Audo ( 23 ans) Marcel Gainche, Jean Le Tréquesser (28 ans) André Rouillé (22 ans),
maquisards dans la région de Plouay : Joseph Cotonec ( 19 ans), Raymond Hello( 21 ans), Joseph Le Gloannec ( 22 ans) François Valy ( 23 ans)
maquisards dans la région de ceux de Meslan : Joseph Lavole ( 27 ans), Joseph Le Solliec (21 ans),
maquisards dans la région de Silfiac: Pierre Baron ( 21 ans), Yves Bogard ( 19 ans), Noël Coget (19 ans), Michel Coget ( 22 ans), Paul Le Bourlay ( 24 ans), Jean Le Moulec (18 ans), Joseph Le Corre ( 20 ans),
maquisards dans la région de Scaer : Jean Core (20 ans) Jean Le Guiff sous lieutenant bataillon Louis d’Or ( 36 ans), Jean Le Coz,
Maquisards dans la région de Guiscriff : Pierre Morvan maquisards dans la région de Lanvenegen: Georges Le Moene ( 22 ans), Lucien Perron ( 18 ans) Fernand Evennou (22 ans), Jean Le Meste (20 ans), Joseph Riou (21 ans), François Le Morlec( 24 ans) , Alexandre Le Chenadec ( 21 ans)
résistants originaires de Lorient : Georges Poulhalec (20 ans), Gabriel Le Goff (20 ans), Pierre Royant (19 ans), Emile Mazé (40 ans), Bertrand Perennou (22 ans) Paul Hervé, André Mauvais,
résistants originaires de Querrien : François Le Gallic (22 ans), René Le Duigou (22 ans), François Henriot (24 ans) Louis Le Bail ( 20 ans)
Résistants originaires de Quimperlé: Yves Le Jan (21 ans), Jean Hascoat, André Kermabon, François Mahé
Jean Commun originaire de Paris
Chaque année le 23 mai une cérémonie commémorative est organisée dans la Citadelle .
PRIZIAC:
Une cérémonie est organisée chaque année le samedi 21 juillet au lieu -dit Carnal Vihan en hommage à Marcel Croizer, Pierre Daniel, Louis Le Moaligou, Jean Le Trehour et Yves Yannés, résistants massacrés en ce lieu, ce jour de l’année 1944. Une stèle a été également érigée à Botqueven en hommage à Joseph Jaffré ( 23 ans), Julien Le Guefan ( 20 ans) Emile Rio (23 ans) et Georges Sanséau (20 ans) fusillés le 30 juin 1944 en ce lieu. Enfin, au Pont Tournant, une stèle rappelle la mort au combat, le 9 juin 1944, de Jean-François Huiban (19 ans) et Henri Evanno (30 ans) lors de l’attaque du camp de Kerfur. - QUERRIEN au lieu dit Kerstang- Combout :
une croix rappelle qu’en ce lieu six patriotes J.Caignec, Christien, V.Hello, Le Sauce, Quintrix et un inconnu ont été fusillés le 11 juillet 1944. - QUESTEMBERT:
Une plaque au monument aux morts est dédiée « Aux héros des maquis et de la Résistance ». C'est par la gare du quartier de « Bel-Air » à la jonction de la ligne de Ploérmel via Malestroit avec celle du Paris-Quimper, que transitaient nombre d'aviateurs alliés et leurs convoyeurs.L'hôtelier-restaurateur de « Bel- Air » et ses agents du réseau organisaient l'accueil, l'hébergement et les départs, et d'autre part réceptionnaient des armes de parachutage.Malgré la déportation de ceux-ci une section F.F.I. sera mise sur pied et combattra dans les rangs de la section de Rochefort-en-Terre. Après le combat de Saint Marcel, plusieurs groupes de parachutistes de la France libre trouveront refuge, avec leur matériel radio, chez des résistants locaux. Lors d’une perquisition dans la ferme de Françoise Rouxel ( 64 ans), le 15 juillet 1944, les allemands découvraient des bottes et des biscuits anglais. Ils abattaient Françoise Rouxel et jetaient son corps dans le brasier de la maison qu’ils incendiaient. Une croix s’élève sur les lieux de ce crime de guerre. Au Crano, une autre croix rappelle la mort au combat, le 5 août 1944 de Christophe Flatrès, né le 25.07.1919 à Questembert.
