MAZEAS Michel
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 2 janvier 2021


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


Renseignements à venir
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Michel MAZEAS,  à travers un livre paru,  est honoré sur son long travail entrepris sur DOUARNENEZ et la pêche (il avait embarqué sur le bateau de son père) ; le livre est,  possible de lecture,  sur un site (gratuit).

Jean-Yves MAZO

Douarnenez. Un livre posthume en hommage à Michel Mazéas
Accès au livre complet : http://www.bagoucozdz.fr/BTgodille2A.php?idflip=35&lng=$lng

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Michel Mazéas, ancien maire de Douarnenez (Finistère) avait fait un important travail de documentation.
Le livre compte en tout 500 photos.
http://www.bagoucozdz.fr/BTrecherche5.php?lng=$lng

L’ancien maire de Douarnenez, Michel Mazéas, avait réuni une documentation importante sur la pêche au thon. Aujourd’hui, le livre est numérisé et disponible en ligne.

« Je me souviens de son gros classeur bleu. Régulièrement, lors de réunions à la mairie, il en extrayait quelques documents », se souvient François Hascoët, ancien employé municipal aux archives et à l’état civil à la mairie de Douarnenez (Finistère).
Il a connu l’ancien maire sous son mandat, de 1975 à 1995.

C’est lui qui a numérisé les 266 pages et les 500 photos de ce classeur pour en faire un livre.

Il a retapé le texte originellement écrit à la main de la belle plume de Michel Mazéas : « Le plus long a été de scanner, de taper le texte et de le mettre en page. Du manuscrit au site internet, tout y est à la virgule près ».

Le livre de Michel Mazéas, ancien maire de Douarnenez (Finistère), retrace l’histoire de la pêche au thon, à travers des explications sur les techniques de pêche et des témoignages de marins.
| bagoucozdz.fr

Ainsi naît Le Monde de la pêche, à la poursuite du thon, disponible en ligne sur le site
bagoucozdz.fr

Un livre en hommage « François Hascoët m’a contacté il y a environ deux ou trois ans, l’idée est venue de mettre ce livre en ligne », explique Michel Le Berne, un des créateurs du site.

Bagoucozdz.fr recense tous les bateaux de Douarnenez, « on a ensuite étendu aux objets de la pêche, aux témoignages de marins ». Le site était donc tout trouvé pour accueillir l’œuvre posthume de l’ancien maire.

Le livre en quatre parties retrace l’histoire de la pêche au thon, du Pays basque à son arrivée aux côtes bretonnes, en passant par Douarnenez et Concarneau.

Michel Mazéas était un passionné de la mer. L’ancien instituteur était fils de marin-pêcheur. Il avait fait une campagne de pêche à 20 ans, à bord du bateau de son père.

Son appétit insatiable pour l’océan, il en a fait un livre, d’une multitude de photographies et de documents. Il ne trouve personne pour l’éditer.
François Hascoët lui propose alors son aide. À la mort de Michel Mazéas, en 2013, l’employé municipal est désolé de ne pas avoir fini l’ouvrage.
« Au deuxième anniversaire de son enterrement, j’ai proposé le livre à sa famille, je sentais mon travail accompli à ce moment-là. C’est un hommage à ma façon. »

Le Monde de la pêche, à la poursuite du thon, de Michel Mazéas, disponible gratuitement sur le site Bagoucozdz.fr, rubrique Archives - Fonds privés - Biographie et livres de mer.
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Cliquez sur l'image ci dessous pour accéder à la vidéo de la randonnée de DOUARNENEZ en compagnie de notre ami MICHEL MAZEAS.
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Article rédigé par la mairie de Douarnenez
Michel Mazéas, maire honoraire de Douarnenez, nous a quittés
 

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Maire de Douarnenez durant vingt-quatre ans, Michel Mazéas est décédé mardi 17 décembre au soir, à l'âge de 85 ans. Les obsèques civiles ont eu lieu vendredi 20 décembre, à 15h dans la salle Jules Verne, à Tréboul.
Du sel dans les veines

Né le 14 février 1928 à Ploaré, d'un père marin-pêcheur et d'une mère ouvrière de conserverie, il devient inscrit maritime provisoire très tôt, dès l'âge de 11 ans. Plus tard il sera moniteur de voile et aura la fierté d'introduire l'Optimist à Douarnenez, qui continue de former les petit mousses aux plaisirs de la voile. Au cours de la seconde guerre mondiale, il s'engage aussi dans des actions de résistance.
Enseignant de 1948 à 1983
Profondément attaché à la mer, c'est dans les airs que l'aspire sa seconde passion : l'aviation. Mais une pleurésie contractée en 1943 l'empêche d'en faire son métier. Il fera alors carrière dans l'enseignement,
instituteur à Trévignon puis professeur des collèges jusqu'en 1983.
Maire de la cité sardinière de 1971 à 1995

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Michel Mazéas devient maire pour la première fois le 21 mars 1971, à la suite de son engagement au parti communiste, et sera réélu trois fois. La ville de Douarnenez lui doit la mise en place des classes de mer et de voile, et la réalisation de grands équipements : hôpital, maison de retraite, Centre des arts. Homme de caractère et de convictions politiques, il est respecté de tous.
 
