Jacob MENDRES
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 20 décembre 2020 / mise à jour le 20 juillet 2021


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


F.TP.F
Stacks Image 31538


Anne FRIANT MENDRES vous fait savoir que son papa est décédé

Mes chers amis,

 J'ai la grande tristesse de vous annoncer que mon père vient de nous quitter.

Selon sa volonté une cérémonie sera organisée au crématorium de Quimper mardi prochain à 15h30.

L'annonce paraîtra demain dans la presse.

Merci à ceux d'entre vous qui pourront y assister.

Merci à  tous, je sais que vous serez en pensée près de nous.


Anne FRIANT

Cliquez sur la couverture du livre ou sur la flèche pour faire défiler les pages

Pour accéder directement au chapitres, taper le numéro indiqué dans la liste de droite.

  • Un jeune ouvrier du bâtiment dans la tourmente de l'occupation page 1
  • 1ère Partie page 9
  • 2ème Partie page 19
  • 3ème Partie page 39
  • Témoignages d’Yves LE FAOU page 48
  • Le bataillon STALINGRAD page 51
  • GUENNEAU Lucien page 81
  • DE PONT L'ABBÉ à KERSALUT page 86
  • MEIL ROC'HIR ET MEILH AR C'HOAT page 88
  • POULPAVÉ-PLÉVI-KERBARS page 93
  • RETOUR A SAINT-GOAZEC page 104
  • PARACHUTAGE POUR LE BON-STALINGRAD-MENEZ-HOM page 106
  • RETOUR SUR CERTAINES AFFAIRES ET IDÉES page 110
  • LA RESISTANCE DANS LES MONTS D'ARRÉE page 114
  • A MON AMI JEAN KERDONCUFF page 129
  • LES SOUVENIRS DE PIERRE LACHUER page 133
  • MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS page 145
  • LE VRAI FRONT NATIONAL page 151
  • PROGRAMME DU CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE page 153
  • LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE page 162
  • ORDRE DU JOUR D'ADIEUX DU COLONEL EON page 164
  • JEAN MOULIN, UNIFICATEUR DE LA RESISTANCE page 165
  • DERNIER DISCOURS DE DANIEL TRELLU page 170