QUEVEN au lieu dit Beg Runio :
Monument à la mémoire des otages de Rosporden massacrés le 7 août 1944 pendant leur transport sur Lorient: Vincent Baudic, Jean Bernard, Mme Caugant, née Le Naour, Jean Flaouter, Gutiérez, Jean Héméry, Antoine Hénaff, Jean Le Menn, Mme Porhiel. Une cérémonie est organisée chaque année le 7 août .
QUISTINIC:
Deux cérémonies sont organisées tous les ans sur la commune :
la première au lieu dit Kerdinam, un des derniers dimanches du mois d’avril pour rappeler les rafles des 16, 17, 18 et 22 avril 1944, organisées en représailles de la mort de deux soldats allemands abattus sur un poste d’observation.
Ces rafles conduisaient à la mort sous la torture ou à l’exécution de Emilien Gahinet, Henri Guillo, Louis Le Ruyet et Raymond Perreze, dont les corps furent enterrés dans une cache d’armes des partisans, de Joseph Perron, transféré, lui, au fort de Penthièvre qui mourait sous la torture;
la seconde prés de la Chapelle du Cloître, dans laquelle une «“infirmerie » clandestine avait été installée pour porter secours aux maquisards blessés, notamment ceux des combats de Kervernen. Le 24 juillet 1944, vers 4 heures, des soldats de la Werhmacht, stationnés à Melrand, encerclèrent la Chapelle, assassinant le jeune étudiant en médecine Jean-Claude, alias « Rascasse », originaire des Bouches du Rhône, et l’infirmière Fernande Uzel, née le 10.07.1915 à Riantec, alias « Evelyne » ainsi que des blessés, puis ils ratissèrent le secteur et parvinrent à abattre sur le champ ou à capturer puis à exécuter 11 autres patriotes . Lors de ces cérémonies sont également évoqués les 5 déportés originaires de Quistinic, morts dans les camps, Marcel Roger et Pierre Troudet déportés en 1943, Joseph Tanguy, Pierre Le Ruyet ( 66 ans) et Joseph Le Ruyet morts à Buchenwald en 1944.
REGUINY :
Une croix a été élevée au lieu dit Kerbourhis, là où a été exécuté, le 20 juillet 1944 Auguste- Louis Nicolas, né le 16.04.1923 à Locminé, arrêté près de Naizin le 11 juillet 1944.Commune de Réguigny - Louis Auguste NICOLAS, était membre d'un maquis affilié au 4eme bataillon FFI installé à Radenac. Avec l'un de ses camarades, (prisonnier russe évadé), il prend l'initiative d'une patrouille à l'insu de son chef de section. Vers l'endroit où il a été fusillé, il entre dans une maison pour s'y désaltérer. Il garde son arme, une mitraillette, contrairement à la demande de son hôte.
- Un groupe d'allemands qui suit le même itinéraire que lui, l'aperçoit par la fenêtre. Ils l'arrêtent et le dirigent à la prison de Josselin, où il est torturé. Puis il est conduit à Locminé où il est promené en ville dans un chariot. Des hommes de la garnison de Josselin le fusillent à Réguiny. Il est évident que Louis Auguste NICOLAS n'a pas parlé puisque son maquis n'a jamais été inquiété.
- • Une autre stèle existe au lieu-dit Pont-Hamon ou figure les noms d'Onésime Le
- CAM et de Marcel GAINCHE.
- Onésime Le CAM est né le 11 octobre 1919 à Moréac. Résistant dès l'automne 1943, il recrute une section à Moréac. Il participe à de nombreuses actions, parfois lointaines. Il prend part à l'affaire de Siviac le 13 avril 1944 et commande une compagnie à Hennebodant en Réguigny.
- Après le débarquement, il a beaucoup de bouche à nourrir, tout comme Marcel Gainche qui commande le maquis de Pleugriffet. Il décide que le pain serait cuit désormais cuit dans des fours de ferme.
- Le 9 juin 1944, il réquisitionne une camionnette à Réguiny et se procure de la farine au moulin de Ferrand également à Réguiny. Il livre une partie de sa cargaison à Hennebodant et se fait conduire au maquis de Pleugriffet par son chauffeur.
