LES COMBATS DE KERNABAT
Chemin de la Résistance et des Maquis
Mis en ligne sur le site le 17 avril 2020/mise à jour le 17 août 2020


Cérémonie de Quillien-Tourc'h – 14 Juillet 2020 – texte lu de l'adjoint de la commune.


Mesdames, Messieurs,

Dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944, un parachutage a lieu à Kervir, dans le secteur de Coadry, au profit du groupe de résistance des Francs-tireurs et partisans (FTP) de Scaër, annoncé à la BBC avec ce message: « Le vent souffle dans les blés. » Seize tonnes d'armes sont ainsi transportées, de nuit, par charrettes, à cinq kilomètres environ de Kervir, dans un fossé au nord-ouest de la ferme de Kernabat.

Très tôt en ce matin du 15 juillet, la présence allemande est signalée à Couldry, sur la route Coray-Scaër.Les évaluations indiquent qu'environs 1 000 Allemands participent à cette opération. Aussitôt après les premiers accrochages, les FTP de Scaër, au nombre de 50, alertent les Forces françaises de l'intérieur (FFI) de Rosporden, une centaine de résistants, cantonnés depuis la veille à Quillien, près de Tourc'h.

Un combat inégal

Le capitaine Mercier, commandant les FFI, décide de porter secours aux camarades FTP de Scaër et trois sections partent en direction de Kernabat. Quelques heures plus tard, le violent combat débute à Kernabat, et à Quilien. Le combat est inégal, avec d'un côté, 160 maquisards environ, dont beaucoup reçoivent le baptême du feu, et de l'autre, les Allemands très nombreux et aguerris, puissamment armés. On dénombre 18 victimes dans les rangs des maquisards, neuf du maquis de Scaër ; Pierre Cabellic, Grégoire Le Cam, François et Jean Jacob, Pierre Capitaine, Corentin Guillou, René Turquet, Louis Massé et Etienne Millour ; neuf du maquis de Rosporden : Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose, René Mao, Jean-Louis et Marcel Rannou et Pierre Salomon.

C’est en toute logique et en conformité avec l’histoire que nous avons souhaité mettre en place cette cérémonie et cette stèle dédiées à la mémoire de nos camarades tombés sur la commune de TOURC’H, précisait LILI QUENEHERVE le 14 juillet 1996, il poursuivait «  le fait de nous recueillir puise ses racines dans le sang et dans la souffrance de nos jeunes camarades tombés pour la liberté »

Associons si vous le voulez bien le jeune Laurent POSTIC, 24 ans tué sauvagement le 23 juillet 44 par des militaires allemands à la ferme de kerannou au sud de TOURC’H.

20 ans, l’âge où les jeunes évoluent aujourd’hui dans l’insouciance, le 14 juillet 1944, ils songeaient à la victoire avec les armes au péril de leurs vies.

Ne vivons-nous pas actuellement un peu ce type d’évènement ?

Nous avons le sentiment qu’une guerre est déclarée, que cette épidémie nous désoriente, qu’elle s’abat prioritairement sur des êtres plus âgés, certes, mais vulnérables comme l’étaient ces jeunes maquisards qui n’étaient ni aussi nombreux ni aussi aguerris que leur ennemi.

Il faut lutter comme hier, prendre des mesures barrières, prendre des précautions d’usage, ne pas se montrer à découvert, mais utiliser ses vêtements comme un masque.

Le combat était inégal, ne l’est-il pas aujourd’hui lorsqu’il s’agit de vaincre aujourd’hui un ennemi invisible mais présent ?

Comme il y a 76 ans, ne jamais reculer, lutter contre l’adversité, et penser à nos soignants qui au prix de sacrifices vont parvenir à limiter les conséquences de la pandémie et à sauver de nombreuses vies.


Il y a des similarités : les soignants sont « engagés » en première ligne (« au front »), en équipe, font des sacrifices, prennent des risques au péril de leur vie, dans une situation extrême. Les médecins familiers des situations d’urgence et ayant une expérience militaire estiment que le parallèle a du sens.

Il est d’ailleurs assumé par le président de la République, lorsqu’il dit : « ils ont des droits sur nous », en parlant des soignants à Mulhouse.

C’est une citation de Georges Clemenceau, qui parlait des combattants de la Première Guerre mondiale.

