BOUGUENNEC Jean
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Francis GAREL dans la Résistance
- Membre de l’ordre de l’Empire britannique
- Chevalier de la Légion d’honneur
- Insigne des blessés
- Médaille de la Résistance
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille commémorative de la guerre 1939-1945
« La mort, il la nargue depuis ses 17 ans où il évita de peu l'exécution au Vénézuela. Agent du SOE,il est capturé en 1942,mais il s'évade,gagne Londres,revient parachuté pour diriger un réseau. La mort attend le 8 août 1944 pour se venger:il est pendu à Buchenwald. »
Jean-Christophe Notin source du texte : https://twitter.com/paroles_la
SOURCE : https://maitron.fr/spip.php?article243681, notice BOUGUENNEC Jean [dit Francis Garel dans la Résistance] par Anne Mathieu, version mise en ligne le 11 novembre 2021, dernière modification le 15 mars 2022.
Ci dessous : cliquez sur le dossier pour le télécharger.
Source : https://www.ouest-france.fr/bretagne/hopital-camfrout-29460/recit-finistere-la-vie-extraordinaire-de-jean-bouguennec-mort-pour-la-france-c611393c-d6c5-11ec-b454-e079b320fc17
RÉCIT. Finistère : la vie extraordinaire de Jean Bouguennec, mort pour la France
Jean-Pierre Monfort, habitant de l’Hôpital-Camfrout, en Finistère, retrace la vie aventureuse de son cousin Jean Bouguennec.
Publié le 21/05/2022 à 08h30
Le 6 mai 2022 avait lieu à Valençay (Indre) la cérémonie d’hommage aux agents de la section F. du S.O.E (Special Operations Executive) morts pour la France au combat ou en Déportation. Tous les noms inscrits sur le mémorial ont été cités, dont celui du capitaine Jean Bouguennec, chef du réseau Max Butler dans la Sarthe, originaire de Saint-Eloy (Finistère).
Jean-Pierre Monfort, son cousin, retrace sa vie qui fut, selon ses mots, un parcours romanesque et héroïque allant jusqu’au sacrifice.
Incarcéré au Venezuela
À 17 ans, venant de la Martinique, il est incarcéré dans les geôles du dictateur Gomez au Venezuela, accusé d’espionnage, il échappe de peu au peloton d’exécution. Il est ensuite reporter en quête de civilisations oubliées, puis correspondant de guerre en 1936 en Espagne, où il est accusé de tentative de guerre bactériologique contre les troupes de Franco, emprisonné et condamné à mort. Présenté deux fois au peloton d’exécution, il en réchappe et est libéré en 1939.
En 1941, il entre en résistance en France au sein du S.O.E. Arrêté par la police de Vichy, il est emprisonné au camp de Mauzac en Dordogne. Il s’évade avec une douzaine de camarades pour rejoindre l’Angleterre par l’Espagne. Il entre un peu plus tard à la section F. du S.O.E et est parachuté dans la Sarthe. Il est blessé au cours du parachutage et est arrêté sur trahison avec d’autres agents du S.O.E. à Paris. Il subit de nombreux interrogatoires par la Gestapo puis est expédié en Allemagne.
Interné au camp de Buchenwald
Interné au camp de Buchenwald, il est pendu à un crochet de boucher par une corde de piano. Ainsi mourrait un meneur d’hommes, doté d’un courage extraordinaire, le 14 septembre 1944, à 32 ans. Ce fut l’histoire de la vie brève d’un vétéran qui emportait avec lui un rêve de reporter : courir aux quatre coins du monde en quête de mille et une civilisations humaines. Selon Jean-Pierre Monfort, sa mémoire lui survivra.
Pendant ce temps, ses trois cousins, tous originaires de Saint-Eloy, combattaient les Allemands et les Japonais. Ainsi, Jean Bouguennec est décédé en 1942 dans un sous-marin coulé par les Anglais. Yves Bouguennec est décédé en 1945 à Sienne en Italie, suite à ses blessures. Jean-Marie Bouguennec, capitaine, participe à L’Épopée de la Colonne Allessandri. Il y mène des combats dans la jungle sans appui, sans renfort, sans train sanitaire, sans ravitaillement, surtout sans espoir, jusqu’à l’épuisement pour rejoindre la Chine et les Indes après une marche de 1000 km à travers la jungle. Il est le seul des quatre cousins à revoir son village.
RÉCIT. Finistère : la vie extraordinaire de Jean Bouguennec, mort pour la France
Jean-Pierre Monfort, habitant de l’Hôpital-Camfrout, en Finistère, retrace la vie aventureuse de son cousin Jean Bouguennec.
Publié le 21/05/2022 à 08h30
Le 6 mai 2022 avait lieu à Valençay (Indre) la cérémonie d’hommage aux agents de la section F. du S.O.E (Special Operations Executive) morts pour la France au combat ou en Déportation. Tous les noms inscrits sur le mémorial ont été cités, dont celui du capitaine Jean Bouguennec, chef du réseau Max Butler dans la Sarthe, originaire de Saint-Eloy (Finistère).
Jean-Pierre Monfort, son cousin, retrace sa vie qui fut, selon ses mots, un parcours romanesque et héroïque allant jusqu’au sacrifice.
Incarcéré au Venezuela
À 17 ans, venant de la Martinique, il est incarcéré dans les geôles du dictateur Gomez au Venezuela, accusé d’espionnage, il échappe de peu au peloton d’exécution. Il est ensuite reporter en quête de civilisations oubliées, puis correspondant de guerre en 1936 en Espagne, où il est accusé de tentative de guerre bactériologique contre les troupes de Franco, emprisonné et condamné à mort. Présenté deux fois au peloton d’exécution, il en réchappe et est libéré en 1939.
En 1941, il entre en résistance en France au sein du S.O.E. Arrêté par la police de Vichy, il est emprisonné au camp de Mauzac en Dordogne. Il s’évade avec une douzaine de camarades pour rejoindre l’Angleterre par l’Espagne. Il entre un peu plus tard à la section F. du S.O.E et est parachuté dans la Sarthe. Il est blessé au cours du parachutage et est arrêté sur trahison avec d’autres agents du S.O.E. à Paris. Il subit de nombreux interrogatoires par la Gestapo puis est expédié en Allemagne.
Interné au camp de Buchenwald
Interné au camp de Buchenwald, il est pendu à un crochet de boucher par une corde de piano. Ainsi mourrait un meneur d’hommes, doté d’un courage extraordinaire, le 14 septembre 1944, à 32 ans. Ce fut l’histoire de la vie brève d’un vétéran qui emportait avec lui un rêve de reporter : courir aux quatre coins du monde en quête de mille et une civilisations humaines. Selon Jean-Pierre Monfort, sa mémoire lui survivra.
Pendant ce temps, ses trois cousins, tous originaires de Saint-Eloy, combattaient les Allemands et les Japonais. Ainsi, Jean Bouguennec est décédé en 1942 dans un sous-marin coulé par les Anglais. Yves Bouguennec est décédé en 1945 à Sienne en Italie, suite à ses blessures. Jean-Marie Bouguennec, capitaine, participe à L’Épopée de la Colonne Allessandri. Il y mène des combats dans la jungle sans appui, sans renfort, sans train sanitaire, sans ravitaillement, surtout sans espoir, jusqu’à l’épuisement pour rejoindre la Chine et les Indes après une marche de 1000 km à travers la jungle. Il est le seul des quatre cousins à revoir son village.