- Il passe par Pont-Hamon où il est interpellé par une patrouille de la garnison de Naizin. Il quitte le camion pour s'enfuir en sautant un talus. Il est abattu au milieu d'un champ tandis que Marcel Gainche est fait prisonnier et affreusement torturé à Naizin avant d'être fusillé à Port-Louis. Onésime Le Cam fût l'un des plus actifs capitaines du secteur.
- Marcel Gainche est né le 30 juin 1920 à Naizin. Après avoir été de commerce à Pontivy, il est embauché par une firme chargée de la mise en place de la ligne Guerlédan-Saint Nazaire. Il y rencontre Julien GUIDARD (fusillé à Locminé le 3 août1944) qui le fait adhérer au Front National de l'époque, puis au FTPF.
RIEUX :
Une stèle est élevée dans les marais là où fut tué, le 15 août 1945, Emile Pondard, 22 ans, séminariste, chef d’un groupe de F.F.I qui tentait de faire prisonniers 4 soldats allemands. Lors d’une autre incursion des soldats allemands, dans les marais, le 23 août 1944, ceux-ci exécutaient deux otages Bernard Le Mee ( 16 ans) et Charles Tardivel. Une stèle rappelle ce crime de guerre. - SAINTE-ANNE d’AURAY :
Mémorial à la mémoire des 240 000 bretons tombés au cours de la guerre 14-18 devenu « Mémorial de toutes les Guerres ». Une stèle rappelle également le massacre, le 5 août 1944, des abbés Louis Allanic, né à Lignol en 1887, et Joseph Le Barth, né à Pluvigner en 1896, qui, la veille avaient remis aux autorités allemandes une lettre du commandant des FFI leur demandant de se rendre, ainsi que celui des civils Xavier Brianceau ( 34 ans), Augustine Henry, veuve Guégan( 64 ans), Stanilas Le Louer (70 ans).
SAINT-AVÉ:
De 1941 à la Libération de 1944, 35 résistants dont 6 inconnus furent exécutés près du stand de tir du Polygone au pied d'une butte. Une stèle de granit évoquant un menhir, un gros bloc de granit évoquant un dolmen, ont été érigés et portent 32 noms ( voir sur notre site « les fusillés du Polygone »). Le plus âgé, A.Meunier avait 37 ans, les deux plus jeunes M.Tanguy et A.Vernon 18 ans. - SAINT-BARTHELEMY :
Stèle à la mémoire de Gaston Le Pessec au lieu dit "Lann-Mezo".
SAINT-BRIEU de MAURON :
Stèle à la mémoire d'un soldat américain tué le 3 août 44 - SAINT-CONGARD:
Un monument a été érigé à la mémoire de Raymond Guiho( 22 ans) abattu, le 11 mars 1944, dans la ferme de ses parents au village « les Ajoncs d'or », où ceux-ci accueillaient des parachutistes pris en charge par le réseau Action. - SAINT-JEAN-BRÉVELAY :
Plusieurs stèles au cimetière, à la Petite Mairie et à La Croix du Quillio rappellent la mémoire des patriotes fusillés ou abattus par les allemands dont Joseph Carlach, Antoine Dagorne, Ambroise Gillet, Eugène Le Calonnec, Jean Le Gal, Louis Le Moing, Albert L’Hermitte, Pierre Olichon. - SAINT-BILY en PLAUDREN:
Le 13 juin 1944, le 2 éme bataillon d'Auray commandé par Le Garrec, stationnait dans la forêt de Saint-Bily, en attente d' armement.
Le 13 juin 1944, des cavaliers géorgiens attaquaient le maquis et tuaient Georges Bignonnet, Gustave Siné et André Le Godec. Lucien Le Godec, fait prisonnier, mourrait en déportation. Le 29 juin 1944, les allemands exécutaient près de la ferme du Cosquer où avaient été cachés deux parachutistes, le fermier Joseph Dano et trois FFI Ambroise Gillet, Jean Le Crouhennec, et Maurice Le Gloahec. Enfin, une troisième stèle rappelle la mort en déportation de Mathurin Denis, Daniel Sévère et Robert Vary.