Les distinctions
Marie-Georges Buffet lui remet la
distinction de Chevalier de la Légion d'honneur en 2000, au titre du Ministère de la Jeunesse et des Sports. Il a alors dédié sa récompense à tous les responsables d'associations et sportifs douarnenistes, au motif « que les qualités personnelles ne sont rien, sans la volonté des autres ».
Puis il reçoit en 2008 la
médaille d'or des collectivités locales, départementales et régionales, et la médaille de la Ville des mains de Philippe Paul, Sénateur-Maire.
Historien écrivain
Avec Michel Mazéas s'en va un pan de la mémoire de la Ville. Profondément attaché à ses origines et licencié d'histoire-géographie, il a longtemps animé la revue patrimoniale
« Les Mémoires de la ville ». Il est également l'auteur des ouvrages « Les houles de la mer d'Iroise » (éditions Maritimes et d'Outre-Mer), et « Ploaré, une église du XVIe siècle ».

Ci dessous : Interview de MICHEL MAZEAS en 2011 par France Télévision
MICHEL CHANTE LE FORBAN lors d'une assemblée générale de l'ANACR 29.
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Source :
https://maitron.fr/spip.php?article140774
Né le 14 février 1928 à Ploaré (commune réunie à Douarnenez, Finistère, en 1945), mort le 17 décembre 2013 à Douarnenez ; instituteur puis professeur de collège ; militant syndicaliste ; militant communiste dans le Finistère, maire de Douarnenez.

