BRÉBAN Marc
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
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Renseignements à venir
Trébeurden. Marc BREBAN,
le plus jeune des maquisards de Coat-Mallouën, est décédé
En juillet 2015, Marc Bréban avait reçu la Légion d’honneur des mains du général François Budet, à ses côté M ZIEGLER de Guingamp
Source : Fabienne MENGUY. Publié le 08/01/2019 ARCHIVES OUEST-FRANCE
Marc Bréban, habitant Trébeurden (Côtes-d’Armor), est décédé, à l’âge de 91 ans. Alors qu’il n’avait que 17 ans, il fut le plus jeune homme à intégrer le maquis de Coat-Mallouën qui, en juillet 1944, en forêt de Saint-Connan et Plésidy, a mené un âpre combat contre des soldats allemands.
Marc Bréban vient de décéder à l’âge de 91 ans, à son domicile de Trébeurden (Côtes-d’Armor). Il était le plus jeune des maquisards de Coat-Mallouën, de Saint-Connan - Plésidy (Côtes-d’Armor).
Élève en classe de première, à l’institution Notre-Dame de Guingamp, il n’avait que 17 ans quand il a rejoint le maquis de Coat-Mallouën. Et, à ce titre, était le plus jeune patriote dans les rangs de ce maquis. Il a pris part au combat du 27 juillet 1944 contre une colonne allemande.
« C’est lui qui, au moment du repli, au pied du mat des couleurs, a recueilli le drapeau, en a entouré son corps et l’a remis à son chef lorsqu’il a atteint la zone refuge de Duault » , retrace avec émotion le général François Budet, président de l’association des Anciens et amis du maquis de Coat-Mallouën.
Il prend part à la libération de Guingamp
Après avoir pris part à la libération de Guingamp, le 7 août 1944, « il a fait partie de la section David qui a accompagné le colonel Eon, de la mission Aloès, aux côtés des Américains, jusqu’aux portes de Brest, au sein d’une compagnie qui va être dénommée Choc de Bretagne » , poursuit le général.
Le jeune patriote reprendra ses études à Guingamp, dès la rentrée suivante. Cependant, « il reste en liaison avec les cadres du maquis de Plésidy et suit en particulier le projet de création du monument de Coat-Mallouën, poursuit le général Budet. Il prête main-forte, au courant du mois de juillet 1945, pour la mise en place de la stèle. »
Décoré de la Croix de guerre 1939-1945
Le 5 août de la même année, il sera bien présent pour l’inauguration de ce monument du souvenir, installé à Saint-Connan ; une cérémonie présidée par René Pleven, ministre des Finances et de l’Économie nationale, avec à ses côtés des représentants de Grande-Bretagne et des États-Unis.
Lors de cette cérémonie, Marc Bréban sera « décoré de la Croix de guerre, sur le front des troupes, pour avoir ramené sous la mitraille ennemie le drapeau de son unité. Il est cité à l’ordre de la division pour son courage et son respect vis-à-vis de l’emblème national, mais aussi pour son action dans le cadre des combats menés par la compagnie Choc de Bretagne », indique-t-il.
Puis il intégrera HEC (Hautes études commerciales) et connaîtra une « très belle carrière dans le monde naissant de l’informatique. Plus récemment, il a participé à la création du musée de la Résistance de l’Étang-Neuf, à Saint-Connan, et prêté son concours lors du tournage du film de Guy Delattre, Les patriotes de Coat-Mallouën » , précise le général Budet. Qui, en juillet 2015, a eu l’honneur de lui remettre la Légion d’honneur, au grade de chevalier, lors de la cérémonie annuelle du souvenir des combats de 1944.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 11 janvier, à 14 h 30, en l’église Saint-Jean-du-Baly, à Lannion.
Source : Fabienne MENGUY. Publié le 08/01/2019 ARCHIVES OUEST-FRANCE
Marc Bréban, habitant Trébeurden (Côtes-d’Armor), est décédé, à l’âge de 91 ans. Alors qu’il n’avait que 17 ans, il fut le plus jeune homme à intégrer le maquis de Coat-Mallouën qui, en juillet 1944, en forêt de Saint-Connan et Plésidy, a mené un âpre combat contre des soldats allemands.
Marc Bréban vient de décéder à l’âge de 91 ans, à son domicile de Trébeurden (Côtes-d’Armor). Il était le plus jeune des maquisards de Coat-Mallouën, de Saint-Connan - Plésidy (Côtes-d’Armor).
Élève en classe de première, à l’institution Notre-Dame de Guingamp, il n’avait que 17 ans quand il a rejoint le maquis de Coat-Mallouën. Et, à ce titre, était le plus jeune patriote dans les rangs de ce maquis. Il a pris part au combat du 27 juillet 1944 contre une colonne allemande.
« C’est lui qui, au moment du repli, au pied du mat des couleurs, a recueilli le drapeau, en a entouré son corps et l’a remis à son chef lorsqu’il a atteint la zone refuge de Duault » , retrace avec émotion le général François Budet, président de l’association des Anciens et amis du maquis de Coat-Mallouën.
Il prend part à la libération de Guingamp
Après avoir pris part à la libération de Guingamp, le 7 août 1944, « il a fait partie de la section David qui a accompagné le colonel Eon, de la mission Aloès, aux côtés des Américains, jusqu’aux portes de Brest, au sein d’une compagnie qui va être dénommée Choc de Bretagne » , poursuit le général.
Le jeune patriote reprendra ses études à Guingamp, dès la rentrée suivante. Cependant, « il reste en liaison avec les cadres du maquis de Plésidy et suit en particulier le projet de création du monument de Coat-Mallouën, poursuit le général Budet. Il prête main-forte, au courant du mois de juillet 1945, pour la mise en place de la stèle. »
Décoré de la Croix de guerre 1939-1945
Le 5 août de la même année, il sera bien présent pour l’inauguration de ce monument du souvenir, installé à Saint-Connan ; une cérémonie présidée par René Pleven, ministre des Finances et de l’Économie nationale, avec à ses côtés des représentants de Grande-Bretagne et des États-Unis.
Lors de cette cérémonie, Marc Bréban sera « décoré de la Croix de guerre, sur le front des troupes, pour avoir ramené sous la mitraille ennemie le drapeau de son unité. Il est cité à l’ordre de la division pour son courage et son respect vis-à-vis de l’emblème national, mais aussi pour son action dans le cadre des combats menés par la compagnie Choc de Bretagne », indique-t-il.
Puis il intégrera HEC (Hautes études commerciales) et connaîtra une « très belle carrière dans le monde naissant de l’informatique. Plus récemment, il a participé à la création du musée de la Résistance de l’Étang-Neuf, à Saint-Connan, et prêté son concours lors du tournage du film de Guy Delattre, Les patriotes de Coat-Mallouën » , précise le général Budet. Qui, en juillet 2015, a eu l’honneur de lui remettre la Légion d’honneur, au grade de chevalier, lors de la cérémonie annuelle du souvenir des combats de 1944.
Ses obsèques seront célébrées vendredi 11 janvier, à 14 h 30, en l’église Saint-Jean-du-Baly, à Lannion.