LALET Eugénie
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 26 novembre 2025
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Biographie d’Eugénie Lory, épouse Lalet (1923–2013)
Eugénie Lory naît le 9 février 1923 à Lambezellec, dans le Finistère, alors région marquée par une forte identité ouvrière et maritime. Issue d’un milieu modeste, elle grandit dans un contexte social et politique mouvementé, marqué par l’entre-deux-guerres et les transformations du monde du travail.
Elle se forme au métier de comptable, profession qu’elle exercera tout au long de sa vie. Rigoureuse et organisée, elle s’y construit une réputation de sérieux et de fiabilité, autant dans le secteur privé que, selon les périodes, au sein d’associations ou de structures locales.
Très tôt sensibilisée aux questions sociales, Eugénie s’engage politiquement comme militante communiste. Cet engagement structure une partie importante de son parcours : participation aux activités locales du parti, soutien aux causes ouvrières, implication dans les initiatives de solidarité et, parfois, dans les actions publiques qui rythment la vie militante du XXᵉ siècle.
Elle devient Madame Lalet par mariage, fondant une famille tout en maintenant ses activités professionnelles et politiques.
Plus tard dans sa vie, elle s’installe en Charente-Maritime, région où elle passe ses dernières années. Eugénie Lory s’éteint le 28 novembre 2013 à Royan, à l’âge de 90 ans, laissant derrière elle le souvenir d’une femme engagée, opiniâtre et investie dans la défense de ses convictions.
Biographie d’Eugénie Lory, épouse Lalet (1923–2013)
Eugénie Lory naît le 9 février 1923 à Lambezellec, dans le Finistère, alors région marquée par une forte identité ouvrière et maritime. Issue d’un milieu modeste, elle grandit dans un contexte social et politique mouvementé, marqué par l’entre-deux-guerres et les transformations du monde du travail.
Elle se forme au métier de comptable, profession qu’elle exercera tout au long de sa vie. Rigoureuse et organisée, elle s’y construit une réputation de sérieux et de fiabilité, autant dans le secteur privé que, selon les périodes, au sein d’associations ou de structures locales.
Très tôt sensibilisée aux questions sociales, Eugénie s’engage politiquement comme militante communiste. Cet engagement structure une partie importante de son parcours : participation aux activités locales du parti, soutien aux causes ouvrières, implication dans les initiatives de solidarité et, parfois, dans les actions publiques qui rythment la vie militante du XXᵉ siècle.
Elle devient Madame Lalet par mariage, fondant une famille tout en maintenant ses activités professionnelles et politiques.
Plus tard dans sa vie, elle s’installe en Charente-Maritime, région où elle passe ses dernières années. Eugénie Lory s’éteint le 28 novembre 2013 à Royan, à l’âge de 90 ans, laissant derrière elle le souvenir d’une femme engagée, opiniâtre et investie dans la défense de ses convictions.
Source internet : LA MAITRON
Déportation
Transférée à la centrale de Rennes (Ille-et-Vilaine), Eugénie Lalet fut épaulée par la solidarité d’autres détenues. Lise London écrivit : « La plus jeune, Ninette Lalet, à 20 ans [...] Elle a refait sa vie avec [Robert] Fournier, son camarade dans la Résistance. [...] Leur fils Claude fêtera bientôt son premier anniversaire ». Une fête sera organisée. Des détenues seront transférées le 17 mai 1944 de Rennes au fort de Romainville (Seine, Seine-Saint- Denis).
Le 30 mai 1944 cinquante-neuf femmes dans des wagons voyageurs aux fenêtres grillagées quittaient la gare de l’Est à destination de Sarrebruck, elles furent internées au camp de Neue Bremm. Le 13 juin 1944, elles prenaient la direction du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Elles y transitèrent pour un kommando de travail qui dépendait du camp de Flossenburg à Leitmeritz (Tchécoslovaquie).
Déportation
Transférée à la centrale de Rennes (Ille-et-Vilaine), Eugénie Lalet fut épaulée par la solidarité d’autres détenues. Lise London écrivit : « La plus jeune, Ninette Lalet, à 20 ans [...] Elle a refait sa vie avec [Robert] Fournier, son camarade dans la Résistance. [...] Leur fils Claude fêtera bientôt son premier anniversaire ». Une fête sera organisée. Des détenues seront transférées le 17 mai 1944 de Rennes au fort de Romainville (Seine, Seine-Saint- Denis).
Le 30 mai 1944 cinquante-neuf femmes dans des wagons voyageurs aux fenêtres grillagées quittaient la gare de l’Est à destination de Sarrebruck, elles furent internées au camp de Neue Bremm. Le 13 juin 1944, elles prenaient la direction du camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne). Elles y transitèrent pour un kommando de travail qui dépendait du camp de Flossenburg à Leitmeritz (Tchécoslovaquie).
