Anne CORRE
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


Membre du Groupe Marceau rattaché à Libération-Nord, Daoulas (Finistère)
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Journée Anne CORRE à Daoulas le vendredi 3 Février 2017

Bonjour ,

La jeune  résistante Anne Corre,morte en camp de concentration(Oranienburg) à 20 ans,en 1945 ,ayant grandi entre Daoulas et Plougastel ,est l'héroïne d'une B.D. réalisée par Roger Faligot (textes) et Alain Robet (dessins) .
 
Un hommage lui sera rendu le 3 février à Daoulas .Son père y était garagiste et sa mère directrice de l'école publique.
- Toute la semaine , exposition des planches originales de la BD en mairie .
- Le 3 février ,dans l'après midi , intervention des auteurs au collège au collège de Coat Mez.
 
- A 18 Heures ,dépôt d'une gerbe  à la stèle construite en mémoire d'Anne Corre , au carrefour principal de Daoulas , près de la pharmacie. Présence de Jeanine ,soeur d'Anne Corre.
- A  20 Heures ,conférence/dédicaces avec les deux auteurs.
Je serai présent pour l'ANACR au dépôt de gerbe , et  souhaite la présence d'autres adhérents bien sûr. Je ne peux participer le soir à la conférence.
                                                                                                       Amicalement ,
Jean-Claude CARIOU 
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En BD, l'histoire d'Anne Corre, Résistante à 15 ans
Ouest-France du 15/10/2016
De gauche à droite : Roger Faligot, auteur scénariste, et Alain Robet, dessinateur du roman graphique « Anne Corre et le carnet pourpre ». | 

La Daoulasienne est probablement décédée en mai 1945, à l'âge de 20 ans. Roger Faligot et Alain Robet retracent son parcours dans un roman graphique.

Entretien

Roger Faligot, écrivain scénariste, et Alain Robet, dessinateur.
Où vous êtes-vous rencontrés tous les deux ?

RF. Nous nous connaissons depuis longtemps car nous habitons tous les deux la presqu'île de Plougastel. Je suis un aficionado des BD d'Alain, et il a déjà réalisé quelques couvertures de mes livres.

AR. J'ai découvert, grâce à Roger, la résistance irlandaise et une de mes premières BD a été faite à partir de son travail. Je suivais ce qu'il faisait, et on a fini par se croiser et travailler ensemble.

Qui vous a fait découvrir l'histoire de cette jeune résistante ?

RF. Alors que j'écrivais un livre sur les adolescents en lutte contre le nazisme (N.D.L.R. : La Rose et l'Edelweiss), une personne m'a parlé de cette jeune fille, qui, à 15 ans, était entrée dans la Résistance. À ce moment-là, certains disaient qu'elle était peut-être aussi collabo car elle avait été vue avec des officiers allemands. Sur le moment, je lui ai accordé un chapitre dans mon livre, mais je ne pouvais m'en satisfaire. Sans gâcher le suspense, je peux dire que ce roman graphique retrace le passé et raconte l'enquête qui se déroule aujourd'hui.

Comment avez-vous travaillé ensemble ?

AR. Page par page, Roger décrivait les scènes, les moments de la journée, les endroits... À partir de là, je faisais une sortie de story-board, un brouillon crayonné. Quand Roger et l'éditeur ont donné leur accord, je suis passé à la phase encrage puis au lavis (N.D.L.R. : aquarelle de divers niveaux de gris).

RF. Alain est très pointilleux sur les détails historiques, sur les décors, les uniformes... Moi aussi. De mon côté, j'ai récolté des témoignages d'amies, de la famille d'Anne Corre, pour rester fidèle à son histoire.

Depuis quand travailliez-vous sur cet ouvrage ?

RF. Deux ans. Mais, en parallèle, j'écrivais aussi une histoire de 800 pages, Brest L'insoumise, dans lequel je consacre aussi quelques chapitres à la résistance brestoise. D'ailleurs Anne Corre a été très active dans les secteurs de Brest, Morlaix et Quimper.

Des planches et croquis sont présentés en avant-première dans le numéro d'
Ar Men de septembre-octobre. Quand la BD sortira-t-elle en librairie ?