Faits et dates clés de la seconde guerre mondiale
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020 / mise à jour 8 juillet 2024
Faits et dates clés de la seconde guerre mondiale par Anne FRIANT
Résistance en Bretagne: lire sur internet un résumé de ce qui a été écrit par l'historien Christian Bougeard.
Résistance dans le Finistère: comme dans le reste de la Bretagne, elle est exceptionnelle, et a reçu reconnaissance de cette qualité.
Trois villes sont médaillées de la Résistance, île de Sein, Brest, Plougasnou.
L'île de Sein est Compagnon de la Libération.
53 Compagnons de la Libération sont Finistériens ou inhumés dans le Finistère.
Quelques événements qui jalonnent l'Occupation et la Libération du Finistère.
-La ville et le port de Brest du 19 juin 40, date de l'arrivée des allemands, à sa libération le 19 septembre 1944,
est la base la plus avancée de la guerre que mène l'Allemagne avec ses sous-marins contre les Alliés sur l'Atlantique.
C'est la plus grande bataille navale de l'Histoire.
La ville de Brest sera la ville la plus bombardée de France, totalement détruite après le siège de 43 jours au bout duquel
elle fut libérée.
Reprenons les différents points qui font du Finistère une terre de Résistance exceptionnelle.
-5 juillet 1940, à Londres, le général DE GAULLE, passant en revue les FFL (Forces Françaises Libres), constatant que 128 hommes viennent de l'île de Sein,
déclare, "Mais l'île de Sein est donc le quart de la France!"
Selon le Français libre Alexis LE GALL qui avait rejoint Londres à 17 ans, les Finistériens étaient " plus que le quart, la moitié de la France".
- 10 juillet 1940, lors du vote des pleins pouvoirs à PÉTAIN, 80 parlementaires refusent ces pleins pouvoirs dont 7 parlementaires finistériens.
-1 er Fusillé en Bretagne, Marcel BROSSIER, un ouvrier rennais, fusillé le 17 septembre 1940 pour avoir saboté des câbles téléphoniques.
1er fusillé dans le Finistère, le marin pêcheur de PENMARC'H, François PÉRON, fusillé à Concarneau le 25 février 1941, pour une altercation
avec des militaires allemands.
- le 22 octobre 1941, l'ancien maire de Concarneau, Pierre GUÉGUEN, et Marc BOURHIS de TRÉGUNC, sont deux des 48 otages fusillés à Châteaubriant, Nantes et au Mont-Valérien,
en représailles de l'exécution d'un officier allemand de haut rang à Nantes.
Cet événement eut un retentissement international
-pour échapper au STO, en juillet 1943, des jeunes gens de Camaret et Pont l'Abbé, se cachent dans les bois de Saint-Goazec. C'est le 1er maquis de Bretagne.
C'est un maquis de type FTPF, francs-tireurs et partisans français, proche du parti communiste clandestin.
Un maquis qui fonctionne selon le principe de la goutte de mercure, principe formulé par le chef national des FTP, le rennais Charles TILLON.
Eugène HÉNAFF, autre responsable national, est originaire de Spézet.
Rappel: la côte est zone interdite et les contrôles de l'Occupant sont fréquents et risqués!
- le 14 janvier 1944, faux cambriolage des services du STO à Quimper, cambriolage organisé par 12 jeunes résistants, ce qui fait du Finistère,
le 1er département réfractaire de France. Les 44 000dossiers des jeunes gens requis pour le STO sont brûlés dans le four de François BALÈS, le boulanger d'Ergué-Gabéric.
Voir documents
-le 8 août 1944, la ville de Quimper préfecture du Finistère est libérée par les FFI, libérée par elle-même!
Le Finistère est libéré le 20 septembre 1944, par le combat conjoint des Forces Françaises de l'Intérieur et des Alliés.