La population rend hommage à ses soignants et les appels se multiplient pour « la création d’un statut de reconnaissance nationale, semblable à celui de ‘Pupille de la Nation’ » (appel soutenu par 40 députés) ou l’attribution d’une « Légion d’honneur pour les soignants et personnels morts du Covid-19 » (proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale le 7 avril).

Enfin pour clore ce recueillement sur le thème du sacrifice, des uns hier et des autres aujourd’hui, je voudrais revenir sur un évènement survenu récemment, Il était presque 21 h samedi soir, lorsqu’un automobiliste qui circulait sur la départementale 813 sur la commune de Port-Sainte-Marie (Lot-et-Garonne), a refusé de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie.

Fonçant sur les forces de l’ordre, il a percuté une gendarme de 25 ans au niveau des membres inférieurs, Grièvement blessée aux jambes, la jeune femme a succombé à ses blessures peu de temps après.

Ces évènements nous enseignent qu’aujourd’hui encore, 76 ans après, des hommes et des femmes se battent pour défendre leurs idéaux, leur pays et leurs concitoyens.

Paul ELUARD rappelait l’ardente obligation porter encore et toujours le souvenir de ceux qui se sont battus en ces termes « Si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons ».


Stacks Image 26293

Scaër. 14 juillet 2020
Kernabat : hommage aux résistants de 1944

OUEST-France le 14 juillet 2020


Un hommage sera rendu ce matin aux 18 résistants tombés à Scaër dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944. | 

L’histoire :

Dans la nuit du 14 au 15 juillet 1944, un parachutage a lieu à Kervir, dans le secteur de Coadry, au profit des FTP (Francs-tireurs et partisans) de Scaër, après l’annonce du message à la BBC : « Le vent souffle dans les blés. » Seize tonnes d’armes sont ainsi transportées de nuit, par charrettes, à cinq kilomètres environ de Kervir, dans un fossé au nord-ouest de la ferme de Kernabat.

Très tôt en ce matin du 15 juillet, la présence allemande est signalée à Coudry, sur la route Coray-Scaër. On évaluera à plus de 1 000 les Allemands participant à cette opération. Aussitôt après les premiers accrochages, les 50 FTP de Scaër alertent les FFI (Forces françaises de l’intérieur) de Rosporden, au nombre d’une centaine, cantonnés depuis la veille à Quillien, en Tourc’h.

Le capitaine Mercier, commandant les FFI, décide de porter secours aux camarades FTP de Scaër et trois sections partent en direction de Kernabat. Quelques heures plus tard débute le violent combat. La lutte est inégale avec, d’un côté, environ 160 maquisards – dont beaucoup effectuent leur baptême du feu – et, de l’autre, des Allemands très nombreux et aguerris, puissamment armés.

On dénombre 18 victimes dans les rangs des maquisards, dont neuf du maquis de Scaër (Pierre Cabellic, Grégoire Le Cam, François Jacob et son frère Jean, Pierre Capitaine, Corentin Guillou, René Turquet, Louis Massé et Etienne Millour) et neuf du maquis de Rosporden (Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose, René Mao, Jean-Louis Rannou, Marcel Rannou et Pierre Salomon)


Programme : 10 h 25 : saut de parachutistes ;

10 h 30 : début de la cérémonie, exposition de véhicules de la guerre de 39-45 et participation des membres en tenues des combattants de la Libération avec l’association Freedom angels.

11 h : fin de cérémonie et départ pour Quilien – Tourc’h.



Publié le 14 juillet 2020 à 16h21. LE TELEGRAMME


Il y a 76 ans, les combats de Kernabat-Quillien

Une centaine de personnes ont suivi, ce 14 juillet, la cérémonie commémorant les combats de Kernabat-Quillien durant la Seconde Guerre mondiale, en présence d’élus de Scaër, Tourc’h, Coray, Rosporden et des représentants les associations patriotiques de la région. Programmé en ouverture de cérémonie, le saut des parachutistes n’a pas pu avoir lieu en raison de la météo.


