
France Libre et France Combattante DOUARNENEZ et sa Région
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 26 novembre 2024 mise à jour le 22 septembre 2025
France Libre et France Combattante
- ANDRIEUX Jacques (pilote de chasse) Réseau-Organisation : Forces aériennes françaises libres
- BAKER Joséphine Réseau-Organisation : Services de Renseignements de la France Libre, Sous-lieutenant de l'armée de l'Air, corps auxiliaire féminin des Forces Françaises Libres,
- BERTH Yves Concarneau / Résistant au sein du Corps Francs Vengeance.
- BOLLAERT Émile LE PRÉFET DE LA FRANCE LIBRE
- BONDU Antoinette
- BOHEC Jeanne Réseau-Organisation : Forces françaises libres ; Comme chimiste elle intègre un laboratoire d'explosifs ; Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) ;
- COATPÉHEN Pierre Réseau-Organisation : FORCES FRANÇAISES LIBRES / Membre de la 2e DB
- ROSSET-COURNAND Pierre Le 5 août 1944, il est parachuté en Bretagne avec sa section et participe aux opérations de harcèlement qui, de Morlaix aux faubourgs de Brest, préparent la voie aux troupes américaines.
- SCHLUMBERGER Étienne PARIS-CHERBOURG-CROZON-FINISTÈRE-ANGLETERRE-DAKAR
- SCORNET François, Marie Leur embarcation, le Vega, a été prise dans une violente tempête, les contraignant à accoster sur l'île de Guernesey, alors occupée par les forces allemandes.
- SIMONET Pierre HANOÏ-VIETNAM-TOULON-MARSEILLE-VAR-FRANCE-LIVERPOOL-ALDERSHOT-ANGLETERRE-DAMAS-LIBYE-CAMEROUN
- TILLY François MORLAIX-PAIMPOL-FINISTÈRE-LE HAVRE
- TRELLU Xavier DOUARNENEZ-QUIMPER-FINISTÈRE
- VOURC'H PLOMODIERN-FINISTÈRE-LONDRES-VOISINS-LE-BRETONNEUX
- Les BATEAUX AYANT PERMIS DE REJOINDRE L'ANGLETERRE
- AR VOULAR'CH Dz 3206 est un navire breton notable, construit en 1934 au chantier Le Gall à Port-Rhu, Douarnenez. Ce bateau, une pinasse de 17,14 mètres avec une propulsion mixte (voile et moteur de 50 CV), a marqué l'histoire pour son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale.
- BREIZ IZEL Dz 3068 Quitte le Port de Tréboul le 24 janvier 1944 Patron Gaby CLOAREC Equipage son frère Pierre CLOAREC, Pierre CELTON, Pierre DREVILLON, Yves PERON, Emile RALEC.
- DALCH MAD Dz 3048 "Evadé du port de Tréboul, commune située près de Douarnenez, le mardi 6 avril 1943 à l’aube, avec dix-huit camarades, à bord d’une pinasse sardinière, le Dalch-Mad (Tiens-Bon). Le bateau réussit à passer sans être contrôlé
- DOM MICHEL DE NOBLETZ Dz 3379 Réquisitionné par la Marine pour l'évacuation des ports de la Manche, venant de St Valéry en Caux, se trouve à Ouessant le 19 Juin 1940 Quitte Ouessant dans la nuit du 20 au 21 Juin 1940
- DUNDEE BRETON AR ZENITH L'HEROÏQUE EPOPEE DU DUNDEE BRETON AR ZENITH
- EMERAUDE Dz 3253 Le langoustier 1' « EMERAUDE » Patron Alain THOMAS au retour d'une campagne de pêche de Mauritanie est arraisonné le 25 Juin 1941 par le Destroyer HMS »MARCHDALE » (Cdt Armstrong) près de San Miguel aux Açores,
- JOUET DES FLOTS Dz 3007 Doit avoir 32 passagers à bord dont : Emile BOLLAERT délégué du Comité de Libération Nationale et Pierre BROSSOLETTE chargé de Mission Politique du général de GAULLE, Lieutenant de Vaisseau Yves LE HENAFF etc....
- LA BRISE Dz 3376 Réquisitionné par la Marine Nationale pour évacuer sur Ouessant des militaires de l'Armée en convalescence dans les hôpitaux et Hôtels voisins.
- LA PEROUSE Dz 3520 Sloop de 16.75 Tx Départ le 2 octobre 1943 du port de Tréboul à 5heures du matin. Patron : Germain POUCHOUS 13 ans (16.08.12)
- LA WEGA Seize volontaires s’embarquent le 15 décembre 1940 au port du Dourduff, sur une grosse barque appelée « la Wega » pour rejoindre l’Angleterre et le général de Gaulle. "
- Le départ manqué de la MONIQUE François Salaün et son matelot Henri Léon sont arrêtés le 4 janvier 1941 à Douarnenez ainsi que plusieurs membres du réseau du «Musée de l’Homme » qui cherchent à s’évader sur la Monique.
- LE JEAN CHARCOT à MOLÈNE Le 19 juin 1940, le canot de sauvetage Jean-Charcot quitte Molène et emmène 21 hommes en direction de l'Angleterre
- le port de DOURDUFF Le dimanche 15 décembre 1940, 15 jeunes Français quittent le port de Dourduff à bord d’une grosse barque appelée la Véga pour rejoindre l’Angleterre et la France libre.
- Le ROANEZ AR PEOC’H un chalutier qui rejoignit la Grande-Bretagne en 1940. Pendant toute l'Occupation, il fit la navette entre les Îles Britanniques et le continent, transportant résistants et évadés des territoires occupés.
- LE TREBOULISTE Dz C'est en Août 1941 que l'Abbé CARIOU forme avec quelques amis...
- MA GONDOLE Dz 3373 Patron : Joseph MEZOU, Equipage : Louis BIDEAU, Michel LE MOAN, Armateur : Paul PAULET instigateur du départ, il embarqua un stock de conserves. Départ du Port Rhu, en fin d’après midi le 19 Juin 1940
- MOÏSE Dz 3052 Quitte Douarnenez le 19 Août 1943 pour la pêche aux maquereaux au large de l'Ile de Sein, revient comme convenu le 23, embarque de Nuit à LANVERS (Beuzec-cap-Sizun)
- PETITE ANNA Dz 3388 Petite Pinasse douarneniste de 6.35 Tx Achetée par les frères VOURCH par l'intermédiaire de Marcel LAURENT mareyeur. Quitte Douamenez le 21 octobre 1940
- PETITE REINE Dz (3185 ?) 3165 Propriétaire Henri LE BERRE. Achetée en 1937 Pinasse de 13t58. Moteur Bentz 30 CV construite en 1934 pour Laurent LE BERRE
Source : https://www.info.gouv.fr/actualite/lappel-du-18-juin-du-general-de-gaulle
L'appel du 18 juin du général de Gaulle
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France. Cet appel n’a pas été enregistré, mais en voici le texte ainsi que l’hommage rendu à l’occasion du 80ème anniversaire de l’événement.
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »
L'appel du 18 juin du général de Gaulle
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel aux Français à s’unir dans l’action pour libérer la France. Cet appel n’a pas été enregistré, mais en voici le texte ainsi que l’hommage rendu à l’occasion du 80ème anniversaire de l’événement.
« Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres. »
Source des documents suivants : Archives Michel MAZÉAS 6 (cartons numérotés de 1 à 6)
(numérisation Pôle Jean Moulin LG)
France Libre et France Combattante DOUARNENEZ et sa Région