BRUSTLEIN Gilbert
Né le 20 mars 1919 (à PARIS)
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 6 avril 2022
Gilbert André Brustlein
Source Photo et article :
http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=58520
À la fin du mois d'août 1941 et en septembre, à la tête de son groupe, Brustlein poursuit tentatives de sabotages, attentats plus ou moins loupés contre des officiers allemands. Le 20 octobre 1941, il est envoyé en commando à Nantes avec Marcel Bourdarias, 17 ans, et Spartaco Guisco.
Ils exécutent Karl Hotz le Feldkommandant de Loire-Inférieure, déclenchant la fusillade d'otages à Châteaubriant (voir l'article : Représailles après la mort de Karl Hotz). C'est Brustlein qui a tiré avec deux 6,35 sur l'officier allemand. L'attentat de Nantes ne sera pas revendiqué par le PCF avant 1950.
Le commando décide de se séparer. Brustlein arrive à Paris le 21 octobre au soir. On ne sais pas très bien comment Spartaco et Bourdarias ont quitté la ville de Nantes. La fin du mois d'octobre 1941 voit la chute du groupe Brustlein à la suite d'un banal enchaînement d'imprudences et d'infiltration par la police.
L'expédition à Nantes met Gilbert Brustlein à l'écart de ce coup de filet. Mais il est recherché par toutes les polices, et les journaux publient sa photo. On lui trouve une planque au « labo », un atelier clandestin de fabrication d'explosifs mis en place par le colonel Jules Dumont, premier responsable de l'OS (Organisation spéciale du PCF), et France Bloch-Serazin, une jeune chimiste.
Le 19 novembre, le « labo », tombe à son tour, et Brustlein est soupçonné d'avoir été à l'origine de cette chute. En réalité, c'est une série d'imprudences commises par ceux qui sont chargés de le cacher qui fait tomber le labo. La mère de Gilbert, arrêtée et incarcérée à la prison de la Petite Roquette est mise en quarantaine par le Parti. Elle est ensuite déportée à Auschwitz-Birkenau où elle est assassinée en février 1943.