SICHE Marcel
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
Liens utiles :
- Le 2ème Bataillon STALINGRAD
- Les combats du MENEZ-HOM
- https://www.wikiwand.com/fr/Saint-Goazec
- Maquis de Spézet-St Goazec
- https://www.wikiwand.com/fr/Op%C3%A9ration_Jedburgh
- http://museedelaresistanceenligne.org/media7571-Les-A
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
JEDBOURG ou JEDBURGH
SOUS-LIEUTENANT
EQUIVALENCE
Source : LE TELEGRAMME Publié le 14 septembre 2010 à 00h00
Nécrologie. Marcel Siche, 89 ans ancien résistant
Bernard Le Guillou, secrétaire de l'Anacr, nous rappelle l'historie de Marcel Siche, ancien résistant, décédé il y a quelques jours dans une maison de retraite, en Loire-Atlantique.
Fait citoyen d'honneur de la ville de Châteaulin en 1994, Marcel Siche avait 89 ans. Il s'illustra pendant la guerre, sous le pseudo «Équivalence». En sa qualité de sous-lieutenant, il commanda le 2e Bataillon Stalingrad qui libéra Pleyben et Châteaulin et participa aux combats du Ménez-Hom.
En 1944, en stage en Algérie, il se porte volontaire pour participer à des missions d'aide à la Résistance française.
Après quelques mois de formation en Angleterre, il est parachuté lors de la mission «Jedburg» Horace le 18juillet 1944 à Pénity-Saint-Laurent (près de Collorec) en compagnie de deux autres Léonards «Égalité» et «Équation», pseudonymes de Bernard et de Bossard.
Leur mission était d'organiser les compagnies, de former les recrues des maquis au maniement des armes parachutées et d'organiser les attaques contre les Allemands.
Grièvement blessé au Ménez-Hom Marcel Siche fait alors la connaissance d'Auguste Le Guillou qui commandait le maquis de Spézet- Saint-Goazec depuis le début avril 1944.
Ce duo redoutable, à l'estime et au respect réciproques, forme en quinze jours les compagnies «Châteaulin» et «Victoire» 250 maquisards) à Spézet et Leuhan.
Bientôt, ils prennent contact avec les maquisards de Châteaulin, Quéménéven et Pont-de-Buis pour former les deux autres compagnies du bataillon les compagnies «De Gaulle» et «Ténacité».
Le 28 août 1944 au Ménez-Hom, Marcel Siche est grièvement blessé aux jambes.
Après une longue convalescence, il poursuit sa carrière dans l'armée en participant aux combats en Indochine, avant d'entrer dans l'Éducation nationale, dans un collège, à Brest.
Nécrologie. Marcel Siche, 89 ans ancien résistant
Bernard Le Guillou, secrétaire de l'Anacr, nous rappelle l'historie de Marcel Siche, ancien résistant, décédé il y a quelques jours dans une maison de retraite, en Loire-Atlantique.
Fait citoyen d'honneur de la ville de Châteaulin en 1994, Marcel Siche avait 89 ans. Il s'illustra pendant la guerre, sous le pseudo «Équivalence». En sa qualité de sous-lieutenant, il commanda le 2e Bataillon Stalingrad qui libéra Pleyben et Châteaulin et participa aux combats du Ménez-Hom.
En 1944, en stage en Algérie, il se porte volontaire pour participer à des missions d'aide à la Résistance française.
Après quelques mois de formation en Angleterre, il est parachuté lors de la mission «Jedburg» Horace le 18juillet 1944 à Pénity-Saint-Laurent (près de Collorec) en compagnie de deux autres Léonards «Égalité» et «Équation», pseudonymes de Bernard et de Bossard.
Leur mission était d'organiser les compagnies, de former les recrues des maquis au maniement des armes parachutées et d'organiser les attaques contre les Allemands.
Grièvement blessé au Ménez-Hom Marcel Siche fait alors la connaissance d'Auguste Le Guillou qui commandait le maquis de Spézet- Saint-Goazec depuis le début avril 1944.
Ce duo redoutable, à l'estime et au respect réciproques, forme en quinze jours les compagnies «Châteaulin» et «Victoire» 250 maquisards) à Spézet et Leuhan.
Bientôt, ils prennent contact avec les maquisards de Châteaulin, Quéménéven et Pont-de-Buis pour former les deux autres compagnies du bataillon les compagnies «De Gaulle» et «Ténacité».
Le 28 août 1944 au Ménez-Hom, Marcel Siche est grièvement blessé aux jambes.
Après une longue convalescence, il poursuit sa carrière dans l'armée en participant aux combats en Indochine, avant d'entrer dans l'Éducation nationale, dans un collège, à Brest.