Athée, le père de Michel Mazéas était marin-pêcheur l’été et maçon l’hiver, comme beaucoup de Douarnenistes de l’époque. Sa mère travaillait comme ouvrière (Penn Sardin) dans une conserverie de sardines. Catholique, elle l’a fait baptiser et faire ses communions, mais elle le scolarisa, tout comme son frère, à l’école publique. Encouragé par un oncle maternel lui-même instituteur, Mazéas entra à l’École normale d’instituteurs de Quimper en 1944. Dans le cadre de l’Office du sport scolaire et universitaire (OSSU), il y pratiqua le hand-ball, le rugby et l’athlétisme.
Michel Mazéas se maria en septembre 1948 à Douarnenez avec une institutrice. Le couple eut deux enfants.
Quelques jours après son mariage, Michel Mazéas rejoignit sa première affectation en octobre 1948, dans une école littorale de la pointe du Finistère, à Saint-Philibert en Trégunc. En 1960, il obtint sa mutation à Douarnenez, sa ville natale. Son poste bientôt supprimé, il entreprit une licence d’histoire-géographie à la Faculté des lettres de Rennes, sur les conseils de l’inspecteur d’académie. Il devint PEGC en 1964, affecté au collège d’enseignement général de Douarnenez. A la fermeture de celui-ci, il enseigna l’histoire et la géographie dans la section technique du lycée de la ville, jusqu’à sa retraite en 1983.
Michel Mazéas devint membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs en 1950 et en resta membre jusqu’au milieu des années 1960. Délégué au congrès national du SNI, il intervint, le 7 juillet 1954, dans la discussion sur le rapport moral. Il indiqua qu’il fallait rechercher l’unité syndicale et donnait l’exemple de son département l’« harmonie » interne permettait des « actions fortes ». Lors du congrès de Bordeaux, le 21 juillet 1955, il exposait les revendications prioritaires de sa section (suppression des zones de salaires, augmentation de la base des salaires, accélération de l’avancement). Au congrès de Brest, le 19 juillet 1958, lors de la séance sur le thème « Les responsabilités de l’école et de l’université face aux problèmes que leur impose le devenir de la jeunesse », il préconisait des mesures permettant aux marins de profiter des bienfaits du système scolaire.
Michel Mazéas adhéra aux Jeunesses communistes dans les combats de la Libération (la maison de ses parents servant alors de PC), puis au Parti communiste français en 1949. Il fut pendant plus de trente ans membre du comité et du bureau de la section communiste de Douarnenez à partir de 1970. Au début des années 1990, il vendait encore l’Humanité et contribuait au journal de la section locale, Le Douarneniste, fondé dans les années 1950. Il entra au comité de la fédération communiste en 1961, au bureau fédéral en 1964, responsable du travail en direction des instituteurs et de la défense de l’école. A partir de 1968, il fut élu au seul comité de la fédération du Sud-Finistère. Responsable des élus communistes à partir de 1971, il suivit les cours de l’école centrale du PCF durant un mois, en 1972.
A partir des années 1960, Mazéas s’investit en outre fortement dans la vie associative douarneniste, d’abord en soutenant la création d’un centre nautique par le service départemental de la jeunesse et des sports (1961), où il introduisit, quelques années plus tard, l’Optimist, voilier-école pour enfants. Il fut aussi le premier président de la Maison des Jeunes et de la Culture (1967). Il participa en outre à des ateliers d’art, au cinéclub, à des activités d’aéromodélisme, en sa qualité de pilote d’avion.
Cet engagement associatif, ainsi que la notoriété de sa mère, figure des grèves de 1924, expliquait son repérage comme éligible. En 1969, à la faveur d’une élection partielle, il devint conseiller municipal d’opposition. Deux ans plus tard, il conduisit la liste d’union de la gauche et fut élu maire, puis réélu trois fois (en 1977, 1983 et 1989). Il fut membre de l’association des maires du Finistère, présidée par Alphonse Arzel (UDF). Il perdit son mandat en 1995 après la victoire de la liste de droite. Il devint alors conseiller municipal d’opposition, puis de la majorité, entre 2001 et 2008. En 2001, il figurait en effet en sixième position sur la liste de gauche « Pour Douarnenez, ensemble avec vous » conduite par Monique Prévost (divers gauche). Au cours de ce dernier mandat, il retrouva la présidence du conseil d’administration de l’hôpital de Douarnenez. Il cessa ses fonctions politiques en 2008.
Mazéas fut candidat aux élections législatives de 1973 dans la 7e circonscription (Douarnenez). Il arriva en tête de la gauche avec 8 824 voix sur 52 957 inscrits et fut battu au deuxième tour avec 16 238 voix. A nouveau candidat en 1978, il obtint, sur 57 275 inscrits, tour à tour 10 111 et 18 958 voix. Il fut candidat aux élections cantonales en 1970, 1976 et 1982, ainsi qu’aux élections sénatoriales : en deuxième position en 1998, il obtint 108 voix sur 2 059 inscrits et se désista pour la liste socialiste au deuxième tour. Il fut un des militants communistes à figurer dans une séquence du matériel de propagande de Robert Hue, candidat communiste aux élections présidentielles de 1995. Dans un article sur la pêche, l’Humanité, le 26 mars 1997, indiquait que ses adversaires le surnommait « le seul maire de France à vivre sous les ponts », allusion à la modestie de son petit pavillon. Il fut candidat au conseil général en 1970, 1976, 1982.
Pendant ses quatre mandats de maire, furent notamment réalisées les constructions du nouvel hôtel de ville (1977), du nouvel hôpital (1980), de trois maisons de retraite (1972, 1975, 1994) et d’un foyer-logement (initié par Jean Peuziat, son premier adjoint socialiste, décédé en 2008) ainsi que plusieurs équipements sportifs. La municipalité Mazéas encouragea aussi l’installation d’entreprises de téléphonie (en particulier Matra devenue EADS Télécom), l’organisation de rassemblements de vieux gréements (tous les deux ans depuis 1986), ainsi que l’aménagement – contesté - du Port-Rhu et la création du Port-Musée (1993). Il a aussi contribué à la construction d’une École de Pêche et de Navigation (en 1976) et au développement de l’association Kan ar Mor, accueillant des personnes en situation de handicap mental, longtemps présidée par son premier adjoint.
En lien avec cette politique festive et culturelle, Mazéas contribua à l’histoire et à la mémoire de sa ville et plus largement du Sud-Finistère. Il écrivit de nombreux articles dans des revues locales dont Mémoire de la ville. Il évoqua à plusieurs reprises les tentatives expérimentales de vol de Jean-Marie Le Bris et son canot volant (milieu du XIXe siècle). Il fut un des fondateurs de l’association « La Barque ailée » placée sous le patronage de ce dernier, et a d’ailleurs longtemps fait partie de l’équipe locale de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM). Il écrivit plusieurs ouvrages sur la vie des marins pêcheurs.



SOURCE : mairie de DOUARNENEZ

Ci dessous : cliquez sur le dossier pour le télécharger.

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