Docteur Fernand JACQ
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 11 Octobre 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


PCF Clandestin

Docteur JACQ:

Je relève deux phrases du Dr Jacq, sa réponse à la question que lui posait sa mère sur la raison de son engagement au PC:
"Parce que j'ai eu faim et que je travaille pour qu'il n'y ait plus de misère."

L'autre, concernant le camp de Choisel où il est interné:
"Il y a plus d'intelligence ici que dans n'importe quel lycée de France et nous vivons dans l'attente d'un avenir que nous sentons très proche, avec la certitude de la victoire."

Né le 12/01/08, il est fusillé comme otage le 15/12/41.

Anne Friant

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Source :
https://an-uhelgoad.pagesperso-orange.fr/6aout1944.htm

Le docteur Jacq, le médecin des pauvres


Fernand Jacq est né le 12 janvier 1908 à Granville, dans la Manche. Il fit ses études de médecine à Rennes où il adhéra au Parti communiste vers 1930. Jusqu'en 1933, il fut également responsable de l'Union fédérale des étudiants rennais.


Il s'installa comme docteur au Huelgoat en 1934- II devint rapidement « le médecin des pauvres », s'attirant la sympathie de beaucoup dans toute la Montagne par ses actions en faveur de l'hygiène, de la tempérance et de la prévention.


Il continua aussi de militer au PCF. Il était membre du Comité régional du parti. En 1935, il fut élu conseiller municipal du Huelgoat, C'était un chaud partisan du Front populaire. Il tint plusieurs réunions pour défendre le programme qui aboutit à la victoire de 1936. Lors des cantonales de 1937, il réussit un bon score au premier tour avant de se désister pour le socialiste Pierre Blanchard.


En septembre 1939, le docteur Jacq participa à la restructuration clandestine du PCF qui venait d'être interdit par le gouvernement Daladier à la suite du pacte germano-soviétique. Déchu de son mandat municipal, il se vit
privé par la mairie des bons d'essence nécessaires pour exercer son métier ! (ce que dit  Jean Marie du maire) Il parcourut alors à pied ou à vélo le canton pour continuer à apporter les soins à ses malades. Il fut arrêté par les gendarmes  du Huelgoat le 3 juillet 1941 puis conduit au camp d'internement de Châteaubriant.


Dans ce camp, il devint l'animateur d'une chorale bretonne qui entonna le Bro Goz, en même temps que La Marseillaise et L Internationale le 22 octobre 1941 lorsque 27 internés (parmi lesquels Pierre Guéguin et Guy Môquet) furent conduits au poteau d'exécution.


Le docteur Jacq, Le 15 décembre de la même année, le docteur Jacq, avec huit autres militants, fut lui aussi fusillé dans le bois de la Blisièrc, non loin de Châteaubriant, Dans sa dernière lettre à son épouse, Fernand Jacq écrivait : « La mort naturelle libère l'humanité de ses fragments useés ; la mort violente donne par réaction une énergie nouvelle à cette humanité. Toute ma vie, j'ai lutté contre la guerre et pour une vie meilleure, pour le progrès. Les morts sont de grands convertisseurs. Ma mort sera utile. »


Huelgoat et les Monts d'Arrée, les rebelles de la montagne" (avec Eliane Faucon-Dumont), Éditions Alan Sutton, 2008 Georges Cadiou   il ne site jamais ses sources dans son livre .Un copier-coller du livre : Résistance et conscience bretonne" de Jean-Jacques Monnier 2007


fernand-jacq

http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2018/12/fernand-jacq-medecin-et-maire-au-huelgoat-militant-communiste-et-resistant-fusille-a-chateaubriant-le-15-decembre-1941-archives-depa?fbclid=IwAR0YdJ-yUTTA-uRe2u3qitMfFh35BExR3yHakyOiVSeHTq_iYNxoX7ZQCVQ

http://www.archives-finistere.fr/concours-national-de-la-r%C3%A9sistance-et-de-la-d%C3%A9portation-dossier-fernand-jacq




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Source : Michel NONENT




Article paru dans L'Aurore du 20/1/1945, consacré à la commémoration le 17 décembre 1944 au Huelgoat de la mort du Docteur Jacq.