Maquis de Plésidy-Saint-Connan
Musée de la Résistance en Argoat
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 27 Octobre 2020


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
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Place du Vally, les Guingampais saluent les Résistants de Coatmallouen, ayant aidé à l’entrée des chars américains dans la ville.© Archives Ouest-France



FORCES FRANÇAISES LIBRES
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Musée de la Résistance en Argoat

Le Pôle de L'ETANG-NEUF



Le musée de la Résistance en Argoat s’inscrit dans un lieu porteur de mémoire. C’est au coeur de la forêt voisine de Coatmallouen que se met en place, en juillet 1944, le maquis de Plésidy à Saint-Connan. Fort de plusieurs centaines d’hommes, il affronte les troupes d’occupation le 27 juillet 1944 puis, il participe à la libération de Guingamp et de sa région.

L’histoire de la Seconde Guerre mondiale et de la Résistance est racontée à travers cinq espaces d’exposition et une salle de projection. L’occupation, les résistances, les maquis et leurs alliés, le maquis de Plésidy à Saint-Connan, la libération sont autant de thèmes abordés au sein d’un parcours de visite ludique et vivant, laissant une place à l’audiovisuel.
Source :
https://www.musee-etangneuf.fr/index.php/musee-de-la-resistance/groupes-scolaires

Nous faisons partie des 18 sites de la fédération MRN qui a obtenu cette année l'appellation "reconnaissance d'utilité publique" ainsi que le label "Musée de France".

L'ensemble du pôle est adapté aux personnes en situation de handicap. Après avoir repéré facilement l'entrée, une sonnette à hauteur permet aux personnes en fauteuil roulant sans accompagnateur d'appeler afin que la personne à l'accueil vienne leur ouvrir la porte en cas de besoin. Ensuite, les personnes en situation de handicap peuvent s'approcher du comptoir d'accueil muni d'une tablette rabattable et adapté à l'utilisation des fauteuils. La visite du musée, libre ou accompagnée, s'effectue à l'aide d'un parcours entièrement accessible tant dans l'espace que dans le contenu.

Les sanitaires mis à disposition du public dans l'aile école de pêche/atelier de peinture demeurent accessibles de l'intérieur du musée comme de l'extérieur. Disponible sur demande à l'accueil, une aide à la visite pour les malentendants et un accompagnement en gros caractères ont été spécifiquement conçus pour les personnes malentendantes et malvoyantes. Les personnes en situation de handicap bénéficient du tarif réduit pour l'accès au musée et leurs accompagnateurs bénéficient de la gratuité. Les animatrices ou les bénévoles se tiennent à l'écoute des demandes des associations, des particuliers ainsi que des établissements spécialisés qui souhaiteraient organiser une visite guidée adaptée aux personnes en situation de handicap moteur et mental.

Source :
https://www.musee-etangneuf.fr/index.php/vie-associative


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Source : http://www.memoiresdeguerre.com/2016/07/maquis-de-coat-mallouen.html

Maquis de Plésidy-Saint-Connan
Coat-Mallouen

Publié le 23 juillet 2016 par Mémoires de Guerre

Le maquis de Coat-Mallouen est formé le 4 juillet 1944, et placé sous le commandement du sous-lieutenant parachutiste SAS Jean-Pierre Robert, natif du Morbihan, membre des Forces Françaises Libres depuis 1940, parachuté en forêt de Duault après le débarquement des Alliés le 6 juin 1944.

Installé à Plésidy, c'est le seul maquis n'appartenant pas aux FTPF sur l'ouest du département, il est sous le contrôle de l'Armée Secrète dont les responsables sont Mathurin BRANCHOUX et Georges LE CUN, tous les deux originaires de Guingamp. Le maquis de Coat-Mallouen reçoit plusieurs parachutages, des armes sont réceptionnées en abondance, chaque maquisard reçoit des équipements neufs, à l'opposé des autres maquis du secteur bien souvent sous-équipés. Le 27 juillet 1944 un combat met aux prises les maquisards de Coat-Mallouen à des unités de l'armée allemande sur les communes de Plésidy et de Saint-Connan. Maquisards tués lors des combats du 27 juillet 1944 à Plésidy et Saint-Connan :


Jean JULOU, né le 10 septembre 1925 à Bulat-Pestivien, mécanicien ajusteur, célibataire, tué par les Allemands au bois à Coat-Mallouen, inhumé au même lieu le 30 juillet 1944.

Charles PATY, né le 7 mai 1926 à Saint-Brieuc, mécanicien, célibataire. Il était de garde et a été pris par les Allemands, conduit à 200 mètres de son lieu d'arrestation, puis fusillé en présence d'un conseiller municipal qui était tenu prisonnier au bord de la vieille route de Paimpol à Pontivy au lieu dit Sainte-Marie, inhumé à l'endroit même le 30 juillet 1944.