- https://www.gedenkstaette-flossenbuerg.de/fr/visite/expositions/le-camp-de-concentration-de-flossenb%C3%BCrg-1938-1945
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Romainville
Source internet
Parcours militant d’Eugénie Lory dans son contexte historique
Née en 1923, Eugénie Lory grandit dans une France marquée par les profondes inégalités de l’entre-deux-guerres, l’essor des luttes ouvrières et l’influence croissante du Parti communiste français (PCF), qui devient à cette époque une force politique structurante dans les milieux populaires. Son engagement communiste s’inscrit dans cette dynamique de politisation d’une génération confrontée à la crise économique, au chômage, à la montée des fascismes en Europe et aux tensions internationales.
Un engagement ancré dans l’après-guerre
À partir de 1945, le PCF joue un rôle majeur dans la reconstruction du pays : il est alors le “parti des 75 000 fusillés”, auréolé du prestige de la Résistance. Le militantisme y est très encadré : réunions, cercles d’étude, actions de solidarité, soutien aux grèves, campagnes d’alphabétisation populaire. C’est dans cet environnement que s’inscrit Eugénie Lory, dont l’activité militante accompagne l’essor du parti dans l’Ouest de la France.
En tant que comptable, elle appartient à une catégorie de salariés qui, dès les années 1950, s’engage de plus en plus dans les mouvements syndicaux et politiques, alors que les luttes portent sur l’amélioration des conditions de travail, la modernisation de l’économie et la défense des droits sociaux hérités du Conseil national de la Résistance.
Les grandes mobilisations du milieu du XXᵉ siècle
L’action militante d’Eugénie traverse plusieurs périodes clés :
Un engagement prolongé et enraciné localement
Installée plus tard en Charente-Maritime, Eugénie poursuit ses activités militantes dans un territoire où le PCF conserve une présence significative dans la seconde moitié du XXᵉ siècle. Elle contribue aux actions locales : soutien aux travailleurs saisonniers, défense des services publics, participation aux campagnes électorales et aux initiatives caritatives liées au parti.
Jusqu’à un âge avancé, elle reste fidèle à ses convictions, incarnant une génération militante marquée par la solidarité, le sens collectif et l’idée que l’engagement politique fait partie intégrante de la vie quotidienne.
Parcours militant d’Eugénie Lory dans son contexte historique
Née en 1923, Eugénie Lory grandit dans une France marquée par les profondes inégalités de l’entre-deux-guerres, l’essor des luttes ouvrières et l’influence croissante du Parti communiste français (PCF), qui devient à cette époque une force politique structurante dans les milieux populaires. Son engagement communiste s’inscrit dans cette dynamique de politisation d’une génération confrontée à la crise économique, au chômage, à la montée des fascismes en Europe et aux tensions internationales.
Un engagement ancré dans l’après-guerre
À partir de 1945, le PCF joue un rôle majeur dans la reconstruction du pays : il est alors le “parti des 75 000 fusillés”, auréolé du prestige de la Résistance. Le militantisme y est très encadré : réunions, cercles d’étude, actions de solidarité, soutien aux grèves, campagnes d’alphabétisation populaire. C’est dans cet environnement que s’inscrit Eugénie Lory, dont l’activité militante accompagne l’essor du parti dans l’Ouest de la France.
En tant que comptable, elle appartient à une catégorie de salariés qui, dès les années 1950, s’engage de plus en plus dans les mouvements syndicaux et politiques, alors que les luttes portent sur l’amélioration des conditions de travail, la modernisation de l’économie et la défense des droits sociaux hérités du Conseil national de la Résistance.
Les grandes mobilisations du milieu du XXᵉ siècle
L’action militante d’Eugénie traverse plusieurs périodes clés :
- Les grèves de 1947–1948, marquées par l’opposition entre travailleurs et gouvernement dans le contexte du début de la guerre froide ;
- La transformation du PCF dans les années 1950–1960, entre fidélité à Moscou et implantation locale très forte ;
- Les grandes campagnes pacifistes et anticolonialistes, notamment autour de la guerre d’Algérie, durant lesquelles les militantes jouent souvent un rôle d’organisation et de relais ;
- Les mobilisations sociales des années 1968–1970, marquées par une volonté de moderniser les rapports de travail et les libertés publiques.
Un engagement prolongé et enraciné localement
Installée plus tard en Charente-Maritime, Eugénie poursuit ses activités militantes dans un territoire où le PCF conserve une présence significative dans la seconde moitié du XXᵉ siècle. Elle contribue aux actions locales : soutien aux travailleurs saisonniers, défense des services publics, participation aux campagnes électorales et aux initiatives caritatives liées au parti.
Jusqu’à un âge avancé, elle reste fidèle à ses convictions, incarnant une génération militante marquée par la solidarité, le sens collectif et l’idée que l’engagement politique fait partie intégrante de la vie quotidienne.