Cliquez sur la couverture du livre ci-dessous pour commencer la lecture

Stacks Image 31169
Stacks Image 31178
Stacks Image 31181
Stacks Image 31190
Stacks Image 31193
Stacks Image 31196
Stacks Image 31205
Stacks Image 31208
Stacks Image 31211
Stacks Image 31214
Stacks Image 31238
Stacks Image 31241
Stacks Image 31244
Stacks Image 31247
Stacks Image 31250
Stacks Image 31253
Stacks Image 31256
Stacks Image 31283
Stacks Image 31286
Stacks Image 31289
Stacks Image 31292
Stacks Image 31295
Stacks Image 31298
Stacks Image 31301
Stacks Image 31304
Stacks Image 31307
Stacks Image 31310
Stacks Image 31313
Stacks Image 31316
Stacks Image 31319
Stacks Image 31322
Stacks Image 31325
Stacks Image 31349
Stacks Image 31352
Stacks Image 31355
Stacks Image 31358
Stacks Image 31361
Stacks Image 31400
Stacks Image 31403
Stacks Image 31406
Stacks Image 31409
Stacks Image 31412
Stacks Image 31415
Stacks Image 31418
Stacks Image 31421
Stacks Image 31439
Stacks Image 31452
Stacks Image 31488
Stacks Image 31491
Stacks Image 31494
Stacks Image 31498
Stacks Image 31501
Stacks Image 31504
Stacks Image 31507
Stacks Image 31510
Stacks Image 31513
Stacks Image 31516
Stacks Image 31519
Stacks Image 31541
Stacks Image 31544
Stacks Image 31547
Stacks Image 31550
Stacks Image 31553
Stacks Image 31556
Stacks Image 31559
Stacks Image 31562
Stacks Image 31565
Stacks Image 31568
Stacks Image 31589
Stacks Image 31592
Stacks Image 31595
Stacks Image 31598
Stacks Image 31601
Stacks Image 31604
Stacks Image 31607
Stacks Image 31610
Stacks Image 31613
Stacks Image 31616
Stacks Image 31631
Stacks Image 31649
Stacks Image 31652
Stacks Image 31665
Stacks Image 31668
Stacks Image 31671
Stacks Image 31674
Stacks Image 31677
Stacks Image 31689
Stacks Image 31692
Stacks Image 31695
Stacks Image 31698
Stacks Image 31701
Stacks Image 31704
Stacks Image 31707
Stacks Image 31728
Stacks Image 31731
Stacks Image 31734
Stacks Image 31737
Stacks Image 31740
Stacks Image 31743
Stacks Image 31746
Stacks Image 31749
Stacks Image 31752
Stacks Image 31755
Stacks Image 31758
Stacks Image 31761
Stacks Image 31764
Stacks Image 31767
Stacks Image 31770
Stacks Image 31821
Stacks Image 31824
Stacks Image 31827
Stacks Image 31830
Stacks Image 31833
Stacks Image 31836
Stacks Image 31839
Stacks Image 31842
Stacks Image 31845
Stacks Image 31848
Stacks Image 31851
Stacks Image 31854
Stacks Image 31881
Stacks Image 31884
Stacks Image 31887
Stacks Image 31890
Stacks Image 31893
Stacks Image 31896
Stacks Image 31899
Stacks Image 31902
Stacks Image 31905
Stacks Image 31908
Stacks Image 31911
Stacks Image 31914
Stacks Image 31917
Stacks Image 31920
Stacks Image 31939
Stacks Image 31942
Stacks Image 31966
Stacks Image 31969
Stacks Image 31972
Stacks Image 31975
Stacks Image 31978
Stacks Image 31981
Stacks Image 31984
Stacks Image 31987
Stacks Image 31990
Stacks Image 31993
Stacks Image 31996
Stacks Image 31999
Stacks Image 32002
Stacks Image 32005
Stacks Image 32047
Stacks Image 32050
Stacks Image 32053
Stacks Image 32056
Stacks Image 32059
Stacks Image 32062
Stacks Image 32065
Stacks Image 32068
Stacks Image 32077
Stacks Image 32080
Stacks Image 32083
Stacks Image 32086
Stacks Image 32095
Stacks Image 32098
Stacks Image 32101
Stacks Image 32107
Stacks Image 32110
Stacks Image 32119
Stacks Image 32122
Stacks Image 32125
Stacks Image 32131
Stacks Image 32134
Stacks Image 32140
Stacks Image 32143
Stacks Image 28896
Source : https://maitron.fr/spip.php?article121610
Né le 20 novembre 1916 à Saint-Évarzec (Finistère), mort le 18 mai 2012 à Quimper (Finistère) ; maçon ; syndicaliste CGT, coopérateur ; communiste, résistant FTPF

Fils de Jacob, maréchal-ferrant, et de Jeanne, née Cloarec, Jacob Mendrès avait dix-huit mois lorsque son père mourut en 1918. Père de 5 filles, il avait été mobilisé en mobilisé en 1914, puis rendu à la vie civile pour maladie, en février 1916, et fut déclaré "Mort pour la France, d’une maladie aggravée au service". Déclaré pupille de la Nation en 1920, Jacob Mendrès perdit sa mère deux ans plus tard. Il avait 4 ans et demi, et il fut pris en charge par Catherine sa sœur ainée, elle et son autre sœur Marie ayant été instituées tutrices conjointes. En 1928, âgé de onze ans et demi, il quitta l’école pour travailler dans une ferme à Saint-Évarzec (Finistère). En 1930, à la suite du mariage de sa sœur aînée, il la rejoignit à Quimper (Finistère), et apprit le métier de maçon. En 1934, son diplôme en poche, il s’installa à Brest. Ouvrier maçon-cimentier, il militait en 1936 au syndicat CGT du Bâtiment. L’année suivante, il adhéra au Parti communiste, rencontra Germain Riou*, de Saint-Goazec (Finistère), et le rejoignit à la cellule Lambézellec. En 1939, était membre du comité de section de la ville de Brest. Pendant cette période, prenant conscience de l’insuffisance de sa formation, il suivit les cours du soir organisés par Marcel Hamon, futur colonel Courtois dans la Résistance.