Yoann Daniel, de l’Anacr, a rappelé les faits qui se sont déroulés il y a 76 ans, les 14 et 15 juillet 1944, où 18 jeunes maquisards sont tombés. « Ici, Radio Londres : les Français parlent aux Français ! Message personnel : le vent souffle dans les blés ». Le message est capté le 14 juillet vers 11 h, au PC installé à Guerveur. Il annonce un second parachutage de vivres et matériels pour le soir même, sur le terrain « pêche » à Miné Kervir.

Tout cela s’organise dans le cadre de l’Opération Jedbourgh. La réception se passe bien mais des échanges de coups de feu ont lieu avec une troupe de la Wermacht. Le maquis est repéré. Les guetteurs allemands sont aux aguets.

200 combattants sont mobilisés pour l’opération. Un millier de soldats allemands ratissent les environs de Coadry depuis l’aube. La bataille de Kernabat-Quillien est lancée.Dix-huit jeunes hommes, de 19 à 32 ans, sont tués : Pierre Cabellic, Grégoire Le Cam, François Jacob et son frère Jean, Pierre Capitaine, Corentin Guillou, René Turquet, Louis Massé et Étienne Millou, Yves Baron, Hervé Delessart, Corentin Guillou, René Le Gall, Roger Kerjose, René Mao, Jean-Louis Rannou, Marcel Rannou et Pierre Salomon.

Stacks Image 26287
Stacks Image 26285
Stacks Image 26283
Stacks Image 26281
Stacks Image 26279
Stacks Image 26289
Stacks Image 26296


KERNABAT - ici furent exécutés les patriotes

Stacks Image 26303
Source : https://www.letelegramme.fr/finistere/scaer/les-combats-de-kernabat-a-scaer-ont-ete-commemores-14-07-2021-12790617.php

Les combats de Kernabat, à Scaër, ont été commémorés

Les combats de Kernabat (Scaër) et Quillien (Tourc’h), qui se sont déroulés à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ont été commémorés, ce mercredi 14 juillet.
Mercredi 14 juillet, après la cérémonie au monument aux morts, à Scaër, se déroulait la cérémonie du 77e anniversaire des combats de Kernabat et Quillien (Tourc’h) en présence des élus, des associations patriotiques de la gendarmerie, des pompiers et du conseil municipal de jeunes (CMJ).

Les 14 et 15 juillet 1944, 18 jeunes maquisards de 19 à 32 ans avaient été tués. L’allocution de l’Anacr (Association nationale des anciens combattants et résistants) a été prononcée par Marion Frances. Le texte, rédigé par Yoann Daniel, était écrit à la première personne : « Je suis mort, mon combat est terminé. La liberté se défend avec sang et acharnement. Elle est une lutte perpétuelle face à la tyrannie, la barbarie. Nous sommes liés par le programme du Conseil national de la résistance (CNR) et le sacrifice de Jean Moulin. Jamais nous n’avons reconnu l’autorité du régime de Vichy ».

Une gerbe de fleurs

La gerbe de fleurs de l’Anacr a été déposée par Antoine Salomon, petit neveu de Pierre Salomon, l’un des résistants tués. Frédéric Le Beux et la fille de René Turquet, qui fut le premier tué, ont procédé à l’appel aux Morts.

Les membres de l’association des Free Angels avec véhicules et costumes d’époque ainsi que de l’association Gourin historique étaient présents à Kernabat (Scaër).

Un vin d’honneur a été servi à la Chope (à Coadry) puis la cérémonie s’est poursuivie à Quillien.



Stacks Image 26310
Stacks Image 26307


Cérémonie de Kernabat 14 Juillet 2021 Allocution de l'ANACR






Mesdames et Messieurs les élus,


Mesdames et Messieurs de la Gendarmerie, Sapeurs-Pompiers, Mesdames et Messieurs anciens résistants, descendants de résistants, Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux,


