PRIOL Roger

Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 18 mai 2022


Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :


Forces françaises de l’intérieur (FFI)

SOURCE : GILDAS PRIOL

Ci dessous : cliquez sur le dossier pour le télécharger.

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SOURCE : GILDAS PRIOL

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Résistance.
Décès du Plougonvelinois Roger Priol
 Publié le 15 juillet 2019 - Le Télégramme
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Roger Priol auprès du monument dédié aux FFI au Cosquer (Photo Gildas Priol)

Né le 20 octobre 1922, à Paris, Roger Priol s’est éteint, jeudi, à l’âge de 96 ans. Il était le doyen de la commune de Plougonvelin depuis le mois de février. Sa principale activité professionnelle, il l’a réalisée dans la marine marchande durant 25 ans en tant qu’officier mécanicien.

Il était père de trois enfants, avait six petits-enfants et trois arrières petits-enfants. Roger Priol était surtout connu pour ses actions dans la Résistance.

Dès 1940 il est contacté par une amie, et sa première mission consiste en la distribution de tracts. En 1942, son groupe est arrêté, il est interrogé à Brest pour être finalement ramené libre à Locmaria. À plusieurs reprises il essaiera de rejoindre l’Angleterre, mais sans succès.

En mai 1943, recruté par un brestois « Grand Turc », il intègre, sous un nom de code, un réseau dont la mission est de récolter un maximum de renseignements sur l’ennemi.
Maquisards. Gildas, son petit-fils perdure leur mémoire

Un jour, dénoncé à la kommandantur de Brest, il devra son salut à l’interception du courrier et sa mise au vert à Plouzané. Suivront, jusqu’à la Libération, de multiples épisodes, plus dangereux les uns que les autres, le verrou de Goasmeur, 7 jours pour aller de Goasmeur au Lannou, la capitulation de la batterie de Kéringar, etc...

Les mémoires de Roger Priol sont disponibles à la médiathèque de Plougonvelin. Roger était présent à toutes les cérémonies patriotiques. Sa gaîté, sa gentillesse, sa salopette et ses boutou coat vont manquer autour du bourg.

Ses obsèques seront célébrées ce mardi 16 juillet, à 10 h 30, en l’église de Plougonvelin.

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Décès de Roger Servais PRIOL

Bonjour à toutes et à tous,

c'est avec une profonde tristesse que je vous annonce le décès de Roger Servais PRIOL, à l'âge de 96 ans. Il s'est éteint jeudi 11 juillet dans la matinée. C'est une grande perte pour notre famille mais aussi pour l'histoire de la résistance locale. Les mots ne sont pas simples à trouver, je vous prie de ne pas trop m'en tenir rigueur.

Vous pouvez lui rendre visite au centre funéraire de Saint-Renan.

Ses obsèques se dérouleront en l'église de Plougonvelin mardi 16 juillet à 10h30.

Les portes-drapeaux et associations patriotiques sont les bienvenues, les honneurs militaire lui seront rendu par la section U.N.C locale.

Notre famille remercie également toutes celles et ceux qui se sont manifestés spontanément depuis l'annonce du décès pour présenter leurs condoléances.

Merci infiniment de votre soutien chaleureux qui compte beaucoup en ces temps douloureux.

Amicalement

Gildas PRIOL

Souvenir Français,

Président du comité de Plougonvelin

06 45 90 98 33

20 Rue Saint Jean

29217 - Plougonvelin
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Que représente cinq années d'une vie quand nous en avons vécu quatre-vingt-seize? Peu de chose et pourtant, la période de la seconde guerre mondiale marqua à tout jamais Roger PRIOL. Ces dernières années, il avait su partager en détails son parcours. Comme il nous faudrait la journée pour le retracer, je n'ai conservé ici que quelques passages, les voici :


En 1940, la débâcle pousse la famille Priol à quitter Paris. Après l'armistice, ils s'installent définitivement dans leur très modeste maison de vacances à Plougonvelin. Roger y retrouve ses amis et notamment Simone. C'est grâce à elle qu'il entre dans la résistance avec pour mission de diffuser des tracts sur le secteur de Plougonvelin. Tâche qu'il effectuera sans encombre jusqu'à ce qu'il soit coupé de son groupe implanté à Brest. Le groupe sera arrêtée plus tard et ils connurent une triste fin.