Il fit son service militaire en 1937, au 2e Régiment d’infanterie coloniale, et y passa ses permis de conduire poids lourds. Mobilisé en 1939, il fut dirigé sur le camp de Bitche, près de Strasbourg, et assista à l’évacuation de la ville. En juin 1940, son régiment menacé d’être encerclé dans la région d’Amiens, il refusa avec d’autres d’être fait prisonnier, et rejoignit Montauban (Tarn-et-Garonne), avec 200 hommes et une vingtaine de camions. Démobilisé en septembre, il rejoignit Brest où il renoua les contacts avec les militants du PC clandestin. Il forma avec
Jean Goasguen et Germain Riou* le premier triangle de Résistance du bâtiment, en contact avec Charles De Bortoli, chargé par le triangle de direction de réorganiser le bâtiment, et Eugène Kerbaul, ancien responsable des Jeunesses Communistes. et entra dans la Résistance : diffusion de tracts et de journaux, dégradation de véhicules allemands, sabotage sur les chantiers.

Jacob Mendrès intégra les rangs des FTP à leur création. Il participa au sabotage des sous-stations électriques de l’arsenal de Brest et de la base sous-marine qui eurent lieu le 27 mars 1942. Travaillant Jacob et avec
Albert Rannou, travaillaient comme chefs de chantiers à la base sous-marine c’est à cetre ndroit qu’ils opérèrent. Albert Rannou, ancien lieutenant des Brigades Internationales transporta et utilisa la dynamite, sous la protection de Jacob. Après le départ de Pierre Corre, recherché et muté, Jacob Mendrès le remplaça et entra au triangle de direction des FTP de Brest, dont faisait partie, Gabriel Paul, de l’Arsenal, futur député communiste du Finistère.

Dans la nuit du 13 au 14juillet 1943, dans un groupe de quatre résistants — dont Germain Riou*, Georges Larvor* et le jeune Louis-François Berthou* qui fut abattu le 14 juillet 1944 à Saint-Méen (Finistère) — il pavoisa aux couleurs bleu-blanc-rouge, la rue principale et le bourg de Lambézellec (Finistère) (commune aujourd’hui intégré à la Ville de Brest).

Son absence de Brest pendant 3 ans de service militaire et guerre, son absence de foyer familial, sa prudence, firent qu’il ne fut pas repéré pendant longtemps, malgré une très haute taille assez remarquable. Mais en fin 1943 il échappa de peu à une arrestation, et quitta Brest pour s’installer à Tourc’h dans le Sud-Finistère, où il fut hébergé chez un camarade de chantier. Il changea d’identité, et intégra le maquis de Saint-Goazec-Spézet, créé en juillet 1943 par Jean-Louis Berthélémé*, Marcel Cariou*, Hippolyte Le Balch*, Yves Legall*,
Daniel Trellu et Jean Guyomarc’h*. Créé au fond d’un bois des montagnes Noires, près de Kervigoudou, au bord d’un simple ruisseau qui séparait les communes de Saint-Goazec et Spézet, ce n’était pas un maquis de type militaire, avec une forte concentration d’hommes, de matériel, tels Saint-Marcel ou le Vercors, mais un maquis de guérilla. Comme le mercure ou vif-argent, métal liquide, le maquis devait être fluide, rapide, mobile, insaisissable, capable de se fractionner, puis de se regrouper avec la même vélocité qu’une goutte de mercure. Ce fut d’abord l’isolement, marqué par l’absence d’armes, les difficultés de ravitaillement, et les rafles. Les maquisards subirent des coups très durs. En cause, l’inexpérience, l’imprudence mais aussi les dénonciations. Jacob Mendrès, avec tous les membres de ce maquis, intégra le 2e bataillon Stalingrad FFI-FTP, créé fin juillet 1944, et participa aux combats de la Libération du Finistère, notamment l’attaque du château de Trévarez (Finistère), lieu de repos des mains de la Kriegsmarine de la base sous-marine allemande de Brest. Le bataillon fut dissous deux mois plus tard alors qu’il culminait à 650 combattants. Jacob Mendrès, chef de la section Lénigrad, fut homologué lieutenant.

