
LAVENANT Marie et DE NANTEUIL Agnès
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 21 septembre 2025
Publication de La Croix (ci dessus).
Agnès de la Barre de Nanteuil et son amie Marie Lavenant se sont engagées avec bravoure dans la Résistance bretonne.
La première a été tuée à 21 ans après son arrestation, la seconde a survécu et transmis la mémoire de la Résistance.
Agnès de la Barre de Nanteuil et son amie Marie Lavenant se sont engagées avec bravoure dans la Résistance bretonne.
La première a été tuée à 21 ans après son arrestation, la seconde a survécu et transmis la mémoire de la Résistance.
Source : https://x.com/paroles_la/status/1969300672416747643?s=09
Marie LAVENANT
Elle est à vélo. Une vendeuse de chaussures. Croit-on... En fait, elle sillonne la Bretagne pour aider les aviateurs alliés. Et la libérera avec les FFI. "On m'avait dit : tu vas y laisser la vie, expliquera-t-elle. Mais mon amour pour la patrie était trop grand". Marie Lavenant
Marie LAVENANT
Elle est à vélo. Une vendeuse de chaussures. Croit-on... En fait, elle sillonne la Bretagne pour aider les aviateurs alliés. Et la libérera avec les FFI. "On m'avait dit : tu vas y laisser la vie, expliquera-t-elle. Mais mon amour pour la patrie était trop grand". Marie Lavenant
Source : https://x.com/paroles_la/status/1900091961757098101
Agnès de La Barre de Nanteuil
13 mars 1944. L'ennemi jubile : elle lui échappait depuis des années. "On ne pleure pas devant ces gens-là", dit-elle à sa famille qui la voit partir. Pour ne jamais revenir : elle meurt lors de l'attaque du train l'emmenant en déportation. Agnès de La Barre de Nanteuil. 21 ans.
"Son nom a été donné à une promotion de l'EMCTA (Ecole Militaire du Corps Technique et Administratif) en 2002-2003. Seul exemple connu du nom d'un civil donné à une promotion de militaires."
Agnès de La Barre de Nanteuil
13 mars 1944. L'ennemi jubile : elle lui échappait depuis des années. "On ne pleure pas devant ces gens-là", dit-elle à sa famille qui la voit partir. Pour ne jamais revenir : elle meurt lors de l'attaque du train l'emmenant en déportation. Agnès de La Barre de Nanteuil. 21 ans.
"Son nom a été donné à une promotion de l'EMCTA (Ecole Militaire du Corps Technique et Administratif) en 2002-2003. Seul exemple connu du nom d'un civil donné à une promotion de militaires."
Source: revue ami entends-tu N°153
La famille de Nanteuil habite à Theix dans le manoir de Runiac. En juin 1940, lors de la signature de l'armistice du maréchal Pétain, celle-ci n'accepta pas la défaite.
La famille de Nanteuil va organiser avec quelques amis vannetais, l'un des premiers groupes de résistants hostiles à la présence de l'occupant nazi.
Les mots «Liberté et Patrie » occupent une place importante parmi les valeurs enseignées. Très rapidement, Agnès leur fille aînée va s'engager et participer aux activités de « Libé-Nord », un réseau de la France libre.
Le scoutisme
Née le 17 septembre 1922 à Neuilly s/Seine, Agnès est une jeune fille de forte personnalité. Elle trouve son plein épanouissement dans le scoutisme et l'encadrement de louveteaux. Elle termine ses études à Vannes où elle enseignera l'anglais.
Dès l'arrivée de l'occupant nazi, Agnès participe à la recherche de renseignements qui vont permettre aux services des alliés et de la France libre de localiser les unités ennemies, de connaître leurs activités et de suivre les travaux entrepris pour la construction du «mur de l'Atlantique » et l'aménagement de l'aérodrome de Meucon.
Pendant près de quatre années elle va faire preuve d'un courage sans faille et d'un sens inné de l'organisation.
En 1941, elle participe à une filière d'accueil et d'évasion d'aviateurs alliés, pilotes de chasseur et membres des équipages de bombardiers de la Royal Air Force
Agnès de Nanteuil, héroïne de France, Ouest Eclair du 16 Novembre 1944
«Mais pour conduire par les rues et les routes des aviateurs alliés, les abriter chez soi ou chez des personnes sûres, assurer la liaison entre les chefs de la Résistance, comme il en fallait du cœur et de l'audace à la jeune fille de vingt ans qu'elle était, à cette jeune paysanne, son amie, à toutes celles et à tous ceux avec lesquels Agnès de Nanteuil eut la joie profonde pour son cœur de chrétienne et de française de travailler d'un même cœur »
Le même idéal
Son amie, cette jeune paysanne modeste et discrète s'appelait Marie Lavenant, aujourd'hui Mme Van Belle et habitait une ferme du Saindo à Theix.