Chers amis fidèles de la résistance et du devoir de mémoire,


Je suis mort. Mon combat est terminé. Je suis tombé ici, dans les champs de Kernabat, pas très loin en tout cas. Je suis tombé debout, en homme libre. Je suis tombé pour libérer le monde, mon pays, ma commune, mes amis, ma famille. Oh ma famille, comme je vous aime ! Comme votre soutien m'a été précieux ! Car la liberté n'est jamais acquise. Elle se conquiert, se défend avec sang et acharnement. Non, ma famille, mes amis, ma commune, mon pays, la liberté n'est pas un dû. Elle est une lutte perpétuelle face à la tyrannie, la barbarie, les soifs de soumission, de domination, d'extermination. Je suis mort pour elle. Je suis mort pour que vous vous en souveniez. Ceci est notre héritage aux futures générations.
Je me rappelle, à l'heure de le rejoindre, les mots du grand Jaurès prononcés avant la boucherie de la 1ere Guerre Mondiale. La Der des Ders comme disaient nos anciens... Tu parles ! Voici ce qu'il proclamait : « Toujours votre société violente et chaotique, même quand elle veut la paix, même quand elle est à l'état de l'apparent repos, porte en elle la guerre, comme la nuée dormante porte l'orage ». Lui aussi, ils l'ont tué. Lui aussi est mort pour une certaine idée de démocratie, de la paix, de la fraternité, et même de l'honneur de faire partie de la nation France. Tout cela me semblait si loin, si étranger, lorsque, môme, je jouais à la guerre avec les copains, dans ces champs qui nous entourent. C’était il n'y a pas si longtemps finalement. La guerre a fait de moi brutalement un homme, la résistance m'a donné un rôle dans l'histoire des Grands Hommes. Mais nous sommes si jeunes !


Je suis si fier de ce que nous avons accompli. Je suis heureux d'avoir combattu auprès de mes camarades : Marcel, Robert, Armand, Yves, François, Grégoire et les autres. Tous si jeunes, enthousiastes à l'idée de libérer le pays, responsables et conscients de leur rôle essentiel pour la victoire finale, épris de justice, prêts à tous les sacrifices...Mais tous si effrayés face à la monstruosité nazie, à la brutalité, aux représailles, à la souffrance de la torture, à la vie à la dure dans l'armée de l'ombre. Tous debout, remplis de vie, face à la mort.


Nous sommes unis, forts comme le poing vengeur des opprimés. Oh, on ne pense pas tous la même chose ! Il y a des gaullistes, des communistes, des paysans, des prolétaires, des commerçants et artisans... Y'en a même, on ne sait pas trop de quel bord ils sont. Mais nous sommes tous résistants. Nous avons tous le même objectif. Nous sommes liés par le programme du Conseil National de la Résistance (CNR) et le sacrifice de Jean Moulin. C'est notre union sacrée. Et c'est justement pour retrouver la démocratie et le droit de débattre des futurs possibles, que nous nous battons. Nous luttons pour la démocratie, pour notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité. Jamais nous n'avons reconnu l'autorité du régime de Vichy.
Nous sommes unis jusque dans la mort. Entassés ici, au bord de ce talus. Pour la plupart, à l'exception de Pierre qui a beaucoup souffert sous la torture, nous avons été fauchés rapidement. Sans surprise. Le combat était perdu d'avance. Mais nous avons fait preuve de courage. Y avait-il en moi de l'humanité lorsque je tirais sur ces soldats allemands ? Et lui, celui qui m'a tué, portera-t-il ce fardeau jusqu'à ce que, lui aussi, trépasse ? Était-il un salaud ? Suis-je un héros ? L'histoire le dira. Vous me le direz, si nous nous revoyons un jour.


Pourtant, tout avait bien commencé. Un premier parachutage réussi dans le cadre de l'Opération Jedburgh dans la nuit du 9 au 10 juillet. Un commando et 16 tonnes de matériels, carabines, explosifs, et une radio sont larguées du ciel. La réception se passe bien, mais des échanges de coups de feu ont lieu avec une troupe de la Wehrmacht, probablement en route vers une permission... Notre maquis est repéré. Les guetteurs allemands sont aux aguets !
Ici, Radio Londres : « Les Français parlent aux Français ! Message personnel : Le Vent souffle dans les blés ». On capte ce message, hier, le 14 juillet 1944, vers 11 h 00, au PC installé à Guerveur. Il annonce un second parachutage de vivres et matériels pour le soir même sur le terrain « Pêche » à Miné Kervir. Le vent souffle dans les blés pour les maquisards de Scaër, Tourc'h, Coray, Rosporden et communes alentours. Il porte en lui les premières effluves des combats de la libération ! Car ce 14 juillet 1944, les échos du débarquement, des premières villes libérées, enthousiasment la France et les forces combattantes de l'Intérieur. Le maquis du Vercors proclame le rétablissement de la République, et l'abrogation des lois du régime de Vichy ! Dans de nombreuses villes et villages, on s'apprête à défier l'ennemi. Nous sommes prêts.