Paul BIGARD, 18 ans, originaire de Guingamp. Blessé au bois de Coat-Mallouen il s'est échappé dans un champ d'avoine où il a été achevé par les Allemands à coups de crosse, son cadavre a été découvert le 1er août 1944 et inhumé sur place le même jour.

Jean CARADEC, né le 24 mars 1926 à Plouisy, pâtissier, célibataire, demeurant 22 rue du maréchal Pétain à Guingamp. Son cadavre a été découvert le 1er août 1944 dans le champ d'avoine touchant le bois de Coat-Mallouen, il semblait blessé comme son camarade Paul BIGARD et achevé par la suite, inhumé sur place comme son camarade Paul BIGARD.

Joseph LABAT, né le 14 août 1918 à Plouisy, garçon livreur à Guingamp, célibataire. Tué à son poste de combat au bois de Coat-Mallouen le 27 juillet 1944 en combattant les Allemands, ce dernier a été tué son fusil mitrailleur en mains dans la tranchée qu'il avait creusé à cet effet, et c'est là qu'il a été inhumé le 4 août 1944 lors de la découverte de son cadavre.

Pierre BODEREAU, né le 12 avril 1926 à Saint-Servan-sur-Mer en Ille-et-Vilaine, étudiant, originaire de Guingamp. Son cadavre a été découvert le 6 août 1944 ; semblait blessé il avait été achevé à coups de crosse ; il fut inhumé dans un champ de blé où il fut découvert le 6 août 1944 avec ses camarades Théophile GUEVELOU et André GUYOMARD.

Théophile Marie GUEVELOU, né le 26 juillet 1925 à Tréglamus, pâtissier, célibataire, demeurant 13 rue Jean-Jacques Rousseau à Guingamp. Inhumé avec ses deux camarades Pierre BODEREAU et André GUYOMARD le 6 août 1944 dans le champ de blé bordant le bois d'où ils furent chassés le 27 juillet par les Allemands.

André GUYOMARD, né le 10 août 1922 à Paris, minotier, célibataire. Son cadavre a été découvert le 6 août et inhumé le même jour à côté de ses camarades Pierre BORDEREAU et Théophile GUEVELOU dont il avait semble t-il partagé le sort ; on aurait cru que ceux-ci n'étaient que blessés, tout d'abord, mais achevé par la suite.


Ces huit jeunes gens furent tués dans le combat le jour de l'attaque de leur maquis par les Allemands. Autres maquisards tués le 27 juillet 1944 lors des combats :


Fernand BONNET, né le 2 avril 1918 au Creusot en Haute-Saône, marié dont l'épouse demeurait Lanrodec, lieutenant.

Jean Baptiste GARLANTEZEC, né le 3 août 1921 à Pédernec, demeurant à Ploumagoar.

Jean-Marie MEHEUST, né le 30 avril 1906 à Plouisy, demeurant à Plésidy. Blessé au cours du combat il décèdera à son domicile de Plésidy.

Jules ORBAN, né le 2 avril 1918 en Tchécoslovaquie, demeurant 18 rue de l'Yser à Guingamp.

Jacques PONTY, né le 14 juin 1927 à Vaupalière en Seine-Inférieure, originaire de Boqueho.




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Source : https://www.ouest-france.fr/bretagne/guingamp-22200/un-homme-cle-du-maquis-de-coat-mallouen-915980
Brestois, réfugié à Rennes, Jean David s'était engagé dans la résistance dès 1943, intégrant le réseau Vengeance, qui aidait à évacuer les aviateurs alliés tombés sur le sol français. Recherché par la Gestapo, il a rejoint le maquis de Plésidy près de Guingamp.

« Jean David était un des hommes clés du maquis », relève le général François Budet, auteur du livre Les patriotes de Coat-Mallouen, Maquis de Plésidy-Saint-Connan. Il a à son compte une action assez extraordinaire : il a dérobé des armes aux nez et à la barbe des Allemands. »

Guingamp est alors le siège du PC du 74e corps d'armée allemand et comprend une importante garnison ennemie. Le 5 août, les 400 maquisards de Coat-Mallouen s'installent au château de Keribau, aux portes de Guingamp sur la route de Grâces. Ils sont sous les ordres du lieutenant Robert, parachutiste SAS.

Déguisés en paysans

« Les maquisards apprennent que les Allemands ont quitté le collège Notre-Dame mais ont laissé derrière eux des armes et des munitions dans les caves, poursuit le général Budet. Jean David et son groupe vont les récupérer, déguisés en paysans avec une charrette de foins. Lorsqu'ils arrivent à l'institution Notre-Dame, M. Le Men, l'économe, les accueille et leur ouvre avec les clés. Ils chargent les quatre ou cinq mitrailleuses qu'ils trouvent sur la charrette, les recouvrent de foin, et repartent. »

Au château de Keribau, des sous-officiers de Marine connaissent le maniement de ces armes et l'instruction se fait aussitôt, dans la journée du 6. Le lendemain, les Allemands attaquent les résistants depuis Guingamp, avec le renfort d'une colonne venue de Belle-Isle-en-Terre. Les maquisards se défendent comme ils peuvent, sauvés par l'aviation anglaise. En début d'après-midi le maquis entre dans la ville préparant ainsi l'arrivée des blindés américains du général Earnest et à la tombée de la nuit, Guingamp est libérée.

