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LES LIEUX
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 24 janvier 2025
Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Renseignements à venir
Victoire du 8-Mai-1945 : de Quimper à Douarnenez, petites histoires de grands résistants en Cornouaille
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Par Jérôme Delaby
Le 08 mai 2024 à 12h00
À l’occasion du 8-Mai et des commémorations de la Victoire de 1945, nous retraçons l’histoire de quelques grandes figures de la résistance en Cornouaille. De Quimper à Douarnenez, en passant par Concarneau jusqu’à Pont-l’Abbé, voici les destins de trois femmes et d’un homme lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour ne pas les oublier.
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Alice Richard, Louise Montfort, Louis Lagadic et Antoinette Bondu. Quatre grands noms de la Résistance dans le territoire de Cornouaille. (Captures X (ex-Twitter)/Paroles de Combattants de la Libération (@paroles_la))
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Armen est le chef du réseau résistant de renseignements Turma-Vengeance à Quimper, et agent de contact avec les autres réseaux. Les officiers de la Gestapo, logés à l’hôtel du Parc de Quimper, se demandent qui peut bien être Armen. Ils sont loin de se douter que la petite caissière de l’hôtel, qui se rêve libraire, qui leur fait face et qui rit avec eux est celle qu’ils recherchent… Depuis 1941, Alice Richard, dans l’ombre, est Armen, nom de code venu du phare de l’île de Sein.
Dans le dos de l’occupant, elle organise la confection de faux papiers pour soustraire des jeunes au Service du travail obligatoire (STO), leur ravitaillement, leur hébergement puis leur évasion avec des aviateurs alliés vers l’Espagne. En mars 1944, un résistant torturé la trahit et livre son nom. Les Allemands n’en reviennent pas : Alice est Armen, elle était là, sous leur nez. Elle est arrêtée le 17 mars 1944, et déportée à Ravensbrück. Elle survit et est rapatriée en avril 1945, en échange de prisonnières allemandes. De retour à Quimper, elle organise le comité des œuvres sociales de la Résistance, et se tient aux côtés des familles de déportés et fusillés finistériens. Elle meurt en 1947. Elle n’aura jamais ouvert sa librairie.
Alice Richard a été décorée de la Croix de guerre, de la médaille de la Résistance, d’un diplôme du gouvernement britannique pour l’aide apportée aux aviateurs alliés. Une rue de Quimper porte son nom.
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Par Jérôme Delaby
Le 08 mai 2024 à 12h00
À l’occasion du 8-Mai et des commémorations de la Victoire de 1945, nous retraçons l’histoire de quelques grandes figures de la résistance en Cornouaille. De Quimper à Douarnenez, en passant par Concarneau jusqu’à Pont-l’Abbé, voici les destins de trois femmes et d’un homme lors de la Seconde Guerre mondiale. Pour ne pas les oublier.
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Alice Richard, Louise Montfort, Louis Lagadic et Antoinette Bondu. Quatre grands noms de la Résistance dans le territoire de Cornouaille. (Captures X (ex-Twitter)/Paroles de Combattants de la Libération (@paroles_la))
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Armen est le chef du réseau résistant de renseignements Turma-Vengeance à Quimper, et agent de contact avec les autres réseaux. Les officiers de la Gestapo, logés à l’hôtel du Parc de Quimper, se demandent qui peut bien être Armen. Ils sont loin de se douter que la petite caissière de l’hôtel, qui se rêve libraire, qui leur fait face et qui rit avec eux est celle qu’ils recherchent… Depuis 1941, Alice Richard, dans l’ombre, est Armen, nom de code venu du phare de l’île de Sein.
Dans le dos de l’occupant, elle organise la confection de faux papiers pour soustraire des jeunes au Service du travail obligatoire (STO), leur ravitaillement, leur hébergement puis leur évasion avec des aviateurs alliés vers l’Espagne. En mars 1944, un résistant torturé la trahit et livre son nom. Les Allemands n’en reviennent pas : Alice est Armen, elle était là, sous leur nez. Elle est arrêtée le 17 mars 1944, et déportée à Ravensbrück. Elle survit et est rapatriée en avril 1945, en échange de prisonnières allemandes. De retour à Quimper, elle organise le comité des œuvres sociales de la Résistance, et se tient aux côtés des familles de déportés et fusillés finistériens. Elle meurt en 1947. Elle n’aura jamais ouvert sa librairie.
Alice Richard a été décorée de la Croix de guerre, de la médaille de la Résistance, d’un diplôme du gouvernement britannique pour l’aide apportée aux aviateurs alliés. Une rue de Quimper porte son nom.
SOURCE :
Ci dessous : cliquez sur le dossier pour le télécharger.
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