Agnès et Marie partageait le même idéal et étaient malheureuses de savoir envahies et humiliées. En-semble, elles participèrent aux nombreuses missions que leurs confièrent les chefs de la Résistance départementale jusqu'à la trahison d'un agent double qui infiltra le réseau.
La captivité
Agnès de Nanteuil est arrêtée le 14 Mars 1944, incarcérée à la prison de Vannes. Puis elle est transférée à Rennes où, malgré les coups, la faim, la soif pendant de captivité, elle refusa de donner le moindre renseignement, protégeant ainsi ses amis patriotes, impressionnant par son courage et sa détermination ses compagnes de cellule.
Le train qui la conduisait vers les camps d'extermination nazis est attaqué par l'aviation alliée à Langlais le 6 août 1944, alors que des prisonniers tentaient de s'évader, elle est grièvement blessée par les tirs des gardiens allemands. Malgré la gravité de son état, elle sera dirigée vers l'Allemagne. Le 13 Août 1944, elle meurt en gare de Paray-Le-Monial.
Soldat sans uniforme
Marie Lavenant a poursuivi ses activités d'agent de liaison au sein de la Résistance. Sans relâche, elle a parcouru les routes du département.
Après l'arrivée des premiers parachutistes de la France Libre et la constitution des maquis, elle est affectée à la 2ème compagnie du 1er bataillon F.F.I du Morbihan commandée par le Capitaine Ferré. Elle assure la liaison avec le chef du bataillon et les commandants des autres compagnies et les officiers parachutistes du 4ème S.A.S.
En 1942, Marie avait suivi des cours de secourisme avec Agnès. Après la libération de Vannes, les combats continuaient contre l'ennemi retranché dans la poche de St Nazaire. Ambulancière dans le 1er bataillon F.F.I, elle soigna les blessés et les malades sur le front de la Vilaine jusqu'au 18 Janvier 1945.
Sa conduite lui valut l'attribution de la croix de guerre par le Général de Gaulle, pour preuve cet extrait d'une citation: «Mlle Lavenant Marie, soldat sans uniforme des Forces Françaises Combattantes a participé, en territoire occupé par l'ennemi, au glorieux combat pour la libération de la Patrie ».
Daniel Le Pendeven avec le concours du Souvenirs Français de Vannes
La famille de Nanteuil habite à Theix dans le manoir de Runiac. En juin 1940, lors de la signature de l'armistice du maréchal Pétain, celle-ci n'accepta pas la défaite.
La famille de Nanteuil va organiser avec quelques amis vannetais, l'un des premiers groupes de résistants hostiles à la présence de l'occupant nazi.
Les mots «Liberté et Patrie » occupent une place importante parmi les valeurs enseignées. Très rapidement, Agnès leur fille aînée va s'engager et participer aux activités de « Libé-Nord », un réseau de la France libre.
Le scoutisme
Née le 17 septembre 1922 à Neuilly s/Seine, Agnès est une jeune fille de forte personnalité. Elle trouve son plein épanouissement dans le scoutisme et l'encadrement de louveteaux. Elle termine ses études à Vannes où elle enseignera l'anglais.
Dès l'arrivée de l'occupant nazi, Agnès participe à la recherche de renseignements qui vont permettre aux services des alliés et de la France libre de localiser les unités ennemies, de connaître leurs activités et de suivre les travaux entrepris pour la construction du «mur de l'Atlantique » et l'aménagement de l'aérodrome de Meucon.
Pendant près de quatre années elle va faire preuve d'un courage sans faille et d'un sens inné de l'organisation.
En 1941, elle participe à une filière d'accueil et d'évasion d'aviateurs alliés, pilotes de chasseur et membres des équipages de bombardiers de la Royal Air Force
Agnès de Nanteuil, héroïne de France, Ouest Eclair du 16 Novembre 1944
«Mais pour conduire par les rues et les routes des aviateurs alliés, les abriter chez soi ou chez des personnes sûres, assurer la liaison entre les chefs de la Résistance, comme il en fallait du cœur et de l'audace à la jeune fille de vingt ans qu'elle était, à cette jeune paysanne, son amie, à toutes celles et à tous ceux avec lesquels Agnès de Nanteuil eut la joie profonde pour son cœur de chrétienne et de française de travailler d'un même cœur »
Le même idéal
Son amie, cette jeune paysanne modeste et discrète s'appelait Marie Lavenant, aujourd'hui Mme Van Belle et habitait une ferme du Saindo à Theix.
Agnès et Marie partageait le même idéal et étaient malheureuses de savoir envahies et humiliées. En-semble, elles participèrent aux nombreuses missions que leurs confièrent les chefs de la Résistance départementale jusqu'à la trahison d'un agent double qui infiltra le réseau.
