Huguette BLACHE née PRUNIER
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 9 Octobre 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


Membre de l’Orchestre Rouge

E
quipe de Fernand Pauriol responsable du service radio du PCF
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Source : http://murs-de-fresnes.fr/notice/huguette-prunier/

12.07.18
Prunier Huguette
Née le 19/09/1913 à Paris 18 de Louis Alexandre Prunier et de Fernande, Eugénie Lecorchey, sténodactylo au Secours Rouge, elle s’engage dans les Francs-Tireurs et Partisans français en 1940.

Elle est arrêtée le 2 août 1943 par la Gestapo avec son compagnon Robert Blache, pour avoir abrité un poste de TSF dans leur pavillon à Raincy.

Le couple œuvre pour le compte du Parti Communiste et plus précisément pour l’orchestre Rouge.

Condamnée à mort par un tribunal allemand en janvier 1944, enfermée à Fresnes, contrainte à l’isolement, elle tient un journal sur les murs de sa cellule. Elle meurt fusillée le 5 août 1944, sans qu’on ne sache l’endroit précis de son exécution.

Plusieurs pistes sont avancées : au Mont-Valérien alors qu’aucune femme n’y est enregistrée et que les Allemands préféraient déporter les femmes, dans l’enceinte de la prison de Fresnes ou encore ailleurs.



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Source :
https://fusilles-40-44.maitron.fr/?article176168

Née le 19 septembre 1913 à Paris (XVIIIIe arr.) ; aurait été fusillée le 5 août 1944 à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) ; sténo-dactylo au Secours populaire ; résistante communiste et FTPF ; membre du Service radio du PCF ;

Secrétaire au Secours populaire avant 1939, Huguette Prunier est parfois présentée comme l’épouse de Robert Blache ce qui n’était pas le cas (Blache était marié depuis 1925 avec Alice Montel), mais elle était sa compagne. Elle était mère d’un garçon, Serge, né en 1933, qui portait le nom de Riché mais était, semble-t-il, le fils de Blache..

Huguette Prunier était détentrice d’un poste émetteur qui lui servait apparemment à communiquer vers Londres, pour retransmission vers l’URSS, dans le cadre de l’équipe de
Fernand Pauriol.

Elle fut arrêtée le 1er août 1943 dans un pavillon du Raincy, avec son compagnon
Robert Blache et Rolland Madigou. Leur fils Serge qui était parti chercher du lait, aperçut les véhicules allemands et se réfugia chez sa grand-mère maternelle à Paris.

Vraisemblablement torturée comme tous les membres du Service radio dont la connaissance était importante pour les nazis, elle fut jugée secrètement par un tribunal de la Luftwaffe condamnée à mort le 28 janvier 1944 en même temps que Robert Blache.

Emprisonnée à Fresnes comme les autres membre de son groupe, elle aurait été exécutée le 5 août 1944 dans la cour de Fresnes avec
Francine Fromond et Joséphine Turin. La date reste incertaine.

L’abbé Franz Stock parle dans ses carnets d’une exécution de femme à Fresnes le 8 juillet « la première femme à être fusillée pour espionnage à Paris » mais sans citer de nom.

Ses amis et amies connurent le même sort le 12 août et on les retrouva tous dans une fosse commune de Bagneux (Seine, Hauts-de-Seine) en avril-mai 1945. L’état civil nota leur décès à Suresnes, pensant qu’ils venaient du Mont Valérien ce qui n’est pas le cas.

Huguette Blache a été inhumée dans le carré militaire, 4e division, du cimetière de Bagneux.

Huguette Prunier se vit attribuer la médaille de la résistance à titre posthume en 1960. Elle a été homologuée interné-résistant DIR.