ABALAIN Albert-Corentin-Hervé
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Source : http://www.brest3945.com/chronologie/1943-2/
Manque trois portraits sur le cliché.
"Nous recherchons les portraits de Lucien Argouach, Paul Le Gent et Charles Vuillemin, contactez-nous. "
Source LE MAITRON: https://maitron.fr/spip.php?article142667
Né le 13 janvier 1915 à Quimerch (Finistère), fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; pensionné, réformé de la marine ; communiste ; résistant FTPF dans le Finistère.
Fils d’un poudrier et d’une ménagère, Albert Abalain était pensionné à 100 % de la Marine et domicilié à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère). Il adhéra au Parti communiste français (PCF) en 1936, milita à la Confédération générale des travailleurs (CGT) et participa à la reconstruction du PCF clandestin ainsi qu’à des actions menées à l’Arsenal de Brest (Finistère). Il entra très tôt dans la résistance armée communiste et selon certaines attestations contenues dans son dossier à Caen, il aurait été chef départemental des FTP du Finistère et membre de l’état-major FTP.
Il fut arrêté le 1er octobre 1942 en gare de Châteaulin (Finistère) par la police française après le démantèlement du groupe FTP de Lorient (Morbihan). Le rapport de la gendarmerie de Châteaulin, en date du 1er octobre, signalait : « Suite à l’attentat dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1942 contre la caserne Frébaud à Lorient [...] des renseignements reçus du commandant de section de Lorient, Abalain réformé 100 % de la marine et domicilié chez ses parents ne serait pas étranger à cette affaire.
Sur le quai nous remarquons un individu correspondant au signalement. » Il fut arrêté en possession de papiers qui le domiciliaient à Hauteville (Ain), d’une somme d’argent et de faux-papiers. Il réussit à s’évader mais fut repris au petit matin du 2 octobre près du pont SNCF à Pont-de-Buis.
Incarcéré au château de Brest puis détenu par le Service de police anticommuniste (SPAC) à Lorient du 8 au 12 octobre 1942, il fut à nouveau enfermé au château de Brest puis à la prison Jacques-Cartier de Rennes (Ille-et-Vilaine) à partir de janvier 1943 avant d’être transféré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne) le 28 juillet 1943. Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand Gross Paris (Abt B) le 28 août 1943 pour « sabotages par explosifs et attaques à [sic] l’armée allemande ».
Le rapport de gendarmerie déjà cité nous donne le signalement suivant : « 1 m 70, cheveux blonds, yeux bleus, nez rectiligne, visage ovale. » Il a été fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien.
Abalain figure sur le monument aux morts de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, ville où vivaient, après la guerre, sa mère, Jeanne née Veignant (veuve), et ses frères. Le site des plaques commémoratives le dit « fusillé au Mont-Valérien avec dix-huit autres militants communistes de Brest ». Le fichier départemental du Finistère le donne bien comme fusillé au Mont-Valérien le 28 septembre et la presse locale donne la même information.
Homologué à titre posthume au grade de capitaine FFI en décembre 1947 avec attribution de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance en 1948, il eut, à titre, la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) en décembre 1953 et la Légion d’honneur en juin 1955.
A Brest, son nom figure sur le monument commémoratif des 19 fusillés FTPF :
Albert Abalain, Lucien Argouac’h, André Berger, Louis Departout, Yves Giloux, Eugène Lafleur, Louis Le Bail, Paul Le Gent, Louis Le Guen, Paul Monot, Moreau Henri, Jean-Louis Primas, Jean Quintric, Albert Rannou, Albert Rolland, Étienne Rolland, Joseph Ropars, Jean Teurroc, Charles Villemin.
Sans qu’on s’en explique la raison, dix fusillés du 17 septembre 1943 avaient été oubliés dans les listes du Mont Valérien. La commission d’histoire réunie le 18 octobre 2010 fit ajouter les noms suivants : Abalain Albert, Argouac’h Lucien, Berger André, Departout Louis, Giloux Yves, Moreau Henri, Rannou Albert, Rolland Albert, Ropars Joseph, Teurroc Jean.
