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NOOR INAYAT KHAN

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 18 SEPTEMBRE 2025

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Source internet

Biographie & parcours
  • Nom complet : Noor-un-Nisa Inayat Khan (aussi connue sous le nom de code « Madeleine »).
  • Naissance : le 1er janvier 1914 à Moscou.
  • Origines : elle était fille de Hazrat Inayat Khan, un musicien indien et maître soufi, et d’Ameena Begum, née Ora Ray Baker, une américaine. Elle avait une forte culture de la spiritualité, du soufisme, de la musique, des langues.
  • Éducation & talents : elle a étudié la musique (harpe, piano, etc.), la psychologie de l’enfant à la Sorbonne, écrivait en anglais et en français des contes pour enfants (notamment Twenty Jataka Tales) avant la guerre.


Engagement durant la guerre, actes de résistance
  • Lorsque la France est occupée par les nazis, Noor prend le chemin de l’Angleterre pour contribuer à l’effort de guerre.
  • Elle sert dans la Women’s Auxiliary Air Force (WAAF), puis est recrutée par le Special Operations Executive (SOE) britanique, un service visant à soutenir la Résistance, faire de l’espionnage, du sabotage.
  • Elle est la première femme opératrice radio envoyée en France occupée. Ce rôle était terriblement dangereux : si une station radio clandestine était découverte, les opérateurs risquaient presque toujours l’arrestation, la torture, voire la mort.

Arrestation, détention et martyr
  • Après plusieurs mois à transmettre clandestinement des messages pour Londres depuis la France occupée, elle est trahie et arrêtée par la Gestapo.
  • Elle est torturée mais ne divulgue rien, ni ses collègues, ni ses missions. Elle tente aussi de s’évader à plusieurs reprises.
  • Finalement, elle est envoyée dans un camp de concentration (Dachau) et exécutée le 13 septembre 1944.

Honneurs et héritage
  • Posthume, elle a reçu la George Cross (Grande-Bretagne) pour son courage civique exceptionnel.
  • Elle a aussi été décorée de la Croix de Guerre de la France.
  • Il y a aujourd’hui plusieurs hommages : plaques, mémoriaux, bustes, livraisons littéraires et cinématographiques de son histoire, etc.

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Noor and her American Mother Ora Ray Khan

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Noor-un-Nisa Inayat Khan en 1943

Source: Internet

Perception contemporaine
En France

  • Elle fait l’objet d’un intérêt croissant, de sa vie, de son engagement, de son histoire peu connue (du moins dans le grand public) mais très inspirante.
  • Elle est honorée localement : à Suresnes (lieu où elle a vécu une partie de sa jeunesse), il y a une place Madeleine, une école Noor Inayat Khan — Madeleine, un buste dans l’école, etc.
  • Elle est aussi incluse davantage dans la littérature, l’historiographie, les ouvrages destinés au grand public : biographies récentes, livres scolaires, expositions dans les médiathèques. Par exemple Noor par Étienne Barilier, Noor Inayat Khan : Lumière parmi les femmes de Malika Pondevie.
À l’international / symbolique

  • Elle est souvent citée comme un exemple de courage, d’intégrité, de résistance non seulement contre l’oppresseur mais aussi face aux doutes et à la peur. Elle incarne un idéal de dévouement, de sacrifice pour des valeurs (liberté, vérité) supérieures.
  • Son profil particulier — fille de soufis, d’ascendance indienne, parlant plusieurs langues, engagée dans la Résistance — la rend aussi un symbole de pont entre cultures, religions, races. Elle est souvent célébrée comme figure féminine importante, car agent de renseignement dans un rôle très dangereux, ce qui était à l’époque assez inhabituel pour une femme.
  • On la regarde aussi comme quelqu’un qui a choisi un combat clair, non violent par nature (pas de violence armée, mais espionnage et transmission d’informations) mais extrêmement risqué, et qui a maintenu ses principes même sous pression extrême.

Symbolisme

  • Son dernier mot (« Liberté ») est souvent cité comme symbolique, comme un acte de foi ultime.
  • Elle est honorée dans les cercles du soufisme, de la spiritualité, mais aussi dans les mémoires nationales de la Seconde Guerre mondiale, dans les musées, monuments.
  • Elle est aussi un personnage qui interroge la représentation de la mémoire : longtemps assez peu connue, peu enseignée, et maintenant plus présente, ce qui montre une redécouverte ou une réévaluation de certaines figures de la Résistance.