SAINT MARCEL et SERENT :
Le 6 Juin 1944, le commandant Bourgoin, dit « le Manchot » était parachuté, ainsi que la majorité de ses hommes, dans le département . Le largage de fortes quantités d'armes notamment sur le terrain Baleine, permettait de doter plusieurs bataillons.Le 4e bataillon de chasseurs parachutistes de la France libre et les trois bataillons F.F.I. des régions d'Auray, Ploërmel, Rochefort-en-Terre, Guer, La Gacilly, étaient dans le camp, le 18 juin, lorsque les Allemands attaquèrent massivement le réduit. Si les pertes de la Wehrmacht furent importantes, de l’ordre de plusieurs centaines de soldats, 42 hommes de la France Combattante furent tués dans les combats. Le monument, dont la première pierre a été posée par le général de Gaulle, le 27 juillet 1947, a été inauguré le 24 juin 1951 par le général Koenig. Implanté à La Nouette, en SÉRENT, il représente un phare dont la lanterne est entourée de croix de Lorraine. Chaque année le 18 juin, ou le dimanche le plus proche de cette date, une cérémonie commémorative y est organisée. Se trouve également à Sérent un monument à la mémoire des enfants de Sérent et des « libérateurs venus d’ailleurs » qui portent 34 noms. Au lieu dit Pinieux se dresse la croix des parachutistes. Sur le territoire de la commune de Saint Marcel, un menhir marqué d’une croix de Lorraine, a été élevé au lieu dit le Bois Joly en hommage aux premiers combattants tombés le matin du 18 juin 1944: Melle S. Berthelot, J. Flanchais, J et P Le Blavec, A. Robino et R.Trunkenbolz. 2 stéles aux Hardys- Béhélec et dans le bourg, rendent également hommage aux personnes exécutées en représailles à partir du 19 Juin 1944: Yves Ayoul, Raimond Denece, Félix Guil, Françoise Le Blanc, Jean Morlas, Pierre Moussard, François et Joseph Rio, et Marcel Robert. Rappelons enfin que la Maison des Augustines, sise à Malestroit, dont Yvonne Beauvais était la mère supérieure pendant toute la durée de l’occupation, a été citée à l’ordre de l’Armée, le 12 mai 1949, pour avoir hébergé et caché de nombreux résistants dont le Général Audibert, chef de la résistance de l’Ouest, arrêté le 17 mars 1944, et pour avoir recueilli , après les combats de Saint Marcel de nombreux français blessés.
SAINT-MARTIN -sur-OUST:
Trois croix ont érigées à la mémoire
- de Lucien Hercouët ( 33 ans) abattu le 20 juillet 1944,
- de Gabriel de Villebonne, alias Gaby Viallat, né le 10.06.1922 dans le Loiret, appartenant depuis 1943 au mouvement O.C.M, combattant à Saint Marcel, arrêté le 17 juillet 1944, torturé à Redon, exécuté à la Grée Hello, le 22 juillet 1944,
- de Léon Marie Provost, né le 18.10.1912, tué lors d’un accrochage avec l’ennemi, le 12 août 1944 aux champs Guéry. - SAINT-PHILIBERT:
Le 19 août 1942, René Audran ( 19 ans) Roger Le Borgne ( 19 ans), et Pierre Rozo ( 17 ans) qui tentaient de rejoindre l’Angleterre via l’Espagne, étaient arrêtés à Vauxin en Charente. Emprisonnés au fort du Hâ à Bordeaux, René Audran et René Le Borgne étaient fusillés comme otages en octobre 1942, Pierre Rozo mourrait en déportation. Une stèle rappelle leur mémoire.
SAINT-VINCENT-sur-OUST:
A proximité du bourg, au château de Boro, propriété de Pierre de Villeneuve, fonctionnait un relais d'accueil d'aviateurs alliés, dépendant du S.O.E. (Special Operations Executive) britannique, accueil organisé avec l’aide du châtelain par le docteur Queinnec, Gaston Sébilleau et Pierre Régent. Les aviateurs regagnaient leurs pays par des vedettes rapides via les plages des Côtes-du Nord ou du Finistère. A partir du 9 juin 1944, la Gestapo et des miliciens procédaient aux arrestations des dirigeants, déportant 11 membres du réseau. Pierre de Villeneuve parvenait à s’évader du train à Varades, lors du transport vers l’Allemagne, et seuls Pierre Régent et Jean Thépaut revenaient des camps.