La captivité
Agnès de Nanteuil est arrêtée le 14 Mars 1944, incarcérée à la prison de Vannes. Puis elle est transférée à Rennes où, malgré les coups, la faim, la soif pendant de captivité, elle refusa de donner le moindre renseignement, protégeant ainsi ses amis patriotes, impressionnant par son courage et sa détermination ses compagnes de cellule.
Le train qui la conduisait vers les camps d'extermination nazis est attaqué par l'aviation alliée à Langlais le 6 août 1944, alors que des prisonniers tentaient de s'évader, elle est grièvement blessée par les tirs des gardiens allemands. Malgré la gravité de son état, elle sera dirigée vers l'Allemagne. Le 13 Août 1944, elle meurt en gare de Paray-Le-Monial.
Soldat sans uniforme
Marie Lavenant a poursuivi ses activités d'agent de liaison au sein de la Résistance. Sans relâche, elle a parcouru les routes du département.
Après l'arrivée des premiers parachutistes de la France Libre et la constitution des maquis, elle est affectée à la 2ème compagnie du 1er bataillon F.F.I du Morbihan commandée par le Capitaine Ferré. Elle assure la liaison avec le chef du bataillon et les commandants des autres compagnies et les officiers parachutistes du 4ème S.A.S.
En 1942, Marie avait suivi des cours de secourisme avec Agnès. Après la libération de Vannes, les combats continuaient contre l'ennemi retranché dans la poche de St Nazaire. Ambulancière dans le 1er bataillon F.F.I, elle soigna les blessés et les malades sur le front de la Vilaine jusqu'au 18 Janvier 1945.
Sa conduite lui valut l'attribution de la croix de guerre par le Général de Gaulle, pour preuve cet extrait d'une citation: «Mlle Lavenant Marie, soldat sans uniforme des Forces Françaises Combattantes a participé, en territoire occupé par l'ennemi, au glorieux combat pour la libération de la Patrie ».
Daniel Le Pendeven avec le concours du Souvenirs Français de Vannes
Source: Internet
Marie Lavenant (plus tard Mme Lavenant-Van Belle après mariage) est une résistante du Morbihan, active autour de Vannes / Theix (Theix-Noyalo).
Rôle dans la Résistance
Marie Lavenant (plus tard Mme Lavenant-Van Belle après mariage) est une résistante du Morbihan, active autour de Vannes / Theix (Theix-Noyalo).
Rôle dans la Résistance
Elle a d’abord été agent de liaison : vélo et missions de transmission dans le réseau départemental, notamment en lien avec Agnès de La Barre de Nanteuil. Par la suite, lors des combats de la Libération, elle a servi comme ambulancière au sein du 1er bataillon F.F.I., soignant blessés et malades sur le front de la Vilaine (activités jusqu’au 18 janvier 1945). PÔLE JEAN MOULIN+1
Elle était amie et camarade d’Agnès de La Barre de Nanteuil (résistante connue, arrêtée et déportée) ; leurs parcours sont souvent mentionnés ensemble dans les mémoires locales. Wikipédia+1
Sa conduite lui a valu l’attribution de la Croix de guerre (citation évoquant « Mlle Lavenant Marie, soldat sans uniforme des Forces Françaises Combattantes… »). PÔLE JEAN MOULIN
Son nom (Marie Van Belle / Marie Lavenant-Van Belle) est conservé dans la mémoire locale et évoqué lors d’hommages et d’actions pédagogiques dans le secteur de Theix-Noyalo. Fondation de la France Libre -+1
Il reste utile de consulter les archives départementales du Morbihan, les fonds du Souvenir Français de Vannes, ou le dossier municipal de Theix-Noyalo pour obtenir un dossier biographique complet.
Source: Internet
🌿 Fiche chronologique — Marie Lavenant
Nom : Marie Lavenant (aussi connue plus tard comme Marie Lavenant-Van Belle) Région : Morbihan, Bretagne (Theix / Vannes) Distinction : Croix de guerre
Chronologie
🌿 Fiche chronologique — Marie Lavenant
Nom : Marie Lavenant (aussi connue plus tard comme Marie Lavenant-Van Belle) Région : Morbihan, Bretagne (Theix / Vannes) Distinction : Croix de guerre
Chronologie
Année / Période | Événement / Rôle |
1942 | Formation en secourisme avec Agnès de La Barre de Nanteuil. Début de son engagement dans la Résistance locale. |
1942‑1944 | Agent de liaison dans le réseau de résistance du Morbihan : transport de messages, coordination entre groupes, missions sur routes dangereuses. |
1944 | Après la mise en place des maquis, devient |
Pendant la guerre | Collaboration étroite avec Agnès de La Barre de Nanteuil, partage des missions et soutien aux opérations du réseau. |
Après-guerre | Reconnue pour son courage et son engagement. Attribution de la |
Mémoire locale | Son nom est conservé dans les archives de Theix-Noyalo et évoqué dans les hommages aux résistants bretons. |