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DESSE Georges (M et Mme)

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


Renseignements à venir
A l'approche du 75ème anniversaire de la libération du Menez-Hom (le premier septembre 1944), un hommage aux Docteurs Desse (M. et Mme) ainsi qu'à toute l'équipe médicale de la résistance s'impose. Voici le compte-rendu d'activité écrit par le Docteur Georges Desse et publié dans la brochure éditée en 1984 à l'occasion de l'inauguration de la stèle commémorative à Sainte Marie du Menez-Hom :

« Le Centre Médical Clandestin »

A Kergoat-Quéménéven fut créé un centre médical clandestin (Drs. G. et S. DESSE) recevant particulièrement les maquisards de Saint-Thois (Lieutenant Morillon) et des aviateurs de la R.A.F. et de la R.C.A.F. récupérés au sol. Dès le début de la campagne de Crozon y furent adressés les blessés légers des autres compagnies, l’évacuation des cas graves vers Quimper rendue possible.

La progression des troupes vers le Menez-Hom s’effectuant, le Dr. G. DESSE et CHEVALIER, étudiant en médecine (F.T.P.F, Compagnie Kleber, bataillon Fernand-Commandant Stéphan) se joignaient aux médecins de la 2ème compagnie du bataillon F.F.I. (commandant Bellan) : les docteurs BERCEGEAY, JAHAN et VAZEL, accompagnés des pharmaciens capitaines POSTE et DIZERBO, des dentistes TRAONOUEZ et CROSLEY, des étudiants en médecine DENIEL, PHIPPS et d’une infirmière : Mlle NEDELEC (devenue Madame THOMAS).

Un poste de secours fut instalIé a PIoéven puis à PIomodiern où furent traités blessés français et américains. Le Menez-Hom conquis, une équipe médicale s’avança à Argol, bénéficiant d’une ambulance douarneniste, de malles de secours anglaises et de matériel récupéré à l’ennemi, alors qu’un poste avancé à Telgruc subit un violent pilonnage de l’aviation américaine, erreur qui coûta la vie à quatre de nos infirmiers : Mlle BLOCH, MM. PELLEN, OLLU, PLOUHINEC et où fut blessé le Dr. VAZEL.

La Presqu’île libérée, les évacuations des blessés vers des centres hospitaliers effectués, le service médical se disloqua le 15 septembre 1944.

Georges DESSE."

Note personnelle : le centre médical clandestin se trouvait au château de Tréffry à Kergoat-Quéménéven avant d'aller au plus près du front.

Michèle Le Bras août 2019
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