Les Amis du Patrimoine de TRÉGUNC patrimoine, héritage hi lundi 27 mars 2017
Marc BOURHIS
Sous l’occupation allemande, le 2 juillet 1941, Marc Bourhis, instituteur à l’école publique des garçons de Trégunc était arrêté. Quelques semaines plus tard, le 22 octobre 1941, 27 Français étaient fusillés à Châteaubriant. Marc Bourhis et Pierre Guéguin, engagés contre le nazisme, en faisaient partie.
Marc Bourhis est né à Lézardrieux dans les Côtes-du-Nord le 16 février 1907. Il entre à l'École normale de Quimper en 1923. À sa sortie, en 1926, il est nommé à Melgven puis à Beuzec-Conq.
Dès lors, il adhère au syndicat de la Fédération unitaire de l’enseignement de la CGTU. C’est là qu’il rencontre Pierre Guéguin, militant communiste de onze ans son aîné. Pierre Guéguin est un ami de son père, Charles Bourhis. En 1930, il recrute Marc Bourhis au Parti communiste français (PCF). À Concarneau, tous deux fréquentent la même cellule.
En 1933, Marc Bourhis se marie avec Alice, institutrice. Le 1er octobre de la même année, Marc et Alice prennent leur fonction à Trégunc. En 1934, ils auront un fils prénommé Marc comme son père. Amateur de musique, c’est également à Trégunc que Marc Bourhis joue du violon dans l’orchestre Trégunc qui Jazz.
Marc Bourhis n’accepte pas le stalinisme et sa politique criminelle. Il quitte le PCF à la fin de l’année 1933 et s’abonne à la presse trotskiste.
L'orchestre Trégunc qui jazz, Marc Bourhis au violon.
Le militant syndical et politique
En 1935, il adhère au Parti ouvrier internationaliste (POI). Il est un militant syndicaliste de la tendance "École