Suzanne MASSON
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 27 septembre 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


Renseignements à venir
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Née à Doullens (Somme) le 10 juillet 1901 son père secrétaire en chef de la sous-préfecture de Doullens.

Elle vint avec sa sœur et sa mère à Courbevoie. Titulaire du brevet élémentaire et du certificat d’enseignement supérieur Suzanne Masson poursuivit des études pour devenir dessinatrice industrielle, se préparant pour l’école centrale, à laquelle elle dut renoncer faute de moyens; elle fut embauchée à l’usine Rateau de la Courneuve et commença à militer à la CGTU dès 1936, adhérant au parti communiste en février 1934.

Responsable des cadres de chez Rateau et secrétaire adjointe de la section syndicale des employés et techniciens.

Elle fut très active lors des grèves du front populaire.

Elle fut licenciée de chez Rateau à la suite de la grève d’avril 1938.

Restée fidèle au Parti communiste après son interdiction en septembre 1939, Suzanne Masson distribua dès juin 1940 des tracts clandestins dans Paris occupé.

En mai 1941, elle adhéra au Front national mais fut arrêtée le 5 février 1942 chez elle, 95 Bd Macdonald, par la police française, qui trouva à son domicile un révolver et des tracts.

Emprisonnée à la Petite-Roquette puis à la Santé, elle fut livrée à la Gestapo fin février 1942.

Transférée à la prison de Lûbeck pour être jugée par la cour martiale en juin 1943.

Elle est frappée d’une double condamnation à mort, elle est transférée à la prison de Hambourg en octobre 1943 et guillotinée le 1er novembre 1943.

Une plaque a été apposée 95 Bd Macdonald Paris 19 là où elle fut arrêtée.

Elle fut nommée dans l’ordre national de la Légion d’Honneur à titre posthume.

Dans les termes suivant
« ardente patriote et grande syndicaliste animée du plus admirable esprit de Résistance, a su communiquer à ses compagnons de luttes et de captivité son inébranlable foi en la victoire finale ».