BERNARD Louis
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 3 AVRIL 2021
" Hommage à Louis BERNARD, FTP Déporté politique et Mort pour La France."
"Gymnaste à la Quimpéroise, Louis BERNARD, né le 23 janvier 1920, était un jeune ouvrier peintre domicilié chez sa mère Anna, rue Haute à Locmaria- Quimper. Membre depuis l'occupation nazie de la direction du Parti Communiste clandestin, résistant de la première heure, il participe à de différentes actions d'hostilité et d'opposition à l'armée d'occupation, sous le nom de code de " la biche". Avec ses camarades, il commet un attentat contre le siège de la Milice au service de l'occupant (siège du MSR) à Quimper en juin 1942, organise une manifestation dans le quartier d'Ergué-Armel le 14 juillet 1942 pour célébrer la Fête Nationale, .
Dénoncé, Louis BERNARD alors âgé de 22 ans, est arrêté par la police française de PETAIN le 18 juillet 1942. Il connaîtra alors la prison de Mesgloaguen à QUIMPER, celle de LORIENT, puis divers camps d'internement en France (Montfort-sur-Meu, Fontevrault, Blois, Pithiviers, Compiègne où il retrouvera des camarades connus). De Compiègne, il partira en convoi vers un camp de la mort, Mathausen en Autriche en mars 1944 où il restera jusqu'à la libération du camp en mai 1945 par les américains. Il sera rapatrié et hospitalisé à La Pitié-Salpétrière à Paris où il mourra d'épuisement le 26 mai 1945 sans avoir pu revoir sa maison natale ni sa famille. Son corps ne sera rendu à sa famille qu'en 1950 pour être inhumé dans le cimetière de sa commune de naissance, Ergué-Armel. Il sera décoré à titre posthume du grade de - Caporal Chef FFI - en 1953.
Louis BERNARD est décédé tout jeune homme et en homme libre dans un pays qu'il a contribué à libérer, avec ses convictions de Liberté, de Justice, de Paix pour que vive la FRANCE."
A cette cérémonie, la municipalité n'était pas officiellement représentée par un élu; malgré tout un adjoint était présent sans son écharpe et les amis de la famille ont évoqué cette période où tant de leurs proches ont succombé à la fureur des occupants, de la milice Pétainiste.