Nom du ou des réseaux d'appartenance dans la Résistance :
Pierrette dans la Résistance
Membre du groupe FTP-MOI et du groupe Missak Manouchian ,elle fut capturée par les forces allemandes nazies à la fin de 1943 et envoyée en Allemagne et décapitée à la prison de Stuttgart.
Elle naquit en mai 1912 en Bessarabie (Moldavie actuelle) âgée de 12 ans elle est apprentie matelassière, adhérente très tôt des jeunesses communistes, militante syndicaliste, elle est plusieurs fois arrêtée et victime de violences policière.
Mariée à 16 ans et demi, elle quitte, avec son mari, la Roumanie pour la France en 1938.
Elle s’inscrit à la faculté des lettres de Paris dont elle suivra les cours jusqu’à la guerre. Début 1939 elle accoucha d’une petite fille qu’elle prénomma Dolores en hommage Dolores Ibarruri, la Passionaria.
Après l’occupation de la France en 1940, Olga Bancic séparée de son mari, pour raison de sécurité, entre en résistance au sein de la MOI, elle rejoindra à leur formation les FTP-MOI (matricule 10011) sous le pseudonyme de Pierrette.
Elle prend part à la confection et au transport des bombes lancées sur les forces d’occupation, participant à la préparation et à l’exécution d’une centaine d’opérations, entreposant des explosifs des armes dans son local clandestin.
Arrêtée le 16 novembre 1943 sous l’identité de Marie Lebon née Pétresca, avec Marcel Rayman, rue du Dr Paul Brousse par 6 inspecteurs de la BS2, torturée, elle est incarcérée le 27 novembre à la prison de Fresnes.
Comparaissant le 18 février 1944 avec Marcel Raiman, Missak Manouchian et 23 autres résistants du groupe de l’ «affiche rouge »devant le tribunal allemand du gross Paris, elle est, avec le groupe, condamnée à mort.
Elle est déportée en Allemagne et guillotinée à la prison de Stuttgart le 10 mai 1944.
Dans sa dernière lettre à sa fille Dolores, elle écrira : « je meurs avec la conscience tranquille » le 4 juillet 2013 a été apposée au 114rue du Château d’eau une plaque lui rendant Hommage.