Démasqués par l'occupant allemand, nous sommes plus de 200 combattants mobilisés pour l'opération. Le balisage du terrain est en place et au début de la nuit du 15 juillet, vers 0 h 30, plus de 16 tonnes sont larguées à l'endroit indiqué puis acheminées vers le lieu de stockage à Kernabat. La mission est accomplie mais un millier de soldats allemands, dès l'aurore, ratissent les environ de Coadry. La bataille de Kernabat-Quillien est lancée avec un rapport de force que même le courage le plus absolu ne peut inverser. Nous sommes 18 jeunes hommes, âgés de 19 à 32 ans, tués.



Je veux croire que notre sacrifice ne sera pas vain. Je veux croire qu'il aura contraint l'ennemi à des pertes humaines et matérielles, à sa désorganisation, à accentuer sa débâcle, à favoriser l'arrivée des alliés débarqués quelques semaines plus tôt sur les plages de Normandie, à préparer la libération des communes environnantes. Je veux croire que l'avenir s'écrira dans notre souvenir, dans le respect de notre sacrifice et des valeurs humaines que nous avons si chèrement défendues au prix de nos vies. Je veux croire que nous ne sommes pas des héros, mais que nous avons accompli ce qui était juste. Je veux croire que nous sommes des hommes justes et que nos descendants, leurs familles, leurs amis, nos communes, notre pays, le monde, seront fiers de nous.


C'est pourquoi vous devez vous rassembler toujours plus nombreux, ici, chaque année. C'est pourquoi, ce que vous faites, est chaque fois plus indispensable que l'année précédente.


Que la mémoire des Résistants et de la Résistance vous enseigne la vigilance, la détermination, la volonté de paix et de fraternité pour continuer à avancer vers les idéaux de liberté et de démocratie de vos glorieux aînés. C'est le sens de mon message. C'est ainsi que nous reposerons en paix.


Je vous remercie pour votre attention et votre présence nombreuse à cette commémoration.



Photos des sites de KERNABAT et de QUILLIEN

Stacks Image 26323
Stacks Image 26320
Stacks Image 26330
Stacks Image 26327
Stacks Image 26337
Stacks Image 26334
Stacks Image 26344
Stacks Image 26341
Stacks Image 26353
Stacks Image 26350
Stacks Image 26360
Stacks Image 26357
Stacks Image 26365
Source :
LeTélégramme du 15juillet2021

Commémoration des combats de Quillien à Tourc’h

Les combats de Kernabat (Scaër) et Quillien (Tourc’h), qui se sont déroulés le 14 et 15 juillet 1944, ont été commémorés, ce mercredi 14 juillet 2021.

Une trentaine de porte-drapeaux étaient présents. Le biniou de Jean-No Le Bourhis a joué une marche, An Duzunel et enfin Amazin Grace.

À la suite de la cérémonie de Kernabat- Scaër, mercredi 14 juillet, s’est déroulée auprès de la stèle de Quillien à Tourc’h, la cérémonie du 77e anniversaire des combats de Quillien et des résistants tombés le 15 juillet 1944. Pour le maire, Michel Cotten « commémorer ces événements tragiques, c’est rendre hommage au courage et au civisme de tous ceux qui en ont été les acteurs et à tous ceux qui sont morts pendant cette terrible période et exercer notre devoir de mémoire ». Il a également rappelé le souvenir de Lili Quénéhervé, dit La Plume de la Compagnie de Rosporden, disparu il y a cinq ans qui expliquait cette histoire locale.

Pour Céline Gaz-Le Tendre, conseillère départementale, « la Résistance c’est refuser la montée de l’obscurantisme, des extrémismes et du terrorisme, c’est défendre liberté d’expression, égalité et droits sociaux » et reprenant Lise London « ouvrez grands les yeux, n’hésitez pas à vous battre contre les injustices et ne laissez pas la perversion salir vos idéaux ». Les membres de l’association des Free Angels avec véhicules et costumes d’époque ainsi que de l’association Gourin historique étaient présents. Un vin d’honneur suivait offert par la municipalité.


Stacks Image 26367