LE RÉSEAU C.N.D - Castille
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Réseau Confrérie Notre-Dame, devenu C.N.D - Castille en novembre 1943 [1940 - 1944]
Bonjour à toutes et à tous,
Je vous invite à découvrir les agents du réseau C.N.D-Castille ayant agi dans la clandestinité à Brest sous l'occupation. Ce réseau est l'un des rares organes de la résistance a être opérationnel de 1940 à 1944 dans la ville.
Ce travail a pu être réalisé grâce au travail d'Yves Chanier de l'Amicale du réseau CND-Castille, que je remercie au passage.
Lien: https://www.resistance-brest.net/spip.php?mot52
C.N.D - Castille
Réseau Confrérie Notre-Dame, devenu C.N.D - Castille en novembre 1943 [1940 - 1944]
Ce réseau national s’implante à Brest en 1940 grâce à Gilbert Renault, alias Roulier ou Rémy. Envoyé par ce qui deviendra le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de la France Libre à Londres. Le but de ce réseau est initialement axé sur la couverture de la façade Atlantique afin de récupérer des informations d’ordre militaire sur les troupes allemandes. Le réseau finira par s’étendre à presque toute la France occupée.
Branche 1 - Groupe Élie (1940 - 1941) C’est par l’intermédiaire d’une connaissance commune que Gilbert Renault contacte à Brest René Drouin en novembre 1940. Celui-ci est depuis peu le chef militaire du groupe Élie. Bien que ce groupe ne soit qu’implanté localement, les résistants souhaitent diversifier leurs activités clandestines. C’est dans cette perspective d’échanges entre Londres et Brest que le groupe va agir, notamment en offrant à Gilbert Renault une carte de la cité du Ponant avec les positions des troupes allemandes minutieusement renseignées.
Branche 2 - Hilarion (1941 - 1942) Encore une fois, grâce à une connaissance commune, Gilbert Renault revient à Brest et double sa source d’information. Il contacte cette fois le Lieutenant de Vaisseau Jean Philippon, ancien sous-marinier n’ayant pu évacuer en juin 1940, qui travaille désormais dans l’arsenal à une tâche subalterne. Méfiant au début, Jean Philippon va fournir rapidement de précieuses informations sur les croiseurs lourds et croiseurs de bataille allemands basés à Brest.
Le démantèlement du groupe Elie entre mai et juillet 1941 et la mutation de Jean Philippon à Toulon en février 1942 et de René Berthon en mai 1942, mettent un terme aux activités du réseau Confrérie Notre-Dame à Brest. Le réseau est réactivité grâce à Raymond Vaurette, qui implante une nouvelle branche dans l’arsenal et au port de commerce.
Branche 3 - Dingo (1942 - 1944) En mai 1942 la base sous-marine de Brest est désormais totalement opérationnelle et l’activité de la Kriegsmarine se renforce. Gilbert Renault envoie son agent Raymond Vaurette, dit Dingo en provenance de Saint-Brieuc, dans la cité du Ponant pour réactiver le réseau. Ce dernier parvient à faire entrer en résistance Gilbert Garbe et Adolphe Golhen, ouvriers à l’arsenal. Grâce à de nombreux recrutements, ces deux agents parviendront à transmettre des informations sur l’activité de la marine allemande et préparer activement la libération.
Lors du siège de la ville en août et septembre 1944, les chefs et agents actifs de C.N.D serviront pour la plus part au 2e Bureau F.F.I de Brest, mettant à profit leur expérience dans le domaine du renseignement.
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