Pour Roger, le danger est également présent comme en février 1942; lors d'une opération de renseignement, il est arrêté par les allemands. Après interogatoire à Brest, il est finalement relâché. L'officier allemand qui parle très bien le français lui déclare je sais que vous n'êtes pas un espion. Fin limier n'est-ce pas ?

Bouillonnant, notre résistant tente de quitter la France devenue
prison sans barreau, pour rallier l'angleterre et la France Libre. D'abord avec Claude Le Mao qui possède un bateau mais celui-ci sera brisé sur les roches par des Allemands l'ayant emprunté. Plusieurs autres échecs le forcent à renoncer, c'est le début d'une longue période d'attente. Cette période lui pèse et détériore son moral.


L'espoir revient en mai 1943 par son ami Jo Quéré. Ce dernier lui présente un résistant de Brest, un certain Grand-Turc. L'homme ne joue clairement pas dans la même cour, il a tout d'un grand et impose des consignes drastiques pour la sécurité ; cloisonnement, noms de code et surtout il ne faut parler à personne. Les missions continuent jusqu'au débarquement en Normandie.

Dès le lendemain, ordre est donné par Grand-Turc de recruter des combattants. Roger s'affère et contacte ses connaissances ayant une expérience militaire. Pas un seul des contactés, ne refuse, tous sont volontaires même les pères de famille. Cette agitation vaut à Roger d'être dénoncé aux allemands. Son réseau le met au vert dans une ferme à Plouzané. Une fois l'orage passé il reprend du service et participe au parachutage de Kervezeon. Hélas l'avion ne largue pas les armes et il faut prendre le maquis du côté de Tréouergat.

C'est de là-bas que partira la reconquête du territoire. Roger participe à la libération de la poche du Conquet avec les soldats américains du 2
nd Rangers Bataillon. Des combats, il ne donnait jamais trop de détails et préférait nous faire rire en mimant son ami Michel Quéré touché par un éclat... de betteraves. Les allemands chassés, Roger est affecté au Bataillon de Sécurité et avec d'autres F.F.I il participe au réapprovisionnement de Plougonvelin, cela faisait quatre mois qu'il n'y avait plus de pains dans la commune et il y a beaucoup de bâtiments et d'habitations à réparer.

Après la libération il reprend sa vie normale sans même prendre le temps de remplir les papiers militaires. Il ne souhaitait pas de distinction, il avait fait ce qu'il devait faire et s'estimait heureux d'avoir survécu à tout cela.


Une fois en retraite, Roger s'occupera de la mémoire de ceux n'ayant pas eu cette chance et ces dernières années il œuvrait beaucoup à la transmission vers les jeunes générations. Avec sa disparition, une page d'histoire se tourne à Plougonvelin. Souvenez-vous de lui et de ses copains, c'est tout ce qu'il souhaitait.

Vive la France, vive la Résistance

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Roger Priol, ancien résistant, est décédé
Ouest France du 13 juillet 2019
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Roger Priol vient de décéder à l’âge de 96 ans. | DR



À Plougonvelin, Roger Priol est parti jeudi matin à l’âge de 96 ans, après
« une très longue et riche vie ». Il a été de résistant et membre de Forces françaises de l’intérieur (FFI) lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais, pas que… « C’était aussi un sacré personnage, un amoureux de la nature, un humoriste en herbe et un maître du far breton. C’était mon grand-père, tout simplement… », exprime Gildas Priol, sur Facebook, avec tendresse. Un petit-fils passionné par la Résistance, devenu expert de cette période, grâce à ce grand-père exceptionnel. Ensemble, à partir des souvenirs de Roger Priol, ils avaient réalisé un livre, « Mémoires d’un résistant de Plougonvelin ».

Roger Priol repose au centre funéraire de Saint-Renan jusqu’à lundi soir. Ses obsèques se dérouleront mardi, à 10 h 30, en l’église de Plougonvelin.