PÉRON François

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 28 mai 2022


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
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Compagnon de la Libération par décret du 17 août 1941, Chevalier de la Légion d’honneur,et décoré de la Croix de Guerre 1939/45 avec palme, de la Médaille de la Résistance ainsi que de la Médaille des Déportés et Internés Politiques.

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Affiche allemande annonçant la condamnation à mort de François Péron (25 février 1941) (fac-similé du musée de l'Ordre de la Libération, Paris)

SOURCE :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_P%C3%A9ron_(r%C3%A9sistant)


SOURCE : Yves MAZO Musée de SAINT MARCEL MORBIHAN
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Source : https://fusilles-40-44.maitron.fr/spip.php?article167128


Né le 16 février 1904 à Penmarch (Finistère), fusillé le 25 février 1941 à Concarneau (Finistère) ; marin pêcheur ; militant de la CGT et du Parti communiste ; résistant.

François Péron

Fils de Michel Péron, charron, et de Anne Tanneau, ménagère, François Péron, marin pêcheur à Saint-Guénolé en Penmarch, s’était marié le 11 avril 1928 à Penmarch avec Marie Le Roux et était père d’un enfant. Il fut, selon Eugène Kerbaul, militant de la CGT et du Parti communiste pendant le Front populaire.

Le 20 novembre 1940 à Saint-Guénolé, à 23 heures, une patrouille de la Feldgendarmerie ordonna aux consommateurs de quitter le débit de boisson L’Océan. Une bagarre s’en suivit. François Péron, après avoir frappé un sous-officier, fut arrêté.

Incarcéré à la prison de Mesgloaguen à Quimper, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 752 de Quimper le 16 décembre 1940 pour « coups et blessures sur soldats allemands ». Lors d’une tentative d’évasion le 10 février 1941, François Péron se brisa la jambe à la suite d’un saut de 7 mètres.

Interné à l’hôpital militaire de Concarneau du 15 au 20 février 1941, il a été fusillé le 25 février 1941 à Concarneau.

Selon le dossier du DAVCC et la notice d’Eugène Kerbaul, ne pouvant se tenir debout à cause de son plâtre, François Péron a été fusillé sur son brancard adossé à un arbre dans le bois de Kériolet.

Il fut fait Compagnon de la Libération par décret du 17 août 1941, Chevalier de la Légion d’honneur,et décoré de la Croix de Guerre 1939/45 avec palme, de la Médaille de la Résistance ainsi que de la Médaille des Déportés et Internés Politiques.

Une stèle à la mémoire de François Péron et de Robert Le Mao, résistant tué par un éclat d’obus phosphorescent allemand, huit jours avant la libération de Concarneau a été inaugurée par le préfet du Finistère en 2013 au square Jeanne-d’Arc de Beuzec-Conq en Concarneau.