Marie-Louise BIRGY née Marie-Louise Perret
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 23 octobre 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
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Avec son mari, elle forma un réseau FTPF qui se chargea de distribuer des tracts, en allemand, aux soldats de la Wehrmacht.


Condamnée à mort par le tribunal allemand de Nancy en 1942, classée NN, et guillotinée dans la prison de Cologne, le 11 mai 1944.


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Née le 21 aout 1909 à Vevey (Suisse) sa famille s’installa à Saint-Dié (Vosges).

Elle devint française par mariage avec Ernest Birgy le 4 avril 1931 et s’installa à Belfort.

Lors de la grève de juin 1936, tous deux seront les seuls employés à se solidariser avec les ouvriers en grève et seront renvoyés.

Le secrétaire du syndicat des métaux de Longwy leur obtint un emploi à la caisse « le travail » de cette ville.

Son mari, Ernest, étant parti en février 1937 en Espagne républicaine comme volontaire dans les Brigades internationales, elle devint secrétaire, en juillet 1937, du comité régional communiste à Nancy, parlant allemand elle avait la capacité de traduire les conférences.

Restée fidèle au parti communiste après son interdiction en 1939, elle organisa fin 1940 avec deux collègues, Marcel Dèsirat et Marie Durivaux, la distribution de la propagande communiste clandestine.

Avec son mari, elle formera en 1942 un réseau FTPF qui se chargera de distribuer des tracts en allemand aux soldats de la Wehrmacht. Dénoncée, arrêtée, elle fut condamnée à mort par le tribunal allemand de Nancy en 1942, classée NN, elle sera guillotinée dans la prison de Cologne le 11 mai 1944.

Un arrêté du 22 aout 2008 du secrétariat d’état aux Anciens Combattants apposa la mention « morte en déportation » sur son acte de décès.