PINTE Marcel
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 19 novembre 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
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QUINQUIN dans la Résistance

Réseau
Résistance intérieure française


Décédé à l'âge de "6 ans, 4 mois et 6 jours"

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Source Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Pinte

Marcel Pinte,

né à Valenciennes le 12 avril 1938 et abattu accidentellement en Haute-Vienne le 19 août 1944, à 6 ans, est le plus jeune résistant connu de l'Histoire1. « Mort pour la France », il a été fait à titre posthume sergent du maquis.
Fils d'Eugène Pinte (1902-1951), un officier de l'armée de terre, Marcel Pinte naît à Valenciennes en avril 1938.

Après l'Armistice, la famille s'installe en zone libre, dans une ferme à Aixe-sur-Vienne, au sud-ouest de Limoges dans la Haute-Vienne, où son père va devenir l'un des commandants de la Résistance locale. Le jeune Marcel, surnommé Quinquin, partage le quotidien des maquisards, et les aide en transportant des messages et des petits colis.

Il meurt accidentellement, lors d’un parachutage d’armes britannique, juste après un largage, mortellement touché par un tir de mitraillette d'un autre maquisard.

Il est inhumé le 21 août 1944 avec les honneurs réservés aux maquisards. Il est mort pour la France.

Marcel Pinte est élevé au grade de sergent, et en 2013, il reçoit symboliquement le titre de combattant volontaire de la Résistance. Son nom est gravé sur le monument aux morts d'
Aixe-sur-Vienne le 11 novembre 2020.

Son père Eugène Pinte est mort en 1951, enterré au côté de son fils au cimetière d'Aixe-sur-Vienne.



Source Paris Match :
https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Le-petit-Marcel-dit-Quinquin-le-plus-jeune-resistant-de-France-tue-a-6-ans-enfin-honore-1711771


Le petit Marcel dit "Quinquin", le "plus jeune résistant" de France, tué à 6 ans, enfin honoré

Paris Match | Publié le 12/11/2020 à 10h17


A l'occasion des cérémonies du 11 novembre, un hommage au "plus jeune résistant" de France, le petit Marcel dit "Quinquin", tué en 1944 à 6 ans, a été rendu mercredi en Haute-Vienne. 

"Marcel Pinte. Né le 12 avril 1938, mort pour la France le 19 août 1944. Un hommage au "plus jeune résistant" de France, le petit Marcel dit "Quinquin", tué en 1944 à 6 ans, a été rendu ce mercredi à Aixe-sur-Vienne (Haute-Vienne) à l'occasion
des cérémonies du 11 novembre. Le nom de Marcel Pinte, ajouté au monument aux morts du village proche de Limoges, a été dévoilé, sous une toile de parachute datant de 1944 ceinte d’un ruban bleu blanc rouge, lors d'une cérémonie devant une assistance réduite, pour cause de Covid, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Les gens qui passeront devant ce monument aux morts seront interpellés par ce nom et surtout l’âge", a réagi Marc Pinte, un descendant de la famille. "C’est un honneur, un aboutissement, une satisfaction. Cela met en lumière les gens restés dans l’ombre qui se sont battus pour la liberté".

Le petit garçon vivait au rythme de réunions clandestines à la ferme



Le petit Marcel, dit Quinquin en raison des origines nordistes de sa famille, était le fils d'Eugène Pinte, alias "commandant Athos", figure de la résistance limousine.

Dans un foyer baignant dans la résistance, Marcel vivait au rythme de réunions clandestines à la ferme, d'allers et venues, parfois d'un parachutiste à cacher. L'enfant devint naturellement impliqué dans des missions à mesure de son âge et de ses capacités.

"Il portait des messages aux chefs de maquis en les cachant sous sa chemise"

"Il a surpris énormément de gens par son étonnante mémoire. Il portait des messages aux chefs de maquis en les cachant sous sa chemise, glanait des renseignements quand il partait en promenade ou à l’école, s’amusait avec une lampe électrique à faire du morse. C’était un garçon malin, intelligent à qui tout le monde faisait confiance, il comprenait tout du premier coup", raconte Marc Pinte.



Le 19 août 1944, Marcel est mort, atteint de plusieurs balles du tir accidentel du pistolet mitrailleur d'un maquisard, lors d'un parachutage nocturne. Il a été enterré avec les honneurs le 21 août, quelques heures avant la libération de Limoges.

En 1950, Marcel s’était vu attribuer le grade de sergent au titre de la Résistance. Mais son histoire n'a réellement été connue que grâce au travail pendant plus de 10 ans d’Alexandre Brémaud, un autre descendant. En 2013, il a obtenu pour Marcel à titre posthume la carte de combattant volontaire de la Résistance, et en 2018 la mention "Mort pour la France", par l’Office national des anciens combattants.

"L’inscription du nom est l’aboutissement des recherches. Mais je compte les poursuivre en élargissant. Il y a tant de souvenirs de résistants, d’histoires à raconter", a déclaré Alexandre Brémaud qui, depuis la médiatisation autour de Marcel, dit avoir reçu de nombreux témoignages de familles de résistants. Le maire René Arnaud a dit espérer pour le 17 août, anniversaire de la bataille d’Aixe, en 1944, pouvoir honorer les résistants dont Marcel, "cette fois en présence d’enfants de la commune".