Jean David, avec son groupe Vengeance, rejoint alors la mission interalliée, en direction de Brest.

Médaillé de la Résistance, croix de guerre, bronze star medal, officier de la Légion d'honneur, avait ensuite été haut fonctionnaire et sénateur de l'Aube. Il est décédé le 8 mai, à Paris, à l'âge de 89 ans.


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Source : https://guingamp.maville.com/actu/actudet_-guingamp.-le-7-aout-1944-la-cite-guingampaise-liberee-_52680-3257715_actu.Htm

Guingamp. Le 7 août 1944, la cité guingampaise libérée !

Il y a 73 ans, les chars américains et les 400 maquisards de Coat Mallouen mettaient fin à l’occupation allemande. Un épisode fondateur de l’histoire de Guingamp et de la Libération.


L'histoire

1944, année difficile à Guingamp, place fortement tenue par le 74e corps d’armée allemand. « En ce début d’année 1944, la morosité prévaut dans la ville. Les Allemands sont partout et ils sont surtout agressifs. De plus, le ravitaillement se raréfie », raconte le général François Budet, auteur du récent ouvrage Résistance de Guingamp : à l’Etang neuf.

La résistance guingampaise, issue de l’Armée secrète, s’est mise en place progressivement. Créée en avril 1944, elle se compose de collégiens et lycéens de l’institution Notre-Dame.

Son histoire débute par un spectacle comique. Henri Kerfant, Marcel Hamet, Joseph Le Floch et Léon Anger lancent une petite opérette nommée « On est d’la revue ». « La comédie, jouée au cinéma Armor, est un véritable succès et redonne espérance à la population », explique le général.

« Un moment singulier »

Elle permet l’essor de la résistance, qui fera du bois de Coat Mallouen sa base. Au maquis de Plésidy - Saint-Connan, les 350 jeunes maquisards s’entraînent quotidiennement, sous le commandement du lieutenant Jean Robert.

Ils vivent comme à la caserne, avec la levée des couleurs, l’instruction ou les corvées. Le 27 juillet 1944, le maquis subit une attaque de 300 soldats allemands, en provenance d’Uzel.

Les Costarmoricains résistent deux heures, surprenant les Allemands, avant de se replier sur 40 km, dans la forêt de Duault. Les jeunes combattants s’y reposent quelque temps avant de reprendre le combat sur l’actuelle RN12, partant à la conquête de Guingamp.

Dès le 5 août, ses habitants semblent préparer la Libération, imprimant des drapeaux français et alliés. Mais les Allemands ont la poigne ferme.

Le 7 août, au matin, les avions alliés volent au-dessus de la région et mitraillent les routes d’accès. Personne ne peut entrer ou sortir de Guingamp. À 15 h, les chars américains, venant d’un côté de Saint-Brieuc et de l’autre, de Callac, sont postés aux portes de la gare.

Ils entrent dans Guingamp, précédés par les 400 maquisards de Coat Mallouen. « C’est un moment singulier dans l’histoire de la Libération, note le général. C’est la première fois dans l’histoire de la guerre que les maquisards servent d’infanterie aux blindés américains. »

Trois victimes le jour de la Libération 

Les Allemands sont en embuscade et de nombreux échanges de tirs calfeutrent les Guingampais chez eux. Sous les coups de canon américains, le clocher de la basilique s’effondre.

Aux alentours de 19 h, les maquisards et les chars américains ont vaincu : les Allemands hissent le drapeau blanc. Ce soir-là, les Guingampais dansent sur la place du Centre.

L’appareil photo de son père en main, le tout jeune Guy Delattre immortalise l’événement. Comme pour recréer le célèbre Baiser de Doisneau, il demande à sa sœur Ambroisine d’embrasser un soldat américain.

Malgré la joie, la libération fera tout de même trois victimes : les deux enfants Le Jamtel, abattus par les Allemands, rue Saint-Nicolas, et le sergent Meda.

Le 7 août, une date symbolique pour la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours, où sous l’Occupation, le chanoine Thomas faisait le vœu suivant. « Si la ville est préservée, la communauté paroissiale offrira à la basilique une bannière. »

Le lendemain de la libération de Guingamp, les fidèles affluent à la basilique, entonnent le cantique de Notre-Dame-de-Bon-Secours et commencent à financer la bannière, qui sera au cœur de la procession du pardon, dès juillet 1946. Un symbole de la résilience guingampaise.

Lundi 7 août, à 17 h 50, cérémonie du 73e anniversaire de la libération de Guingamp. Les autorités officielles et les associations des Anciens combattants se réuniront à hauteur de la Plomée, place du Centre.


Ouest-France