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LE GALL ALEXIS

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024




Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :




Forces Françaises Libres
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Ci dessus : Anne FRIANT et Alexis LE GALL

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Nécrologie. Alexis Le Gall, un Français Libre de la première heure
 Publié le 22 décembre 2019 à 15h42 
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pour les 2 photos ci dessus :
Remise d'un prix par Alexis LE GALL lors du concours de la Résistance et de la Déportation en 2018
au Centre d'instruction naval de Brest



Ci dessous : cliquez sur le dossier pour le télécharger.

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Ci-dessus et de gauche à droite :

Alain BODIVIT, Marcel CLÉDIC, Jean HUITOREL et Alexis LE GALL

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Archives : ALEXIS ARCHIVES


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A gauche Alexis Le Gall et Anne FRIANT MENDRES


Nécrologie.
Alexis Le Gall, un Français Libre de la première heure
 Publié le 22 décembre 2019 à 15h42 


Alexis Le Gall s’était retiré à Douarnenez, sur les bords du Port-Rhu. (Photo d’archives).
C’est une vive émotion qui a secoué la ville, ce dimanche matin à l’annonce du décès d’Alexis Le Gall. Français Libre de la première heure, il s’est éteint à l’âge de 97 ans.
Le 19 juin 1940, Alexis Le Gall n’a pas 18 ans, lorsqu’il embarque à Audierne avec son frère Jacques, à bord de l’Ar-Zénith pour rejoindre l’Angleterre. Le 6 juillet 1940, à l’Olympia Hall, il rencontre le Général de Gaulle pour signer son engagement dans Les Forces Françaises Libres.

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Alexis Le Gall, à la libération en 1945. Il avait été démobilisé le 18 juin, après cinq années au service de la France Libre.
Dans ses mémoires « Les Clochards de la Gloire », Alexis Le Gall se souvenait de cette rencontre. « La première chose qui nous a surpris, c’est sa taille ! Guilcher, Spinec, Fouquet.

Il y avait de nombreux Sénans dans nos rangs. En passant les troupes en revue, le Général se fait alors cette réflexion devenue célèbre : mais alors l’Île de Sein, c’est le quart de la France ? ».

Le jeune Audiernais passe un an dans les camps d’entraînements britanniques avant de rejoindre le Cameroun. Avec le Bataillon de Marche n° 5, Alexis Le Gall remonte jusqu’en Syrie.

En juillet 1942, c’est son baptême du feu, il participe à la bataille d’El-Alamein. En Alsace, lors d’une patrouille, il doit traverser un champ de mines. Au dernier moment, un camarade se porte volontaire pour le remplacer.

Il n’en reviendra pas. Alexis Le Gall participe à la campagne de France, jusqu’en Alsace où il est blessé. Une balle le touche à 10 cm du cœur. Démobilisé en juin 1945, Alexis Le Gall retourne au Cameroun où il travaille pour l’administration des colonies pendant treize ans.

Après une carrière dans le commerce et les assurances, ce combattant de la première heure s’était retiré à Châteaulin puis à Douarnenez, sur les bords du Port-Rhu.

Pendant sa retraite, il n’aura de cesse de témoigner auprès de la jeunesse de son parcours de Français Libre.

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Alexis Le Gall avait publié en mai 2017, « Les Clochards de la Gloire », un livre sur ses cinq années de guerre au sein des Forces Françaises Libres. (Photo d'archives).



Les frères LE GALL d'AUDIERNE

Jacques et Alexis dans un reportage le 1er mars sur France 2

Culture

VIDEO. Le témoignage de deux anciens combattants de la France libre partis rejoindre de Gaulle après l'appel du 18 juin
Par 
France 2 – France Télévisions

Mis à jour le 01/03/2020 | 17:26 – publié le 01/03/2020 | 16:29

Les frères Jacques et Alexis Le Gall, respectivement âgés de 98 et 96 ans, se souviennent de ce jour où ils ont pris la décision d’embarquer pour l’Angleterre avec une vingtaine de leurs copains… Extrait du magazine "13h15 le dimanche" du 1er mars 2020.
"Moi, général de Gaulle (…) J’invite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter et à me suivre. Vive la France libre dans l’honneur et dans l’indépendance !" Ce 18 juin 1940, le poste de radio est allumé dans la maison des frères Jacques et Alexis Le Gall, à Audierne, dans le Finistère. L’appel lancé par ce militaire, qui a rejoint l’Angleterre la veille, est entendu par la mère des deux garçons alors âgés de 19 et 17 ans.

"Notre mère nous a dit qu’elle venait d’entendre, mais elle n’avait pas très bien compris malheureusement le nom, un général français qui parlait de Londres pour appeler à le rejoindre, témoigne Jacques, 98 ans, pour le magazine '13h15 le dimanche' (replay). Je me dis qu’il y aura au moins un général qui fera la guerre." Il avait en effet trouvé "honteux" le message de Philippe Pétain, nouveau président du Conseil, radiodiffusé le 17 juin : "C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat."

"Il n’y avait que des jeunes, que des jeunes…"

"Cela nous a renforcés dans l’idée de partir, en se disant que, de toute façon, on ne part pas chez les Anglais, on part pour rejoindre un général français qui fait une armée française", précise Alexis, 96 ans, également ancien combattant de la France libre. Plus aucune hésitation. En moins d’une demi-heure, les deux garçons bouclent leur paquetage, sans savoir s’ils reverront leur famille, et rejoignent le patron d’un navire de transport qui accepte de les emmener jusqu’en Angleterre. A bord, il y a aussi une vingtaine de leurs copains.

"Sur le quai devant le bateau, il y avait beaucoup de monde, les familles des jeunes qui partaient, se souvient le plus âgé des deux frères. Je n’ai jamais vu mon grand-père aussi pâle, lui qui était plutôt rougeaud de nature. Il a été tellement marqué par notre départ qu’il est mort dix jours après, victime de cette émotion… Sur le quai, il y avait des marins, des hommes solides. Bon sang, mais personne ne va se joindre à nous, me suis-je dit. Aucun…" Le cadet ajoute : "Il n’y avait que des jeunes, que des jeunes…" Et l'aîné rappelle : "En 40, on aimait la France, surtout nous, les jeunes. On était fiers de la France. Et pour cette France, on aurait fait n’importe quoi."

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