BLAIZE Joseph
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Groupe ELIE Louis
Source : https://www.resistance-brest.net/article21.html
BLAIZE Joseph
Naissance : 14 août 1912 - Brest
Famille : LE GALL René, LE GALL Jean
Année d’entrée en résistance ou F.F.I. : 1940
Résistance : Groupe Élie
Secteur(s) d’action : Brest
Décès : 25 avril 1983 - Brest
Joseph Blaize est ajusteur à l’arsenal de Brest et réside au 213 rue de la Vierge. A la déclaration de guerre, il reste en poste à l’arsenal avec le statut d’affecté spécial. Il travaille à l’Artillerie Navale, en compagnie de René Gourvennec qui à son retour à Brest, ne tarde à entrer au Groupe Élie. Ce dernier se met alors à recruter dans son entourage de travail, dont Joseph Blaize en octobre ou novembre 1940. A son tour, Blaize lui présente d’autres potentielles recrues : Léon Vavasseur, Jean Coat, Guy Suignard et Jean Caroff.
L’action de Résistance débute alors pour Joseph Blaize qui est chargé de faire une propagande anti-allemands dans son cercle de connaissance. Entre fin 1940 et mai 1941, il aurait effectué trois ou quatre distributions de tracts. Joseph Blaize est détaché quelques temps à des travaux sur la voie ferrée Brest-Lesneven. Il parvient lors de ce chantier à obtenir des armes anglaises camouflées avant leur embarquement. Il rapporte cette précieuse cargaison à René Gourvennec.
En dehors du Groupe Élie, Joseph Blaize vient en aide à la fin 1940, à deux prisonniers français évadés de la caserne de Pontanézen en leur offrant des effets civils. Il aurait également remis de fausses cartes d’identités.
A partir de mai 1941, une vague d’arrestations démantèle le Groupe Élie. Joseph Blaize n’est pas inquiété lors des recherches. Il reste à Brest et épouse la couturière Anna Drogou à Lambézellec le 27 septembre 1941. Il poursuit alors la lutte avec les rescapés, notamment Jean Le Gall et son fils René.
Joseph Blaize déclare en 1946
Avoir appartenu au groupe Élie à partir de novembre 1940, pris part à la constitution d’un dépôt d’armes dans la rue Racine à Brest, d’avoir réparé les armes allemandes que le groupe lui fournit, de fabriquer des fausses cartes d’identité, de participer à l’opération d’évasion de 9 prisonniers de la prison de Pontaniou le 18 mars 1941.
Après guerre, il réside au 12 place des F.T.P.F à Brest.
La sépulture de Joseph Blaize se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 45, Rang 11, Tombe 14]
Publiée le vendredi 23 août 2019, par A.N.A.C.R 29, Gildas Priol, mise à jour mercredi 31 mars 2021
BLAIZE Joseph
Naissance : 14 août 1912 - Brest
Famille : LE GALL René, LE GALL Jean
Année d’entrée en résistance ou F.F.I. : 1940
Résistance : Groupe Élie
Secteur(s) d’action : Brest
Décès : 25 avril 1983 - Brest
Joseph Blaize est ajusteur à l’arsenal de Brest et réside au 213 rue de la Vierge. A la déclaration de guerre, il reste en poste à l’arsenal avec le statut d’affecté spécial. Il travaille à l’Artillerie Navale, en compagnie de René Gourvennec qui à son retour à Brest, ne tarde à entrer au Groupe Élie. Ce dernier se met alors à recruter dans son entourage de travail, dont Joseph Blaize en octobre ou novembre 1940. A son tour, Blaize lui présente d’autres potentielles recrues : Léon Vavasseur, Jean Coat, Guy Suignard et Jean Caroff.
L’action de Résistance débute alors pour Joseph Blaize qui est chargé de faire une propagande anti-allemands dans son cercle de connaissance. Entre fin 1940 et mai 1941, il aurait effectué trois ou quatre distributions de tracts. Joseph Blaize est détaché quelques temps à des travaux sur la voie ferrée Brest-Lesneven. Il parvient lors de ce chantier à obtenir des armes anglaises camouflées avant leur embarquement. Il rapporte cette précieuse cargaison à René Gourvennec.
En dehors du Groupe Élie, Joseph Blaize vient en aide à la fin 1940, à deux prisonniers français évadés de la caserne de Pontanézen en leur offrant des effets civils. Il aurait également remis de fausses cartes d’identités.
A partir de mai 1941, une vague d’arrestations démantèle le Groupe Élie. Joseph Blaize n’est pas inquiété lors des recherches. Il reste à Brest et épouse la couturière Anna Drogou à Lambézellec le 27 septembre 1941. Il poursuit alors la lutte avec les rescapés, notamment Jean Le Gall et son fils René.
Joseph Blaize déclare en 1946
Avoir appartenu au groupe Élie à partir de novembre 1940, pris part à la constitution d’un dépôt d’armes dans la rue Racine à Brest, d’avoir réparé les armes allemandes que le groupe lui fournit, de fabriquer des fausses cartes d’identité, de participer à l’opération d’évasion de 9 prisonniers de la prison de Pontaniou le 18 mars 1941.
Après guerre, il réside au 12 place des F.T.P.F à Brest.
La sépulture de Joseph Blaize se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 45, Rang 11, Tombe 14]
Publiée le vendredi 23 août 2019, par A.N.A.C.R 29, Gildas Priol, mise à jour mercredi 31 mars 2021
Source des documents suivants : Dossier FTPF 1946 carton 12
(numérisation Pôle Jean Moulin LG)