Jacob Mendrès fut nommé à l’État-major à Quimper comme Commissaire à la Sécurité, mais il refusa le grade de capitaine qui y était associé. Il ne porta jamais ses galons de lieutenant, simplement son brassard. Il rejoignit à l’état-major, le lieutenant colonel Chevalier —
Daniel Trellu, chef des FTP du Finistère — et le commandant André, responsable FTP pour le sud-Finistère, sous les ordres de Berthaud*, chef des FFI du Finistère. Assure les liaisons entre l’État-major et les bataillons Stalingrad et Normandie, ainsi que le transports d’armes.

Jacob Mendrès se maria en avril 1942 à Saint-Goazec (Finistère) avec Françoise Guéguen, cousine de Germain Riou*. Ils eurent trois enfants, dont Anne Friant-Mendrès, qui était présidente de l’association des Amis de l’Anacr du Finistère en 2016.

Après la guerre, il créa une coopérative ouvrière de production dans le bâtiment et les travaux publics, la Scor (Société Coopérative "Aux ouvriers réunis"), qui participa à la reconstruction de la ville de Brest dans l’après-guerre. Il dirigea la coopérative jusqu’à sa retraite. De 10 membres à sa création, en 1946, l’entreprise comptait 270 personnes à son départ, dont une centaine de coopérateurs. De nombreux résistants et républicains espagnols y travaillèrent. S’ajoutant à ceux de Brest, la Scor assura des travaux pour la ville de Quimper (Finistère) : Lycées, halles, l’abri anti-atomique de la préfecture, etc. Parallèlement, Jacob Mendrès avait constitué un groupement des coopératives BTP de l’Ouest.

Dans les années soixante, Jacob Mendrès ne reprit plus sa carte du parti communiste à la suite d’un conflit douloureux avec la direction Brestoise du PC, mais en resta un « compagnon de route » toute sa vie.

En 1954, Jacob Mendrès fut l’un des fondateur du comité ANACR du Finistère, avec Auguste Le Guillou*. Il en devint le président d’honneur du comité départemental, et président du comité de Fouesnant (Finistère). Il fut le président d’honneur du comité ANACR Sud-Cornouaille, et le parrain du Pôle Jean Moulin, pour la sauvegarde des archives de la Résistance.

Il mourut à Quimper (Finistère) le 18 mai 2012. Son corps fut incinéré le 22 mai.




DEUX EXTRAITS DU LIVRE DE KERBAUL SUR JACOB


pages 208-209 de 1270 MILITANTS DU FINISTERE

Stacks Image 26275

pages 42-43 de 1485 MILITANTS DU FINISTERE

Stacks Image 26277

JACOB-LUCIEN-PIERRE-JEAN

De jeunes ouvriers et paysans bretons
dans la tourmente de l'occupation

Stacks Image 29869
Stacks Image 26287


Anne Friant-Mendrès a reçu la Légion d'honneur à Saint-Goazec

Stacks Image 29837
Source : LE TELEGRAMME du lundi 19 juillet 2021 SAINT-GOAZEC

Anne Friant-Mendrès est Vice-présidente du comité national de l’ANACR et Présidente du comité départementale ANACR du Finistère.

Samedi 17 juillet 2021, Pierre Martin, Président du Comité National de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR) a décoré Anne Friant- Mendrès de la Légion d'honneur, au titre de son investissement pour l’âme de la résistance et pour la paix.

Présidente de l’Association Départementale du Finistère. Anne Friant-Mendrès a remercié Saint-Goazec, terre d’accueil en 1943 pour sa famille, et notamment pour son père, Jacob Mendres, qui s’y était réfugié après avoir été poursuivi pour ses participations au mouvement de Résistance brestoise.
Stacks Image 29844
Stacks Image 29846
Stacks Image 29867
Stacks Image 29864
Stacks Image 29860
Stacks Image 29857
Stacks Image 29853
Stacks Image 29850