Né le 13 janvier 1915 à Quimerch (Finistère), fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; pensionné, réformé de la marine ; communiste ; résistant FTPF dans le Finistère.
Fils d’un poudrier et d’une ménagère, Albert Abalain était pensionné à 100 % de la Marine et domicilié à Pont-de-Buis-lès-Quimerch (Finistère). Il adhéra au Parti communiste français (PCF) en 1936, milita à la Confédération générale des travailleurs (CGT) et participa à la reconstruction du PCF clandestin ainsi qu’à des actions menées à l’Arsenal de Brest (Finistère). Il entra très tôt dans la résistance armée communiste et selon certaines attestations contenues dans son dossier à Caen, il aurait été chef départemental des FTP du Finistère et membre de l’état-major FTP.
Il fut arrêté le 1er octobre 1942 en gare de Châteaulin (Finistère) par la police française après le démantèlement du groupe FTP de Lorient (Morbihan). Le rapport de la gendarmerie de Châteaulin, en date du 1er octobre, signalait : « Suite à l’attentat dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1942 contre la caserne Frébaud à Lorient [...] des renseignements reçus du commandant de section de Lorient, Abalain réformé 100 % de la marine et domicilié chez ses parents ne serait pas étranger à cette affaire.
Sur le quai nous remarquons un individu correspondant au signalement. » Il fut arrêté en possession de papiers qui le domiciliaient à Hauteville (Ain), d’une somme d’argent et de faux-papiers. Il réussit à s’évader mais fut repris au petit matin du 2 octobre près du pont SNCF à Pont-de-Buis.
Incarcéré au château de Brest puis détenu par le Service de police anticommuniste (SPAC) à Lorient du 8 au 12 octobre 1942, il fut à nouveau enfermé au château de Brest puis à la prison Jacques-Cartier de Rennes (Ille-et-Vilaine) à partir de janvier 1943 avant d’être transféré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne) le 28 juillet 1943. Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand Gross Paris (Abt B) le 28 août 1943 pour « sabotages par explosifs et attaques à [sic] l’armée allemande ».
Le rapport de gendarmerie déjà cité nous donne le signalement suivant : « 1 m 70, cheveux blonds, yeux bleus, nez rectiligne, visage ovale. » Il a été fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien.
Abalain figure sur le monument aux morts de Pont-de-Buis-lès-Quimerch, ville où vivaient, après la guerre, sa mère, Jeanne née Veignant (veuve), et ses frères. Le site des plaques commémoratives le dit « fusillé au Mont-Valérien avec dix-huit autres militants communistes de Brest ». Le fichier départemental du Finistère le donne bien comme fusillé au Mont-Valérien le 28 septembre et la presse locale donne la même information.
Homologué à titre posthume au grade de capitaine FFI en décembre 1947 avec attribution de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance en 1948, il eut, à titre, la carte de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) en décembre 1953 et la Légion d’honneur en juin 1955.
A Brest, son nom figure sur le monument commémoratif des 19 fusillés FTPF :
Albert Abalain, Lucien Argouac’h, André Berger, Louis Departout, Yves Giloux, Eugène Lafleur, Louis Le Bail, Paul Le Gent, Louis Le Guen, Paul Monot, Moreau Henri, Jean-Louis Primas, Jean Quintric, Albert Rannou, Albert Rolland, Étienne Rolland, Joseph Ropars, Jean Teurroc, Charles Villemin.
Sans qu’on s’en explique la raison, dix fusillés du 17 septembre 1943 avaient été oubliés dans les listes du Mont Valérien. La commission d’histoire réunie le 18 octobre 2010 fit ajouter les noms suivants : Abalain Albert, Argouac’h Lucien, Berger André, Departout Louis, Giloux Yves, Moreau Henri, Rannou Albert, Rolland Albert, Ropars Joseph, Teurroc Jean.
Ci-dessus : Albert ABALAIN