Le 22 juin 1944, les nazis fusillaient dans le bois de la Grée, au lieu dit la Carrière du Houssac à Saint-Vincent-sur-Oust, six combattants de Saint Marcel : Jacques Benoist de Lostende ( 19 ans), Julien Le Lièvre ( 40 ans), Yves Mostade (21 ans) Marcel Sené ( 40 ans) , Albert Trégaro (17 ans) et un inconnu. Pour mémoire le frère de Yves Mostade, Francis Mostade a été fusillé à Landordu en Berné, le 6 juillet 1944. Il avait 19 ans. - TREDION:
Les 13 juillet 1944, des allemands et miliciens attaquèrent par surprise un groupe de chasseurs
du 2 éme Régiment de Parachutistes Français . Le lieutenant parachutiste François Tisné né le 24.09.1916 à Paris, était tué , le sergent André Cauvin fait prisonnier . Le 14 juillet, les allemands et des miliciens venaient effectuer une perquisition à la ferme des époux Kerhervé proche du bois de Lanaux où s’étaient réfugiés les parachutistes. Ils blessaient trois parachutistes et Armand Kerhervé, puis jetaient ceux-ci dans la ferme en flammes. Alain Calloc’h de Kerillis alias Richard Skinner et Fleuriot, blessés étaient faits prisonniers, et fusillés le 18 juillet à Rimaison. A Kerlanvaux, sur les lieux du massacre, une colonne brisée, dressée sur un socle de gros cailloux à l'orée d'une forêt porte : « A la gloire du 2 éme Régiment de Chasseurs Parachutistes Français » avec les noms de Joseph Alliou, Joseph Collobert, Francis Decrept, Frédérick Harbinson, Armand Kerhervé, R.Miot et François Tisné.
VANNES:
Au plateau de la Garenne, sur une pierre tombale de granit bleu, et diverses stèles, 43 noms de résistants fusillés ou morts en déportation rappellent les sacrifices de la Résistance à l'occupant. Une cérémonie en leur hommage a lieu le 1 novembre de chaque année. Une stèle au maquisard inconnu se trouve également à la Garenne. En effet, en juin 1945, cinq corps de maquisards non identifiés furent ramenés à Vannes. Ils venaient de Baud, du Faouet, de Quiberon, de Botsegalo et de ST-Marcel. Les cinq cercueils furent placés dans la chapelle du collège Jules Simon. Un seul était inhumé le 18 juin 1945 sur le plateau de la Garenne. Deux enfants procédèrent à la désignation du "Résistant inconnu": Monique Monterrin, fille d'un F.F.I. de la lère Compagnie, pris à Botségalo le 23 juin 1944, décédé en déportation, et le neveu des filles de Monsieur Malard, patriote questembertois fusillé par les Allemands. On pense qu’il s’agirait en réalité du corps de Claude Sendral, alias L’Huissier, né à Casablanca. Récapitulatif établi par Katherine Le Port
à partir des renseignements contenus dans les revues “Ami Entends-tu” notamment les N°1 à 60,149 à 157 en ligne sur notre site
dans les livres : Le Morbihan en guerre de Roger Le Roux
( Floch Imprimeur 1978) Hommes et Combats en Bretagne: le Morbihan
d’ Albert Oriol-Maloire : pages 162 à 167 ( Martelle Editions 1991) Les Hauts Lieux de la Résistance en Bretagne: le Morbihan
du Dr Alain Lefort et Bernard Lucas : pages 80 à 108 ( Editions Ouest France: 1991)
Morbihan Mémorial de la Résistance de René Le Guennic,( Liv’Editions 2008)
P.S si vous voyez des inexactitudes, merci de nous en informer; si vous souhaitez voir mettre en ligne sur notre site des documents, photographies ou un hommage personne là la mémoire de l’un ou l’autre des patriotes évoqués sur ces monuments, merci de nous les transmettre, comme de nous indiquer, si vous les connaissez, les date et lieu de naissance de ces derniers