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Source : Passionmilitaria. https://www.facebook.com/PassionMilitaria/?__cft__%5b0%5d=AZV_i0kFuTjAG_1VssGJDOhouES5cxY-O17n9RN8iOS5IErNjc4YWO0gPqXzO4F_3I1yCCs2Mf6ovmUEnysb2frB9iYmcuuldIgjMrKC3-S6xsMjfcpu0xjlt-HE7TfJE37aBySlNtfEoF31QU_1P5WgiLMT_JxLCrG7RBdWtGHTuGecP11XX0XhCVl55EQXpkWkRIf3sSgFmIo1kyUAQpGC&__tn__=-UC%2CP-y-R


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[L'histoire de Quinquin, le plus jeune résistant de France, mort à 6 ans] Saviez-vous que le plus jeune résistant de France s'appelait Marcel Pinte, dit "Quinquin", et qu'il n'était âgé que de 6 ans ? Qu'il portait des messages au maquis, au péril de sa vie, sous sa chemise ? Qu'il fut tué en 1944 ? Et qu'il a fallu attendre 2020 pour que la France lui rende un hommage officiel, avec l'inscription de son nom sur le monument aux morts d'Aixe-sur-Vienne, en Haute-Vienne ?

Marcel Pinte, ce nom ne vous dit sûrement rien. C'est pourtant le plus jeune héros de guerre, le plus jeune membre de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale ! Sous le nom de code Quinquin, il a traversé à plusieurs reprises les lignes ennemies pour passer des messages.
Marcel n'est pas un enfant comme un autre. Il est le fils d'Eugène Pinte, un chef de la Résistance ayant installé son QG dans une ferme, à la sortie d'Aixe-sur-Vienne, au sud- ouest de Limoges, dans le département de la Haute-Vienne. Il centralise plusieurs lignes de communication, recevant des messages codés depuis Londres et participant à la réception de parachutages de fournitures dans un champ voisin.
En 1943, Eugène, connu sous le nom de commandant "Athos", gère une unité qui

compte jusqu'à 1200 hommes et femmes. Sa couverture est idéale : il est employé dans le centre de démobilisation de Limoges, où les ouvriers revenant d'Allemagne qui sont favorables à la Résistance sont directement recrutés. Avec sa femme, le couple a eu 5 enfants. Le petit dernier s'appelle Marcel. Il est incorporé à la Résistance, d'abord pour des tâches faciles.

Mais le temps faisant, Marcel participe à de plus en plus de missions. Il est
notamment en charge de la transmission d'informations : il se faufile alors dans les fermes voisines pour passer des messages et faire office d'agent de liaison. Les autres résistants lui donnent un surnom, qui devient son nom de code : Quinquin, en hommage à une chanson pour enfants du nord de la France. Mais le jeune garçon ne
prend pas toujours conscience de son rôle : parfois, dans la rue, il se met à chanter ... des chants de la Résistance !
Près du hameau de la Gaubertie, plusieurs parachutages sont organisés de nuit. Le 19 août 1944, au lendemain d'un affrontement avec les Allemands près de Aixe-sur- Vienne, Marcel, son père et plusieurs résistants se rendent pour réceptionner un nouveau parachutage. Plusieurs sont armés, par peur de l'ennemi. Et l'un des hommes commet une erreur : alors qu'il déplace un parachute, une arme tombe et une rafale de Sten, un pistolet-mitrailleur, se déclenche accidentellement. Plusieurs balles sont tirées, dont au minimum deux touchent "Quinquin", qui s'écroule.
La peine est immense dans la famille Pinte et dans la Résistance locale. Le médecin ne

peut que constater le décès. Mais pour éviter tout problème avec l'occupant allemand, ce dernier rédige un faux certificat de décès. Et le 21 août, quelques heures seulement avant la Libération de Limoges, il est enterré avec les honneurs en présence de nombreux bataillons et d'officiers de la Résistance. Son cercueil est recouvert d'un drapeau tricolore. Mais le soir même, Eugène et ses hommes partent délivrer Limoges.
Quelques jours plus tard, début septembre, des aviateurs britanniques de la Royal Air Force rendent à leur tour hommage au jeune disparu : le dernier parachutage d'armes sera réalisé avec l'aide de toiles de parachute de couleur noire, en hommage à Marcel. Son père, Eugène, va lui survivre à la guerre : il décédera en 1951, à 49 ans. Il sera enterré au côté de son fils au cimetière d'Aixe-sur-Vienne. Ils sont photographiés ensemble dans la photo de ce poste.
Marcel Pinte n'a reçu que récemment les honneurs de son pays. En novembre 2020, son nom a finalement été inscrit sur le monument aux morts dédié à la Seconde Guerre mondiale installé à Aixe-sur-Vienne, à proximité de la zone d'opération la famille Pinte. Il a également été retenu pour faire partie des morts honorés lors l'armistice du 11 novembre 1918. Une carte officielle de « combattants volontaires de la Résistance » lui

avait été délivrée le 12 août 2013, au nom de « Monsieur Marcel Pinte », par l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre.
Source : Independent & France24
Article en téléchargement sur le site : Quinquin le plus jeune résistant de France - 6 ans.pdf